C’est une véritable loterie insupportable de savoir si on va mettre 5 heures ou 20 heures de plus pour rejoindre Paris. Un voyage stressant en train vers Paris avec des retards fréquents

On Tuesday, April 15, users and elected officials will depart from Clermont-Ferrand and Toulouse towards Paris on two «trains of anger.» An unprecedented mobilization to demand more investments for these struggling lines.

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On Tuesday, April 15, two «trains of anger» will depart from Clermont-Ferrand and Toulouse towards Paris. On board, hundreds of users and local elected officials. Economic, cultural, tourist, and sports actors, committed citizens, representatives of associations will also be present. They demand more investments for these two struggling lines. In the evening, a delegation is expected to be received at the Ministry of Transport. This mobilization comes a few days after the visit to Clermont-Ferrand by Philippe Tabarot, Minister of Transport. Stéphanie Picard, spokesperson for the Usagers du train Clermont-Paris collective, will of course be part of the journey: «We have brought together elected officials, users, the economic world. We decided to join forces, with one voice, to go to Paris and show that we are alive and doing great things. To continue doing so, we need a functioning train. There are encouraging prospects with the arrival of the Oxygène trains and a small modernization program, but that may not be enough. What interests us is to talk about post-2027. We cannot be content with these new trains. That will not solve all the problems«.

She mentions one of the objectives of these «trains of anger»: «We will present a white paper to the government outlining the wishes for the Clermont-Paris and POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) lines. We have two main objectives: robustness and a significant reduction in travel time«. Stéphanie Picard will defend the idea of freezing fares until 2028. For her, the question of travel time is essential: «The Minister announced a reduction in travel time of 20 or 30 minutes but we do not have the reference time. I want an objective travel time. We believe a 2h30 journey is possible. Today it takes 3h16. We would like to have clarifications during our meeting on Tuesday in Paris«.

Among the many elected officials mobilized this Tuesday, Olivier Bianchi, mayor (PS) of Clermont-Ferrand. He believes: «Despite meetings and commitments, the situation on the line has improved relatively little. Users have said we need to maintain pressure to show that we are mobilized and say that it is a real issue. It is interesting to coordinate with the POLT line. We will be received at the ministry, which will allow us to voice our grievances«. The mayor emphasizes that the priority remains the security of schedules: «There will be battles over travel times, over possible improvements but schedules must be secured. This means that the deadlines for track upgrades and fencing must be met. The new Oxygène trains need to arrive. We cannot have another delay. That would be unacceptable«.

Olivier Bianchi emphasizes the need to mobilize for the Clermont-Paris line: «This line is a major handicap for our region. The railway issue, like the aviation issue, is the last stumbling block for our region. Our metropolis is growing demographically, doing relatively well economically, but is currently subject to this tension. When you want to bring in academics, business leaders, decision-makers, it’s difficult to get them here. For all regular users, it’s an unbearable lottery to know if we will take 5 hours or 20 hours longer. We pay for political decisions made by governments of all stripes, who wanted to prioritize the TGV«. The socialist elected official is cautious: «A 2h30 journey seems difficult in the current state. It’s a goal we can set for ourselves. A journey in less than 3 hours would completely change the geographical mental representation of our link to the capital. We are too far away«.

The mobilization this Tuesday goes beyond political divides. Frédéric Aguilera, mayor (LR) of Vichy and vice-president of the Auvergne-Rhône-Alpes Regional Council in charge of transport, will also make the trip: «We are not satisfied with the service on this line. Historically, the State has abandoned this line between Clermont-Ferrand and Paris. Certainly, there are investments to catch up on the line and on the change of equipment. Le ministre a annoncé la nécessité de se concentrer sur l’après 2027, ce qui est une bonne nouvelle. Il est crucial de maintenir une pression au niveau national pour sensibiliser tous les décideurs publics. Il est essentiel de mener une bataille médiatique et politique pour que ce dossier reste une priorité.

L’élu souligne les conséquences quotidiennes d’une ligne en difficulté : «Il s’agit d’un train source d’anxiété. Nous voyons des chefs d’entreprises prendre la voiture pour se rendre à Paris, ce qui va à l’encontre des logiques de report modal que nous voulons promouvoir. Cela nuit également à l’image de notre territoire, notamment pour les touristes. Si nous voulons promouvoir les courts séjours à Vichy, il est contre-productif d’avoir des retards lors d’opérations promotionnelles les week-ends». Frédéric Aguilera conclut : «La priorité absolue est de sécuriser cette ligne pour garantir l’absence de retards. Un trajet en 2h30 doit être notre objectif. Si nous pouvons gagner 15 à 20 minutes, ce serait déjà une avancée, mais c’est l’étude qui doit le démontrer».

