Thomas Hermans
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Michael Brulé, éleveur de volailles à Berry-Boué
Lui se situe dans le périmètre de 3 km autour de l’élevage de Fabrice Caillat, une «zone de protection» décrétée par les services de l’État dans laquelle «les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques». Notamment l’interdiction de bouger les oiseaux captifs. Une «zone de surveillance» de 10 km a aussi été décidée.
«C’est un peu la guerre… On va éviter tout contact entre les animaux et l’extérieur. Les humains peuvent être porteurs, donc quand on rentre dans le poulailler, on se désinfecte les mains, on change d’affaires et de bottes et on désinfecte systématiquement», détaille Michael Brulé. «Il n’y a plus que le camion qui livre l’aliment des animaux qui pourra venir sur l’exploitation.»
Objectif : empêcher toute importation du virus dans les exploitations du territoire. «Aujourd’hui, la situation est maîtrisée», rassure le sous-préfet, qui invite cependant l’ensemble des éleveurs à «une grande vigilance». Tous ont été «sensibilisés» à l’auto-contrôle de leurs volailles. Et les contrôles menés par des vétérinaires vont se multiplier dans les élevages du périmètre dans les prochains jours.
De son côté, Fabrice Caillat ne compte pas se laisser abattre, malgré le choc. «Qu’est-ce que vous voulez faire ? Il faut continuer, essayer de repartir.» Même si l’expérience risque de lui laisser un goût plus qu’amer, à «deux trois années» d’une retraite bien méritée.
Avec Charles de Quillacq. The poultry on this farm has been decimated due to avian flu. 800 birds were culled in a mass slaughter after cases of avian flu were detected. The farmer, Fabrice Caillat, witnessed the heartbreaking operation on his farm in Marmagne, near Bourges in Cher. The flu had spread rapidly among his turkeys, geese, hens, and chickens, leading to the devastating cull. This all started when one of his roosters fell ill, followed by several other birds showing symptoms. Despite initial disbelief from the vet, tests confirmed the presence of avian flu, likely transmitted by a wild bird. This tragic event occurred despite the farmer having already taken precautions by confining his birds indoors following a government warning about the increased risk of avian flu. Il était déjà trop tard… Un simple passage d’oiseau a suffi !
Ni lui ni ses voisins éleveurs n’avaient jamais connu une telle situation auparavant. «Je suis installé depuis 26 ans, j’ai repris la petite exploitation de mes parents», raconte Fabrice Caillat. La disparition soudaine de tout son élevage de volailles en moins de 24 heures a été un choc absolu pour lui. Une épreuve qui s’ajoute à d’autres difficultés telles que la fièvre catarrhale ovine et la baisse du prix des céréales. «C’est un métier difficile.»
Les services de l’État assurent que les démarches pour indemniser l’éleveur avancent bien. «Nous aurons une attention particulière pour cet éleveur, qui est dans une situation particulièrement difficile», promet Thierry Cardouat, sous-préfet du Cher pour l’arrondissement de Vierzon. Les dossiers d’indemnisation seront constitués dans les prochains jours, avec une réactivité exemplaire.
Pourtant, même une indemnisation généreuse ne pourra jamais compenser la perte de 800 volailles pour une petite exploitation. «J’ai beaucoup d’empathie pour lui», affirme Michael Brulé, un éleveur proche de l’exploitation de Fabrice Caillat. Conformément à la réglementation, il devra tout désinfecter et rester bloqué pendant au moins six mois.
Situé dans le périmètre de 3 km autour de l’élevage de Fabrice Caillat, une «zone de protection» imposée par les services de l’État, Michael Brulé se prépare à des mesures strictes. «C’est un peu la guerre… On va éviter tout contact entre les animaux et l’extérieur. Les humains peuvent être porteurs, donc quand on rentre dans le poulailler, on se désinfecte les mains, on change d’affaires et de bottes et on désinfecte systématiquement. Il n’y a plus que le camion qui livre l’aliment des animaux qui pourra venir sur l’exploitation.»
L’objectif est d’empêcher toute propagation du virus dans les exploitations avoisinantes. «Aujourd’hui, la situation est maîtrisée», assure le sous-préfet, tout en invitant les éleveurs à rester vigilants. Tous ont été sensibilisés à l’auto-contrôle de leurs volailles, et des contrôles vétérinaires se multiplieront dans les élevages du périmètre dans les jours à venir.
Malgré le choc, Fabrice Caillat refuse de se laisser abattre. «Qu’est-ce que vous voulez faire ? Il faut continuer, essayer de repartir.» Même si cette expérience laisse un goût amer, à quelques années d’une retraite bien méritée.
Avec Charles de Quillacq. Une opération de dépeuplement a été menée ce samedi 25 octobre dans l’élevage de volailles de Fabrice Caillat à Marmagne, dans le Cher, en raison de la détection de cas de grippe aviaire. 800 volailles ont été abattues en quelques heures, laissant l’éleveur très affecté. La grippe aviaire a été diagnostiquée après que des volailles de l’élevage ont montré des signes de maladie. Le vétérinaire avait initialement prescrit des antibiotiques sans envisager la grippe aviaire, mais le diagnostic est finalement tombé le vendredi 24 octobre.
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Staff
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