«Si nous pouvons sauver ne serait-ce qu’un enfant à travers notre action, alors notre mission sera un succès», déclare un collectif de victimes de Riaumont qui s’est formé. Si par notre action, nous parvenons à sauver ne serait-ce qu’un seul enfant, notre mission sera un succès.

Ils veulent «profiter» de «tout ce qui sort en ce moment» autour de Bétharram. Les victimes et les «anciens» du village de Riaumont s’unissent en collectif pour «aller chercher des témoignages». L’annonce a été faite à l’occasion de la commission d’enquête sur les violences scolaires.

Société

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «Société». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

«Je crains qu’on apprenne beaucoup de choses et que ça se réveille un peu partout«. Arnold Martin redoute déjà les témoignages qui vont arriver dans la boîte mail du nouveau collectif, «mais c’est le moment de libérer la parole«. Un besoin de s’unir, de faire avancer les choses aussi. En premier lieu : cette plainte, la première contre l’établissement déposée en 2013 pour viol. «Ça met des lustres à être instruit, peut-être qu’en existant collectivement, ça ira plus vite«, espère l’un des membres créateurs, lui-même victime de l’institution catholique de Liévin.

Le délibéré concernant l’une des poursuites à l’encontre du Père Alain, ancien responsable de Riaumont, est attendu le 6 mai prochain.

© Sana Hasnaoui / France Télévisions

Il y a la période aussi, malheureusement propice. Les langues se délient, autour de Bétharram, du Sacré-Coeur de Dax, de Garaison. «On se rend compte qu’on n’est pas seul, reconnaît Arnold Martin, que notre histoire existe ailleurs.» Ancien pensionnaire de Riaumont, il raconte qu’il n’a subi «que» des violences physique et psychologique : des coups, de la privation de nourriture, de l’humiliation. Mais il n’a jamais été abusé, contrairement à d’autres camarades. «Ils ne sont pas «une poignée» comme le prétend l’Institution, explique l’homme, ils sont nombreux, trop nombreux.» Un collectif pour asseoir donc une vérité «ils nous prendront peut-être au sérieux si on agit groupés, soudés«.

Le collectif de Riaumont a été lancé mardi 19 mars 2025

© Facebook / France Télévisions

C’était aussi le bon moment pour lancer cette action, car c’est ce jeudi 20 mars 2025 qu’ont été entendues les victimes de ces violences scolaires. Les représentants des huit établissements ont partagé leur histoire devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la commission d’enquête parlementaire. Aucune victime n’a témoigné pour Riaumont, mais la journaliste Ixchel Delaporte a pris la parole en tant que représentante des victimes. Elle a travaillé sur le sujet pendant six ans et décrit les violences institutionnalisées qui ont eu lieu à Riaumont de 1960 à 2019. Les établissements sont visés par des plaintes pour maltraitances, agressions sexuelles et viols aggravés. Ixchel Delaporte a été critiquée par l’Association de Riaumont pour ses méthodes journalistiques, mais elle affirme que ces critiques ont motivé la création du collectif des victimes. Les témoignages ont été difficiles à entendre pour certains, mais les représentants des victimes restent déterminés à faire entendre leur voix et à mettre fin à ces abus. Nous prions pour eux.» Les représentants des huit établissements ont partagé leur histoire devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la commission d’enquête parlementaire. A collective effort is underway in the village of Riaumont to seek out testimonies from victims and former residents, aiming to shed light on the various incidents that have occurred in the area. This initiative was announced during a commission of inquiry into school violence.

Arnold Martin, a member of the collective, expresses his concerns about the potential revelations that may emerge as a result of this endeavor. Despite his apprehensions, he believes that now is the time to encourage individuals to speak up and share their experiences. The primary goal of this collective effort is to address a complaint filed in 2013 against the institution for sexual assault. By coming together as a group, the members hope to expedite the legal process and seek justice for victims of abuse at the Catholic institution in Liévin.

The timing of this action is crucial, as it coincides with a period where individuals are more willing to come forward with their stories of abuse. The solidarity between victims in various locations, such as Bétharram, Sacré-Coeur de Dax, and Garaison, has inspired individuals like Arnold Martin to unite and confront the shared traumas they have endured. While Arnold himself experienced physical and psychological violence during his time at Riaumont, he acknowledges that many of his peers were subjected to even more severe forms of abuse. By forming a collective, the victims hope to present a united front and demand accountability for the injustices they have faced.

The launch of the Riaumont collective on March 19, 2025, serves as a pivotal moment for survivors of school violence to come together and seek closure. This action is particularly significant given that victims were able to share their testimonies on March 20, 2025, marking a crucial step towards addressing the prevalence of abuse within educational institutions.

As the collective continues to gather testimonies and advocate for justice, it is clear that their efforts are driven by a shared goal of holding perpetrators accountable and providing support to those who have suffered in silence. By amplifying their voices and standing in solidarity, the members of the Riaumont collective hope to bring about meaningful change and ensure that survivors of abuse receive the recognition and validation they deserve.

In conclusion, the collective action taken by the residents of Riaumont reflects a broader movement towards addressing and confronting instances of abuse within educational institutions. Through their unity and determination, these individuals are striving to create a safer and more supportive environment for all those affected by school violence. Les représentants des huit établissements ont partagé leur histoire devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la commission d’enquête parlementaire.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *