Le conseil municipal de Dublin a décidé de protéger la statue de Molly Malone pour empêcher les touristes de lui toucher les seins. La statue, qui représente une héroïne de la culture populaire irlandaise, a été abîmée par les nombreux attouchements dont elle est victime au niveau de la poitrine. Cette décision fait suite à une pratique initiée par un guide touristique imaginatif en 2012, consistant à frotter la poitrine de la statue pour se porter chance. La statue de Molly Malone à Dublin sera protégée pour empêcher les touristes de lui toucher les seins, selon Ray Yeates, responsable des arts au conseil municipal de Dublin.

La statue, qui représente une héroïne de la culture populaire irlandaise, a été abîmée par les nombreux attouchements dont elle est victime au niveau de la poitrine.

Ray Yeates, responsable des arts au conseil municipal de Dublin, a déclaré à la RTE : «Et pour être honnête, je suis plutôt d’accord.» Il a ajouté : «Cela imite un comportement que nous désapprouverions [si c’était une vraie femme]. Nous allons donc essayer de le faire, d’avoir une conversation avec les touristes qui viennent ici tout l’été, et voir si nous pouvons influencer leur comportement», précisant que des gardes devraient être mis en place au mois de mai.

Tilly Cpriwell, une étudiante irlandaise et chanteuse de rue, avait lancé la campagne #LeaveMollymAlone pour réclamer davantage de «respect» pour la statue de Molly Malone. Elle avait déploré : «Alors que la statue de Molly Malone était initialement un symbole de fierté et de patriotisme, elle est devenue un symbole d’objectification et de moquerie. Maltraiter les femmes est devenu normal, voire ‘traditionnel’.»

Le cas de Molly Malone n’est pas isolé, tout comme le Taureau de Wall Street à New York, la tombe de Victor Noir au cimetière du Père-Lachaise, La Jeunesse de Brême, La Femme du Rhin à Berlin et Juliette Capulet à Munich. En mai 2024, l’association Terre des femmes avait placé des pancartes avec l’inscription : «Le harcèlement sexuel laisse des traces» derrière ces statues allemandes. Les seins des statues de bronze ont perdu leurs couleurs à force d’être touchés sans raison, rappelant également le cas de la statue de Dalida à Montmartre, dont les seins sont décolorés car on dit que les toucher porte bonheur.

La vie de Dalida, parsemée de séparations, de drames et de suicides, est très ironique.

Le conseil municipal de la ville de Dublin a décidé de prendre le taureau par les cornes. Comme le rapportent de nombreux médias irlandais, comme RTE, radio télévision publique irlandaise, la ville a pris la décision au mois de mars de tester l’instauration d’une patrouille de surveillants aux abords de la statue de Molly Malone.

Cette statue, située dans Suffolk Street, représente une femme «héroïne tragique de la chanson ‘Cockles and Mussels’, un hymne dublinois», rappelle le site Visit Dublin. «Molly Malone, et son chariot sont devenus l’un des symboles les plus familiers de la capitale», précise-t-il.

Au fil des ans, la statue de Suffolk Street a perdu de sa couleur en raison des touristes et des habitants qui ont touché ses seins, selon Newstalk.

De nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux récemment montrent cette «tradition» consistant à frotter la poitrine de la poissonnière pour porter chance. Cette pratique aurait commencé vers 2012 et aurait été initiée par un guide touristique imaginatif, rapporte RTE.

Ray Yeates, responsable des arts au conseil municipal de Dublin, a exprimé son désaccord envers ce comportement. Il a déclaré : «Pour certains, cela fait simplement partie de leur expérience touristique. Pour d’autres, cela semble inapproprié, notamment là où la statue est touchée, et pour certains, c’est un problème assez grave. Et pour être honnête, je suis plutôt d’accord». Il a également mentionné que des mesures seront prises pour sensibiliser les touristes à ce problème.

Tilly Cpriwell, une étudiante irlandaise et chanteuse de rue, a lancé la campagne #LeaveMollymAlone pour demander davantage de respect pour la statue de Molly Malone. Elle a déploré : «Alors que la statue de Molly Malone était initialement un symbole de fierté et de patriotisme, elle est devenue un symbole d’objectification et de moquerie. Maltraiter les femmes est devenu normal, voire ‘traditionnel'».

Le cas de Molly Malone n’est pas unique. À l’instar du Taureau de Wall Street à New York, de la tombe de Victor Noir au cimetière du Père-Lachaise, ou encore des statues allemandes La jeunesse de Brême, La femme du Rhin à Berlin et Juliette Capulet à Munich, de grandes pancartes ont été placées par l’association Terre des femmes avec l’inscription : «Le harcèlement sexuel laisse des traces». Les statues ont perdu leur couleur à force d’être touchées sans raison.

Il est ironique de constater que même la statue de Dalida à Montmartre, dont les seins sont réputés porter bonheur, a perdu sa couleur à cause des nombreux visiteurs qui les touchent. Cette situation contraste avec la vie tumultueuse de Dalida, marquée par des séparations, des drames et des suicides.

En conclusion, le manque de respect envers les statues et monuments historiques est un problème répandu à travers le monde. Il est essentiel de sensibiliser les visiteurs à l’importance de préserver ces œuvres pour les générations futures.

Le conseil municipal de la ville de Dublin a décidé de prendre le taureau par les cornes. Comme le rapportent de nombreux médias irlandais, comme RTE, radio télévision publique irlandaise, la ville a pris la décision au mois de mars de tester l’instauration d’une patrouille de surveillants aux abords de la statue de Molly Malone.

Cette statue, située dans Suffolk Street, représente une femme «héroïne tragique de la chanson ‘Cockles and Mussels’, un hymne dublinois», rappelle le site Visit Dublin. «Molly Malone, et son chariot sont devenus l’un des symboles les plus familiers de la capitale», précise-t-il. Mais avec les années, «la statue de Suffolk Street s’est décolorée à cause des touristes et des locaux qui lui ont touché ses seins», rapporte Newstalk.

De nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux ces dernières années témoignent de cette «tradition» qui consistait à frotter la poitrine de la poissonnière pour se porter chance, une pratique qui «aurait commencé vers 2012 et aurait été initiée par un guide touristique imaginatif», indique RTE.

«Pour certains, cela fait simplement partie de leur expérience touristique. Cependant, pour d’autres, il s’agit d’un manque de respect envers une figure emblématique de Dublin et de son folklore«, souligne RTÉ.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *