Un élevage de chevaux et une bataille épique en Normandie Un élevage de chevaux et une grande bataille en Normandie[embed]https://www.youtube.com/watch?v=kU67LCDE74o[/embed]

Thierry Ardisson, l’animateur et producteur, est décédé le lundi 14 juillet 2025 à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie. Connu pour son style en noir, il était également un fervent opposant à l’exploitation du site d’enfouissement des déchets GDE de Nonant-Le-Pin (Orne), où il possédait un haras à 18 km de là.

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Incontournable figure du PAF dès les années 1980, il avait inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel. Interrogatoires musclés, excès en tous genres, nombreuses polémiques en plateau… Mort à l’âge de 76 ans, Thierry Ardisson ne s’est pas fait que des amis dans ce milieu.

Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse), d’un père ingénieur et d’une mère femme au foyer, Thierry Ardisson passe une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie. À 20 ans, il démarre au culot dans la publicité, inventant des slogans tels que «Lapeyre, y’en a pas deux» et «Quand c’est trop, c’est Tropico».

Il joue par la suite les patrons de presse (directeur de L’Écho des Savanes, devenu L’Ebdo, au début des années 1980, puis d’Entrevue dans les années 1990, où il est condamné pour divers articles tapageurs) et s’essaie à la production de séries et de films ainsi qu’à l’écriture, se livrant notamment dans «Confessions d’un baby-boomer» en 2005.

Amoureux des chevaux, Thierry Ardisson achète, en 1991, un haras à Sai, près d’Argentan (Orne), où il possède quelques équidés, sans, dit-il alors, souhaiter se lancer dans l’élevage. En face d’une vaste demeure carrée construite au XVIIIe siècle, au cœur d’un parc de 20 hectares, trône un immense château, pavillon de chasse de Charles X.

Ardisson en 1993 devant sa maison de Sai (Orne).

© Le Journal de l’Orne / Archive

«L’endroit me tient vraiment à cœur. C’est un endroit où mon ex-femme [la musicienne Béatrice Loustalan, ndlr] est partie habiter lorsque mes enfants étaient petits, de façon à ce qu’ils soient élevés à la campagne et pas dans des bahuts de gosses de riches à Paris, déclare-t-il à RTL en 2015. D’ailleurs, c’est réussi : ils sont normaux.«

C’est un endroit dans l’Orne, le pays du cheval, à côté d’Argentan, où j’ai mes collections de livres, mes photos, c’est un peu ma base.

Thierry Ardisson a déclaré à RTL en 2015 que «Il y pleut dix mois sur douze, mais les deux mois restants c’est super sympa ! C’est charmant, c’est le bocage normand.»

Dans une maison remplie de clins d’œil à sa carrière, Ardisson se sentait hors du monde, loin de la vie trépidante de Paris. Son amour pour la Normandie l’a amené à lutter contre l’exploitation du site de déchets de GDE à Nonant-le-Pin, près du Haras du Pin.

Il s’est opposé fermement au projet et a mobilisé des personnalités telles que Luc Besson, Michel Onfray et Stéphane Bern pour soutenir la cause. Grâce à leur action, l’autorisation d’exploitation de GDE a été annulée en 2016, mettant fin à une lutte de dix ans.

Thierry Ardisson, décédé en 2025 des suites d’un cancer du foie, restera dans les mémoires comme un homme engagé et passionné, défenseur de la Normandie et de ses valeurs. Lieu cher à Thierry Ardisson, un haras à Sai (Orne) est un endroit où il possède quelques chevaux, mais sans avoir l’intention de se lancer dans l’élevage. Thierry Ardisson, célèbre animateur et producteur, a partagé son amour pour la Normandie malgré ses dix mois de pluie par an. Il a décrit la région comme charmante, notamment le bocage normand. Son attachement à cette région l’a amené à s’opposer fermement à l’exploitation du site d’enfouissement de déchets automobiles de GDE à Nonant-le-Pin, à proximité du Haras du Pin. Ardisson a mené une lutte acharnée pour protéger cette terre des chevaux, mobilisant des personnalités telles que Luc Besson, Michel Onfray et Stéphane Bern pour soutenir la cause.

Son implication a permis de sensibiliser l’opinion publique et de faire annuler l’autorisation d’exploitation attribuée à GDE par la cour administrative d’appel de Nantes, une décision confirmée par le Conseil d’État en cassation. Cette victoire a été le résultat de plusieurs années de lutte, dont trois ont été marquées par l’engagement sans faille de l’animateur de télévision.

Malheureusement, Thierry Ardisson nous a quittés le 14 juillet 2025 à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie. Son héritage en tant qu’homme de médias et défenseur de l’environnement restera ancré dans la mémoire collective. Son combat pour la préservation de la région normande et la protection de son environnement restera un exemple de détermination et d’engagement citoyen. Thierry Ardisson possédait un haras à Sai, près d’Argentan (Orne), où il avait quelques équidés mais ne souhaitait pas se lancer dans l’élevage.

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