Vendredi 11 avril, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a lui-même reconnu «une qualité de service qui n’est pas à la hauteur». Il a annoncé un «geste tarifaire» à Clermont-Ferrand : la vente de 10 000 billets à 19 euros en juin, une réduction de 10% sur les abonnements et la généralisation du remboursement à 200% en cas de retard de plus de trois heures.

Mardi 15 avril, des usagers et des élus partiront de Clermont-Ferrand et de Toulouse en direction de Paris à bord de deux «trains de la colère» pour exiger plus d’investissements pour ces lignes en difficulté. Une mobilisation inédite qui réunit divers acteurs et qui sera suivie d’une réception au ministère des Transports. Le maire rappelle que la priorité absolue est la sécurisation des horaires : “Il y aura des combats sur les durées de trajet, sur les améliorations possibles mais il faut sécuriser les horaires. Cela veut dire que les délais sur les aménagements de voies et les grillages doivent être tenus. Il faut que les nouvelles rames Oxygène arrivent. On ne pourra pas avoir un nouveau report. Cela serait inacceptable”.

Olivier Bianchi insiste sur la nécessité de se mobiliser pour la ligne Clermont-Paris : “Cette ligne est un grand handicap pour notre territoire. La question ferroviaire comme la question aérienne sont les derniers boulets pour notre territoire. Notre métropole grandit démographiquement, se porte plutôt bien économiquement mais elle est aujourd’hui soumise à cette tension. Quand vous voulez faire venir des universitaires, des chefs d’entreprises, des décideurs, c’est difficile de les avoir. Pour tous les utilisateurs réguliers, c’est une loterie insupportable de savoir si on va mettre 5 heures ou 20 heures de plus. On paie des décisions politiques portées par des gouvernements de tous les bords, qui ont voulu privilégier le tout TGV”. L’élu socialiste se montre prudent : “Un trajet en 2h30 me paraît difficile en l’état actuel. C’est un objectif qu’on peut s’assigner. Un trajet en moins de 3 heures changerait complètement la représentation géographique mentale de notre lien à la capitale. On est trop éloignés”.

La mobilisation de ce mardi dépasse les clivages politiques. Frédéric Aguilera, maire (LR) de Vichy et vice-président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes en charge des transports, fera lui aussi le déplacement : “On n’est pas satisfaits du service sur cette ligne. L’État a historiquement abandonné cette ligne entre Clermont-Ferrand et Paris. Certes il y a des investissements pour rattraper le retard sur la ligne et sur le changement du matériel. Le ministre a annoncé qu’il fallait travailler sur le post 2027 et c’est une bonne nouvelle. On se doit de maintenir une pression au niveau national pour sensibiliser tous les décideurs publics. Il faut que l’on se batte médiatiquement et politiquement pour que ce dossier reste sur le haut de la pile”.

L’élu évoque les conséquences au quotidien d’une ligne en souffrance : “C’est un train qui est anxiogène. On voit des chefs d’entreprises qui prennent la voiture pour aller à Paris, ce qui est complètement contraire aux logiques que l’on veut développer en termes de report modal. Il y a aussi l’image que cela renvoie sur notre territoire, aussi pour les touristes. Quand on veut promouvoir le court séjour à Vichy, imaginez qu’on fasse une opération promotionnelle et que cela tombe le week-end d’un grand retard, c’est contre-productif à souhait”. Frédéric Aguilera conclut : “La grande priorité est de surtout sécuriser cette ligne pour s’assurer qu’il n’y ait plus de retards. Un trajet en 2h30 doit être la cible. Si on arrive à gagner 15 à 20 minutes, ce serait déjà bien mais c’est l’étude qui doit nous le démontrer”.

Vendredi 11 avril, le ministre des Transports, Philippe Tabarot a lui-même reconnu «une qualité de service qui n’est pas à la hauteur». Il a annoncé à Clermont-Ferrand un «geste tarifaire» : 10 000 billets à 19 euros en vente en juin, 10 % de réduction sur les abonnements et la généralisation du remboursement à 200 % au-delà de trois heures de retard. Stéphanie Picard, porte-parole du collectif des Usagers du train Clermont-Paris, participera au voyage pour exprimer un message fort : «Nous nous unissons en tant qu’élus, usagers et acteurs économiques pour montrer notre vitalité et nos réalisations remarquables. Pour continuer sur cette lancée, nous avons besoin d’un train fonctionnel. Malgré les perspectives positives avec les nouveaux trains Oxygène et les projets de modernisation, cela ne suffira pas. Ce qui nous importe, c’est l’après 2027. Nous ne pouvons pas nous contenter de ces améliorations. Cela ne résoudra pas tous les problèmes.» Can you please rephrase this?

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