Avec le nouveau Premier ministre, l’Union européenne espère renforcer ses liens économiques et diplomatiques face à Donald Trump. Le Canada de Mark Carney met fin à l’ancienne relation avec les États-Unis, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’UE. Emmanuel Macron évoque la solidarité à venir, tandis que la présidente de la Commission européenne voit un renforcement des liens avec le Canada, favorisant le multilatéralisme et le commerce. Avec le nouveau Premier ministre, l’Union européenne espère renforcer ses liens économiques et diplomatiques face à Donald Trump. L’agressivité du président américain envers le Canada a poussé le candidat le plus favorable aux liens avec l’UE à prendre les rênes du pays. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, a exprimé ses inquiétudes liées au Brexit par le passé. Depuis qu’il a succédé à Justin Trudeau en mars, il a rompu avec la tradition des Premiers ministres canadiens en choisissant de ne pas se rendre à Washington pour son premier voyage officiel, préférant visiter Paris et Londres à la place. Le besoin de nouveaux débouchés, en particulier en Europe, se fait ressentir pour le Premier ministre canadien, alors que la relation avec les États-Unis se dégrade. Pour l’Union européenne, l’élection de Mark Carney pourrait marquer un renouveau de l’Accord économique et commercial global avec le Canada (CETA), qui n’est pas encore entièrement ratifié par tous les pays de l’UE. Bien que l’idée d’une adhésion du Canada à l’Union européenne ait été évoquée outre-Atlantique, elle n’est pas encore sérieusement envisagée pour le moment.