À l’Assemblée nationale, La France insoumise est de nouveau accusée de ‘banaliser l’antisémitisme’ après l’agression du rabbin à Orléans, dans le contexte où une marche silencieuse de soutien a lieu. Lors de la séance de questions au gouvernement, le député LR Jean-Pierre Taite a pointé du doigt les membres de La France insoumise pour leur responsabilité présumée dans cette banalisation. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a également exprimé des doutes quant à l’engagement républicain de ce groupe politique, les exhortant à condamner fermement tous les actes antisémites. La présidente du groupe à la FI, Mathilde Panot, a ensuite pris la parole pour dénoncer l’agression du rabbin d’Orléans, soulignant que l’antisémitisme et l’islamophobie attaquent les valeurs de la République. La France insoumise accusée de ‘banaliser l’antisémitisme’ après l’agression du rabbin à Orléans

La séance de questions au gouvernement a presque viré au procès de La France insoumise mardi après-midi, alors que les parlementaires et le gouvernement évoquaient l’agression du rabbin d’Orléans, samedi dernier.





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Temps de lecture : 2min



Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis à l'Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement, le 25 mars 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)
Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement, le 25 mars 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)

Alors qu’une marche silencieuse a lieu à Orléans mardi 25 mars, en soutien au rabbin agressé samedi, la séance de questions au gouvernement était bien agitée autour de cette question mardi après-midi. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné que lui et le Premier ministre ont appelé le rabbin pour l’assurer du soutien du gouvernement.

Dès la première question, le député LR Jean-Pierre Taite désigne ses collègues de la France insoumise, qui portent d’après lui une responsabilité directe dans la banalisation de l’antisémitisme. Le ministre de la Justice répond sur le même ton. «Il est vrai que certains dirigeants de la France insoumise ont de l’ambiguïté ou un problème avec l’antisémitisme, estime Gérald Darmanin. Nous attendons de la France insoumise qu’ils démontrent qu’ils sont dans le champ républicain, qu’ils condamnent tous les actes qui touchent les juifs de France et les juifs du monde».

Quelques minutes après, la présidente du groupe à la FI, Mathilde Panot, prend le micro. «Le racisme a encore frappé. Quand le poison de l’antisémitisme, de l’islamophobie se répand, c’est toute la République qui est attaquée. Samedi, le rabbin d’Orléans a été mordu, insulté, frappé devant son fils parce que juif.

Je souhaite exprimer tout notre soutien en sa faveur et saluer les membres du silence qui ont pris position pour le défendre.»

Une déclaration qui a agacé l’autre côté de l’hémicycle. Le Premier ministre, François Bayrou, l’a saluée tout en exprimant quelques réserves. «Ces paroles justes sont en contradiction avec un certain nombre d’attitudes, de propos, de publications, d’affiches [LFI a été accusé de reprendre l’iconographie antisémite des années 30 dans une campagne d’affiches contre l’extrême-droite] qui vont à l’encontre de ce que vous affirmez.»

Le Premier ministre est resté calme, contrairement à sa ministre chargée des discriminations, Aurore Bergé. «Honte à un parti et à Jean-Luc Mélenchon, qui considèrent que l’antisémitisme est résiduel alors qu’ils le ramènent à un niveau structurel.» Les élus d’extrême gauche ont secoué la tête en désignant le RN du doigt, tandis que la ministre rappelait un chiffre de 1 570 actes antisémites répertoriés en 2024.

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La séance de questions au gouvernement a presque viré au procès de La France insoumise mardi après-midi, alors que les parlementaires et le gouvernement évoquaient l’agression du rabbin d’Orléans, samedi dernier.



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Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis à l'Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement, le 25 mars 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)

Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement, le 25 mars 2025. (BERTRAND GUAY / AFP) – Photo credit: BERTRAND GUAY / AFP

Alors qu’une marche silencieuse a lieu à Orléans mardi 25 mars, en soutien au rabbin agressé samedi, la séance de questions au gouvernement était bien agitée autour de cette question mardi après-midi. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné que lui et le Premier ministre ont appelé le rabbin pour l’assurer du soutien du gouvernement.

Dès la première question, le député LR Jean-Pierre Taite désigne ses collègues de la France insoumise, qui portent d’après lui une responsabilité directe dans la banalisation de l’antisémitisme. Le ministre de la Justice répond sur le même ton. «Il est vrai que certains dirigeants de la France insoumise ont de l’ambiguïté ou un problème avec l’antisémitisme, estime Gérald Darmanin. Nous attendons de la France insoumise qu’ils démontrent qu’ils sont dans le champ républicain, qu’ils condamnent tous les actes qui touchent les juifs de France et les juifs du monde».

Quelques minutes après, la présidente du groupe à la FI, Mathilde Panot, prend le micro. «Le racisme a encore frappé. Quand le poison de l’antisémitisme, de l’islamophobie se répand, c’est toute la République qui est attaquée. Samedi, le rabbin d’Orléans a été mordu, insulté, frappé devant son fils parce que juif.

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