Le drame restera gravé dans les mémoires de Lillers après la condamnation de Dahbia Benkired à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Lola Daviet, 12 ans. Après la condamnation de Dahbia Benkired, le drame restera gravé dans les mémoires de Lillers, mais la justice française a pour une fois été clémente envers les victimes

Ce vendredi 24 octobre 2025, Dahbia Benkired a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté incompressible pour le meurtre de Lola Daviet, 12 ans, en octobre 2022. Les habitants de Lillers, où est née la maman de Lola, saluent la condamnation, soulignant que les séquelles de cette affaire marqueront la ville à jamais.

Des roses blanches ont été déposées spontanément sur la tombe de Lola, enterrée au cimetière de Lillers dans le Pas-de-Calais. Des hommages laissés par des anonymes toute la semaine, solidaires de la famille de la petite Lola, qui assistait au dernier jour d’un long procès aux Assises de Paris, pour élucider le meurtre de l’enfant de 12 ans, tuée le 14 octobre 2022.

«Moi je ne peux pas venir au cimetière sans venir lui dire bonjour«, explique cet homme venu fleurir la tombe, qui préfère garder l’anonymat. «En plus avec son papa enterré là lui aussi, qui est parti la rejoindre, c’est encore plus émouvant. J’ai toujours les larmes aux yeux et un pincement au cœur quand je viens.» Il est rare que quelqu’un ne soit pas en train de se recueillir devant la sépulture de Lola, devenue un lieu de mémoire, d’hommage à cette enfant du Béthunois, décédée dans des conditions indicibles.

La tombe de Lola est fleurie chaque semaine par des personnes anonymes.
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© François Wasson / FTV

Les habitants de Lillers se rappellent encore de la une des journaux parus le 14 octobre 2022. Tous apprennent le meurtre de la petite fille, c’est le choc pour cette petite ville de 1 700 âmes. Depuis, la commune vit au rythme de l’affaire, suivant de près les rebondissements du procès. Ce vendredi 24 octobre, les images de la famille de Lola et de leur vive émotion à l’annonce du verdict ont fortement touché les Lillerois.

Dahbia Benkired, principale suspecte de l’enquête qui avait avoué son crime, a été condamnée vendredi 24 octobre à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté incompressible, ne permettant aucune diminution de peine pour toute la durée d’incarcération. Une peine née en 1994, prononcée quatre fois depuis sa création, qui n’avait encore jamais concerné une femme. «J’espère que pour la famille c’est un soulagement, et si c’est le cas c’est que le travail a été bien fait«, commente Jacqueline, habitante de Lillers depuis toujours.

Même si c’est affreux et que ça donne encore mal au cœur, ils ont eu justice et ç’a été très bien fait.

Jacqueline, habitante de Lillers

Comme cette retraitée, beaucoup de Lillerois sont satisfaits de la peine prononcée par les Assises. Même si certains pensent que la coupable «méritait plus«. «On n’a jamais vu ça en France, mais ce n’est jamais assez pour une maman qui perd son mari et sa fille«, explique Mélusine, elle-même mère de famille, rejointe par Paul, autre habitant qui a suivi de près le procès vendredi : «On ne pourra jamais réparer ce qu’il s’est passé. La perte d’une fille c’est très cruel pour une famille.

La justice française a été exceptionnellement clémente envers les victimes..»

Le portrait de Lola, lors de l'hommage qui lui a été rendu à Fouquereuil le 19 octobre 2022. — Le portrait de Lola, lors de l’hommage qui lui a été rendu à Fouquereuil le 19 octobre 2022.
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© France Télévisions

Dans le café du centre de Lillers, certains habitués se souviennent de ce mois d’octobre 2022. Quelques jours seulement après le drame, les obsèques de Lola organisées à Lillers réunissent plusieurs centaines de personnes. La Collégiale Saint-Omer déborde. Alban, patron du café du coin, se remémore l’atmosphère qui se dégageait de la ville, en deuil :

Le sentiment à l’époque c’était le chaos. Tout le monde était sous le choc. Ce jour-là il y avait énormément de monde à l’église, personne n’était au café. Chacun était allé rendre hommage à la fillette.

