La projection du documentaire «Dieu peut se défendre tout seul», de la réalisatrice Isabelle Cottenceau a été annulée en dernière minute. Organisée par le cinéma Commune Image, la soirée devait se tenir ce mercredi soir à Saint-Ouen. On vous explique cette polémique.
L’annulation de la projection du film «Dieu peut se défendre tout seul» par la salle Commune Image de Saint-Ouen crée des remous depuis quelques jours. Sur X, le mouvement politique Printemps Républicain, un des organisateurs de l’évènement, exprime son mécontentement d’un laconique «10 ans après l’horreur, l’abdication.»
Le film-documentaire est inspiré du livre «Le droit d’emmerder Dieu» de Richard Maika, avocat de Charlie Hebdo. Le livre et le film dévoilent les circonstances et le contenu de sa plaidoirie durant le procès des attentats qui s’est tenu entre septembre et décembre 2020.
À 4 jours de l’événement, la salle Commune Image à @villesaintouen annule la diffusion du documentaire « Dieu peut se défendre tout seul » qui retrace l’engrenage des lâchetés ayant mené aux attentats islamistes de Janvier 2015.
10 ans après l’horreur, l’abdication.
Une fois… pic.twitter.com/3gIPKUcRDk
— Printemps Républicain (@printempsrepub) July 7, 2025
Le Printemps Républicain estime que l’annulation a été annoncée trop tard, à savoir quatre jours avant la projection prévue ce mercredi soir à 19 heures dans la salle Commune Image à Saint-Ouen. Le mouvement estime que cette décision est l’expression d’un «profond mépris pour le public» et les organisateurs.
De son côté, la LICRA qui fait aussi partie des organisateurs dénonce «une tendance inquiétante à censurer les messages universalistes et républicains.»
D’après le communiqué de presse du Printemps Républicain, la direction de la salle aurait indiqué aux organisateurs que sa «charte d’accueil interdit la tenue de manifestations à caractère politique dans un cadre strictement non partisan» pour justifier l’annulation.
Contacté, le cinéma n’a pas répondu à nos sollicitations.
La Ville de Saint-Ouen a elle aussi réagi sur les réseaux sociaux. Elle affirme apprendre «avec étonnement et regret» la décision de Commune Image. Elle rappelle néanmoins que la salle étant privée, «la municipalité n’a pas été informée des raisons de cette annulation et n’en connaît pas les motifs«.
La mairie nous précise qu’elle est prête à accompagner les organisateurs en se rapprochant d’autres salles de cinéma de la ville «pour explorer la faisabilité en fonction de leur programmation et du calendrier des disponibilités«. Elle assure qu»aucune censure n’est pratiqué à Saint-Ouen».
La Ville apprend avec étonnement et regret le choix de Commune Image, salle privée, d’annuler la projection du documentaire « Dieu peut se défendre tout seul », retraçant l’engrenage ayant mené aux attentats de janvier 2015.
Ci-dessous, la réaction de la Municipalité ⤵️ pic.twitter.com/4whYDWzO33
— Ville de Saint-Ouen-sur-Seine (@villesaintouen) July 7, 2025
Cette annulation a également fait réagir la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
Scandalisée de la censure du film «Dieu peut se défendre tout seul» qui retrace l’engrenage des lâchetés ayant mené aux attentats islamistes de janvier 2015, par la salle Commune Image de Saint-Ouen. Je suis prête à le projeter à l’auditorium du Conseil régional, lui aussi situé…
— Valérie Pécresse (@vpecresse) July 8, 2025
Elle se dit «scandalisée par la censure du film et se dit prête à le projeter à l’auditorium du Conseil régional, lui aussi situé à Saint-Ouen» à une date choisie par les organisateurs.
Une polémique a éclaté suite à l’annulation de la projection du film «Dieu peut se défendre tout seul» par la salle Commune Image de Saint-Ouen. Le mouvement politique Printemps Républicain, un des organisateurs de l’évènement, a exprimé son mécontentement face à cette décision tardive. Le film-documentaire, inspiré du livre «Le droit d’emmerder Dieu» de Richard Maika, avocat de Charlie Hebdo, révèle les circonstances et le contenu de sa plaidoirie lors du procès des attentats de 2015.
Le Printemps Républicain a dénoncé l’annulation de la projection, estimant qu’elle a été annoncée trop tard, seulement quatre jours avant l’événement. Le mouvement a qualifié cette décision d’expression d’un «profond mépris pour le public» et les organisateurs. De son côté, la LICRA, également organisatrice, a condamné «une tendance inquiétante à censurer les messages universalistes et républicains».
Selon le communiqué de presse du Printemps Républicain, la direction de la salle aurait invoqué sa «charte d’accueil» interdisant les manifestations à caractère politique pour justifier l’annulation. Malgré les sollicitations, le cinéma n’a pas répondu. La Ville de Saint-Ouen a également réagi, exprimant son étonnement et son regret quant à la décision de Commune Image. Elle a toutefois affirmé ne pas avoir été informée des raisons de cette annulation.
La mairie s’est dite prête à soutenir les organisateurs en explorant d’autres salles de cinéma de la ville pour reprogrammer l’événement. Elle a assuré qu’aucune censure n’était pratiquée à Saint-Ouen. La présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s’est également scandalisée par la censure du film et s’est proposée de le projeter à l’auditorium du Conseil régional.
Cette annulation a suscité de vives réactions et soulevé des questions sur la liberté d’expression et la censure. Les organisateurs ont exprimé leur déception face à cette décision soudaine, mettant en lumière les enjeux liés à la diffusion de contenus sensibles et engagés. Cette controverse vous est expliquée.
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