Après un peu plus de dix heures de délibéré, la cour d’assises spéciale de Paris a livré son verdict. Le principal accusé, Mehdi Nemmouche, est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, a annoncé le président, vendredi 21 mars. Les réquisitions du parquet antiterroriste ont donc été suivies à la lettre pour celui qui purge déjà une peine de réclusion à la perpétuité pour l’attentat du musée juif de Bruxelles, où il avait abattu quatre personnes en 2014. Depuis son box, il a reçu «sans ciller» l’annonce de cette peine, a rapporté sur X une journaliste de franceinfo présente sur place. Son avocat a déclaré qu’il dévoilera «dans dix jours», soit au bout du délai légal, si son client fait appel ou non de sa condamnation.
Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, où il avait abattu quatre personnes.
Les journalistes français viennent d’être libérés des geôles du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, où ils ont enduré des mois de souffrance en tant que 25 otages occidentaux au total, dont plusieurs ont été exécutés devant les caméras pour des vidéos de propagande qui ont fait le tour du monde.
«Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal», a réagi Nicolas Hénin après le verdict. «C’est vraiment fort qu’ils aient associé l’ensemble des Syriens, qui ont vécu à la fois l’écrasement de Bachar al-Assad et la folie de Daesh», a salué Didier François. Les avocats de ce dernier ont tenu à saluer «un procès hors norme tenu d’une main de maître par un président remarquable» dans un communiqué. «C’est une victoire, celle de la démocratie sur l’horreur [du groupe] Etat islamique», a également déclaré Jean Tamalet sur franceinfo. Concernant la peine prononcée contre Mehdi Nemmouche, «il est renvoyé à sa place», a estimé l’avocat, qui a cependant souligné «qu’on ne peut pas se satisfaire quand on a une décision qui envoie des gens pour le restant de leurs jours ou quasiment derrière les barreaux».
Le coaccusé de Mehdi Nemmouche, Abdelmalek Tanem, 35 ans, que les ex-otages n’ont pas reconnu, a écopé d’une peine de 22 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers, la cour estimant qu’il avait également été l’un de leurs geôliers. La cour a également ordonné la prison à vie pour deux accusés présumés morts : Oussama Atar, déjà condamné à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13-Novembre, qui «supervisait personnellement la gestion des otages» selon l’accusation, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers. Enfin, une peine de 20 ans, le maximum dans son cas, a été prononcée à l’encontre du Syrien Kais Al Abdallah, 41 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 du groupe EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français. Il écope d’une interdiction définitive du territoire national.
Les réquisitions ont été suivies à la lettre par la cour d’assises spéciale de Paris. Avant de se retirer pour délibérer, Mehdi Nemmouche avait déclaré qu’il était un terroriste et qu’il ne s’excuserait jamais. Les journalistes français ont été libérés des geôles du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, après avoir été retenus en otage pendant des mois aux côtés de 25 otages occidentaux. Certains de ces otages ont été exécutés devant les caméras pour des vidéos de propagande qui ont choqué le monde entier.
Nicolas Hénin a réagi au verdict en soulignant qu'»Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal». Didier François a salué le fait que les Syriens, qui ont souffert à la fois sous le régime de Bachar al-Assad et sous Daesh, aient été associés à cette victoire. Les avocats de Didier François ont qualifié le procès de «hors norme» et ont salué le président de la cour pour sa gestion remarquable. Jean Tamalet a souligné que cette victoire était celle de la démocratie sur l’horreur de l’Etat islamique.
Mehdi Nemmouche a été condamné à une peine de prison à vie, tandis que son coaccusé, Abdelmalek Tanem, a écopé de 22 ans de réclusion criminelle. Deux autres accusés présumés morts, Oussama Atar et Salim Benghalem, ont également été condamnés à la prison à vie. Kais Al Abdallah, identifié comme l’ancien numéro 2 du groupe EI à Raqqa, a été condamné à 20 ans de prison avec interdiction définitive du territoire national.
La cour d’assises spéciale de Paris a suivi les réquisitions à la lettre, prononçant des peines sévères contre les responsables de la captivité des otages. Avant de se retirer pour délibérer, Mehdi Nemmouche avait déclaré qu’il était un terroriste et qu’il ne s’excuserait jamais.
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