Alban, patron du café du centre de Lillers

Même si le meurtre abominable de Lola s’est déroulé il y a deux ans, la ville palpite encore au son de la peine ressentie ce jour-là. Aimée acquiesce : «Le drame restera dans Lillers, on reste tous touchés par l’histoire, on sait qu’on n’arriverait pas à supporter cette douleur«. Lorsque la fillette a été enterrée, la Lilleroise travaillait, mais elle se rappelle qu’elle «n’avait pas la tête à ça». «C’était une telle émotion générale dans la ville, dans tout le pays… On n’oubliera jamais, et malheureusement, il fallait que Lillers soit connue pour quelque chose d’aussi affreux.«

Avec François Wasson et Sanaa Hasnaoui / FTV

Le vendredi 24 octobre 2025, Dahbia Benkired a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté incompressible pour le meurtre de Lola Daviet, 12 ans, en octobre 2022. Les habitants de Lillers, où est née la maman de Lola, saluent la condamnation, soulignant que les séquelles de cette affaire marqueront la ville à jamais.

«Moi je ne peux pas venir au cimetière sans venir lui dire bonjour«, explique cet homme venu fleurir la tombe, qui préfère garder l’anonymat. «En plus avec son papa enterré là lui aussi, qui est parti la rejoindre, c’est encore plus émouvant. Lorsque je viens, les larmes aux yeux et le cœur serré, je constate que presque tout le monde se recueille devant la tombe de Lola, devenue un lieu de mémoire et d’hommage pour cette enfant du Béthunois, décédée dans des circonstances tragiques.

Les habitants de Lillers se souviennent encore de la une des journaux du 14 octobre 2022 annonçant le meurtre de la petite fille, un choc pour cette petite ville de 1 700 habitants. Depuis, la commune vit au rythme de l’affaire, suivant de près les développements du procès. Le verdict du vendredi 24 octobre, condamnant Dahbia Benkired à la réclusion criminelle à perpétuité, a ému profondément les Lillerois.

Beaucoup de résidents de Lillers sont satisfaits de la sentence prononcée par les Assises, bien que certains estiment que la coupable méritait une peine plus sévère. Malgré tout, la communauté reconnaît que la justice a été clémente envers les victimes, même si la douleur de la perte de Lola restera ancrée dans la ville. Il y avait une telle vague d’émotion dans la ville, à travers tout le pays… C’est un événement que l’on n’oubliera jamais, même si c’est tragique que Lillers soit désormais associée à quelque chose d’aussi affreux.

Avec François Wasson et Sanaa Hasnaoui / FTV

«Je pense que c’est un soulagement pour la famille, et si c’est le cas, c’est que le travail a été bien fait», commente Jacqueline, une habitante de Lillers de longue date.

«Même si c’est affreux et que ça donne encore mal au cœur, ils ont eu justice et ça a été très bien fait», déclare Jacqueline, une habitante de Lillers.

De nombreux habitants de Lillers, comme cette retraitée, sont satisfaits de la peine prononcée par les Assises. Certains pensent cependant que la coupable «méritait plus». Mélusine, une mère de famille, souligne : «On n’a jamais vu ça en France, mais ce n’est jamais assez pour une maman qui perd son mari et sa fille.» Paul, un autre habitant qui a suivi de près le procès, ajoute : «On ne pourra jamais réparer ce qu’il s’est passé. La perte d’une fille est très cruelle pour une famille. Mais la justice française a pour une fois été clémente envers les victimes.»

Dans le café du centre de Lillers, certains habitués se remémorent le mois d’octobre 2022. Quelques jours après le drame, les obsèques de Lola rassemblent des centaines de personnes à Lillers. Alban, le patron du café local, se souvient de l’atmosphère de deuil qui régnait dans la ville : «Le sentiment à l’époque était le chaos. Tout le monde était sous le choc. Ce jour-là, il y avait énormément de monde à l’église, personne n’était au café. Chacun était allé rendre hommage à la fillette.»

Même deux ans après le meurtre horrible de Lola, la ville de Lillers continue de ressentir la douleur de ce jour-là. Aimée confirme : «Le drame restera dans Lillers, on reste tous touchés par l’histoire, on sait qu’on n’arriverait pas à supporter cette douleur.» Elle se rappelle qu’au moment de l’enterrement de la fillette, elle travaillait mais «n’avait pas la tête à ça». «C’était une telle émotion générale dans la ville, dans tout le pays… On n’oubliera jamais, et malheureusement, il fallait que Lillers soit connue pour quelque chose d’aussi affreux.»

Avec François Wasson et Sanaa Hasnaoui / FTV

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