Depuis le 1er octobre, l’absence d’accord politique sur les dépenses fédérales a bloqué une partie des services publics et ralenti la première économie mondiale. Cinq chiffres pour comprendre l’ampleur de la paralysie du pays. Cinq jours de paralysie du pays ont été atteints lors du plus long «shutdown» de l’histoire des Etats-Unis, le 10 novembre 2025.


Without a subscription. Depuis le 1er octobre, l’absence d’accord politique sur les dépenses fédérales a bloqué une partie des services publics et ralenti la première économie mondiale.

Concrètement, l’Etat ne peut ni payer certains de ses employés, ni financer ses agences dites non essentielles, comme les musées, parcs nationaux, services administratifs, contrôles de sécurité… Mais après plus de quarante jours de paralysie budgétaire, un frémissement est apparu au Congrès. Dimanche 9 novembre, huit sénateurs de l’opposition – sept démocrates et un indépendant – ont choisi de s’affranchir de la ligne de leur camp pour rallier la majorité républicaine. Ce sursaut a permis au Sénat d’adopter une loi de financement temporaire, premier signal tangible d’une possible sortie de crise. Le texte doit encore franchir l’obstacle de la Chambre des représentants avant d’atterrir sur le bureau de Donald Trump. S’il le signe, le plus long «shutdown» de l’histoire américaine touchera à sa fin. En savoir plus [ici](https://www.franceinfo.fr/monde/usa/shutdown-aux-etats-unis-cinq-chiffres-pour-comprendre-l-ampleur-de-la-paralysie-du-pays_7607753.html).

41 jours d’arrêt, un record historique
Entré dans son 41e jour lundi 10 novembre, le «shutdown» de 2025 est le plus long jamais enregistré depuis la création du système fédéral moderne en 1976. Le précédent record de 35 jours remonte à la période du 22 décembre 2018 au 25 janvier 2019, durant le premier mandat présidentiel de Donald Trump. A l’époque, le bras de fer portait sur le financement du mur à la frontière avec le Mexique, une promesse phare de campagne du président républicain. Cette fois, le désaccord porte sur les dépenses fédérales de santé : les républicains souhaitent limiter la prolongation de subventions temporaires intégrées à l’Obamacare, tandis que les démocrates veulent les pérenniser.

730 000 fonctionnaires privés de salaire
Selon le Bipartisan Policy Center, au moins 670 000 agents fédéraux ont été mis en congé sans solde. Dans le même temps, près de 730 000 autres militaires, contrôleurs aériens, douaniers ou personnels hospitaliers continuent de travailler sans percevoir de salaire. Ce qui a entraîné plus de 10 000 retards et près de 3 000 annulations de vols au cours de la seule journée du dimanche 9 novembre, selon les données du site FlightAware.com. A cela s’ajoute l’inquiétude née de la tentative de l’administration de licencier 4 000 fonctionnaires supplémentaires, avant qu’un juge fédéral ne bloque la mesure fin octobre. Derrière les chiffres, une réalité concrète : des foyers entiers privés de revenus, contraints de puiser dans leurs économies ou de contracter des crédits pour tenir jusqu’à la reprise.

Entre 7 et 15 milliards de dollars de pertes
L’impact financier de cette paralysie économique se chiffre désormais à plusieurs milliards. Le Congressional Budget Office (CBO) estime que chaque semaine de «shutdown» retire environ 0,4 point de croissance au produit intérieur brut américain. Le coût total pour le quatrième trimestre pourrait être compris entre 7 et 15 milliards de dollars, selon les projections compilées par Reuters. Cette perte résulte d’une double contraction : la baisse des dépenses publiques et la baisse de la consommation des ménages privés de revenus. Lors du précédent record, en 2019, trois milliards de dollars avaient été considérés comme irrémédiablement perdus, faute de reprise d’activité.

42 millions d’Américains en attente d’aide alimentaire
Le programme fédéral SNAP (programme d’aide nutritionnelle supplémentaire), qui verse chaque mois des allocations à 42 millions de bénéficiaires, se trouve actuellement au bord de la rupture. L’administration a été contrainte de débloquer 4,65 milliards de dollars d’un fonds d’urgence, après la décision d’un juge fédéral de l’Etat de Rhode Island, selon l’agence Reuters. Mais ce financement ne couvre qu’environ la moitié des versements de novembre. Face à ce risque, 25 Etats ont saisi la justice pour forcer Washington à garantir la continuité du programme. Une bataille juridique s’est donc engagée en parallèle du bras de fer politique.

79% de la population désapprouve l’action du Congrès
Symbole d’un système politique à bout de souffle, la défiance atteint un niveau rarement observé aux Etats-Unis. Selon le dernier sondage Gallup publié le 22 octobre, près de huit Américains sur dix jugent négativement l’action du Congrès, dominé par les républicains. Une chute de 11 points en un mois, alimentée par l’exaspération face à un blocage budgétaire sans fin. Même au sein du camp présidentiel, la lassitude s’installe : l’approbation du Congrès chez les électeurs républicains a plongé de 21 points, tandis que les indépendants se détournent eux aussi du pouvoir législatif. Ce chiffre résume à lui seul les effets politiques du plus long «shutdown» de l’histoire : une perte de confiance généralisée dans la capacité des institutions à gouverner. No subscription. Depuis le 1er octobre, le gouvernement américain est confronté à une paralysie budgétaire qui a entraîné des conséquences désastreuses pour de nombreux secteurs. Les employés de l’Etat ne sont pas payés, et les agences non essentielles telles que les musées, parcs nationaux, services administratifs et contrôles de sécurité ne reçoivent pas de financement.

Après plus de quarante jours de blocage, une lueur d’espoir est apparue au Congrès. Huit sénateurs de l’opposition ont choisi de se rallier à la majorité républicaine, permettant ainsi au Sénat d’adopter une loi de financement temporaire. Ce premier signe de progrès pourrait marquer la fin du plus long «shutdown» de l’histoire américaine, si le président Donald Trump signe le texte après son passage à la Chambre des représentants.

En attendant, le «shutdown» de 2025 est déjà entré dans son 41e jour, battant ainsi le record de 35 jours établi lors du premier mandat de Donald Trump. Cette fois, le désaccord entre les républicains et les démocrates porte sur les dépenses fédérales de santé, notamment sur la prolongation des subventions temporaires intégrées à l’Obamacare.

Les conséquences de cette paralysie budgétaire sont dévastatrices. Plus de 670 000 agents fédéraux ont été mis en congé sans solde, tandis que près de 730 000 autres continuent de travailler sans être rémunérés. Le secteur des transports aériens a été fortement perturbé, avec des milliers de retards et annulations de vols. De plus, le programme d’aide alimentaire SNAP est au bord de la rupture, mettant en péril des millions de bénéficiaires.

Sur le plan financier, le «shutdown» a déjà coûté des milliards de dollars à l’économie américaine. Chaque semaine de blocage entraîne une diminution de la croissance du PIB, avec des pertes estimées entre 7 et 15 milliards de dollars pour le quatrième trimestre. Les ménages privés de revenus sont contraints de puiser dans leurs économies ou de contracter des crédits pour survivre.

Face à cette crise, la confiance de la population envers le Congrès est en chute libre. Près de 79% des Américains désapprouvent l’action du législatif, témoignant de l’exaspération générale face à un blocage politique sans fin. Cette crise politique et économique met en lumière les failles du système politique américain et souligne la nécessité de trouver des solutions durables pour éviter de telles situations à l’avenir. Without subscription.

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