Alors que le Premier ministre François Bayrou a annoncé un réexamen du projet de réforme de la tarification du transport de patients par les taxis ce samedi soir, à l’issue d’une rencontre avec les représentants des chauffeurs mobilisés depuis près d’une semaine contre la nouvelle convention.
Si les fédérations de taxis semblaient globalement satisfaites à la sortie de cette réunion qui avait lieu ce samedi, la base s’est montrée beaucoup plus réservée. Une partie des manifestants se montrant même frustrés et déterminés à rester, lors d’une assemblée générale très tendue.
«Nous allons retravailler dans les semaines qui viennent le détail des décisions, des mesures et orientations qu’il faut prendre», avait déclaré le Premier ministre au cours d’un point de presse à l’issue d’une réunion de trois heures au ministère des Transports, destinée à trouver une issue au conflit provoqué par ce projet.
«Ce travail va être entrepris dès mardi», tant sur la convention que sur le respect des règles par les plateformes de VTC, a indiqué M. Bayrou, précisant que les taxis participeraient «eux-mêmes à la mise au point» de ces règles dans des groupes de travail. Les réflexions à venir devront toutefois se faire «sans changer la date d’application» du texte et la cible en matière d’économies, a précisé M. Bayrou.
«Je parle au nom des fédérations, on reste ! Mardi, on a rendez-vous, on ira au rendez-vous !», a déclaré à la foule Abdel Grine, de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI), après avoir consulté la base, dans un concert de pétards et une foule scandant «Taxis en colère !» ou «Tout ou rien !».
«0n peut comprendre la colère des chauffeurs. Pour l’instant, il va y avoir encore des échanges pour voir comment le mouvement évolue et sous quelle forme», a déclaré Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis (UNT) à quelques journalistes à l’issue de l’AG, avant d’être pris à partie par un manifestant très remonté.
«On est assez nombreux pour bloquer le stade de France, Roland Garros, on ne veut pas en arriver là, mais si c’est nécessaire, on ira jusqu’au bout de la démarche», a déclaré un chauffeur anonyme, alors que certains de ses collègues quittaient les lieux.
Les chauffeurs de taxis avaient auparavant menacé de nouvelles actions de blocage notamment des aéroports parisiens et du premier tour dimanche du tournoi de tennis de Roland Garros. Dans la capitale, à 16h30, une demi-heure avant le début prévu de la rencontre, 1 200 véhicules taxis étaient stationnés boulevard Raspail, près du ministère, selon la police.
Leur intersyndicale avait lancé une mobilisation lundi pour protester contre cette convention, qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements.
Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs.
Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).
Une sélection exclusive pour rester connecté à vos régions vous est proposée. France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter «L’essentiel du jour : notre sélection exclusive». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de la newsletter. Notre politique de confidentialité est disponible pour consultation.
Alors que le Premier ministre François Bayrou a annoncé un réexamen du projet de réforme de la tarification du transport de patients par les taxis ce samedi soir, à l’issue d’une rencontre avec les représentants des chauffeurs mobilisés depuis près d’une semaine contre la nouvelle convention.
Les fédérations de taxis semblaient globalement satisfaites à la sortie de cette réunion qui avait lieu ce samedi, mais la base s’est montrée beaucoup plus réservée. Une partie des manifestants se montrant même frustrés et déterminés à rester, lors d’une assemblée générale très tendue.
«Nous allons retravailler dans les semaines qui viennent le détail des décisions, des mesures et orientations qu’il faut prendre», avait déclaré le Premier ministre au cours d’un point de presse à l’issue d’une réunion de trois heures au ministère des Transports, destinée à trouver une issue au conflit provoqué par ce projet.
«Ce travail va être entrepris dès mardi», tant sur la convention que sur le respect des règles par les plateformes de VTC, a indiqué M. Bayrou, précisant que les taxis participeraient «eux-mêmes à la mise au point» de ces règles dans des groupes de travail. Les réflexions à venir devront toutefois se faire «sans changer la date d’application» du texte et la cible en matière d’économies, a précisé M. Bayrou.
«Je parle au nom des fédérations, on reste ! Mardi, on a rendez-vous, on ira au rendez-vous !», a déclaré à la foule Abdel Grine, de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI), après avoir consulté la base, dans un concert de pétards et une foule scandant «Taxis en colère !» ou «Tout ou rien !».
«On peut comprendre la colère des chauffeurs. Pour l’instant, il va y avoir encore des échanges pour voir comment le mouvement évolue et sous quelle forme», a déclaré Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis (UNT) à quelques journalistes à l’issue de l’AG, avant d’être pris à partie par un manifestant très remonté.
«On est assez nombreux pour bloquer le stade de France, Roland Garros, on ne veut pas en arriver là, mais si c’est nécessaire, on ira jusqu’au bout de la démarche», a déclaré un chauffeur anonyme, alors que certains de ses collègues quittaient les lieux.
Les chauffeurs de taxis avaient auparavant menacé de nouvelles actions de blocage notamment des aéroports parisiens et du premier tour dimanche du tournoi de tennis de Roland Garros. Dans la capitale, à 16h30, une demi-heure avant le début prévu de la rencontre, 1 200 véhicules taxis étaient stationnés boulevard Raspail, près du ministère, selon la police.
Leur intersyndicale avait lancé une mobilisation lundi pour protester contre cette convention, qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements.
Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs.
Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019). Certains des manifestants se montrant même frustrés et déterminés à rester lors d’une assemblée générale très tendue.
Le Premier ministre avait déclaré lors d’un point de presse après une réunion de trois heures au ministère des Transports : «Nous allons retravailler dans les semaines qui viennent le détail des décisions, des mesures et orientations qu’il faut prendre.» Il a également annoncé que ce travail débuterait dès mardi.
Abdel Grine, de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI), a déclaré aux manifestants : «Je parle au nom des fédérations, on reste ! Mardi, on a rendez-vous, on ira au rendez-vous !» D’autres chauffeurs ont exprimé leur détermination à poursuivre le mouvement, prêts à bloquer des lieux emblématiques si nécessaire.
Les chauffeurs de taxis avaient menacé de nouvelles actions de blocage, y compris des aéroports parisiens et le tournoi de tennis de Roland Garros. La mobilisation a été lancée pour protester contre une nouvelle convention tarifaire prévue pour entrer en vigueur le 1er octobre.
SOURCE
Deja una respuesta