Cinq syndicalistes de La Poste condamnés pour dégradations et violations de domicile

Cinq syndicalistes de La Poste ont été condamnés ce jeudi par le tribunal de Paris pour dégradations et/ou violations de domicile après s’être introduits au siège de l’entreprise en 2014 dans le cadre d’un mouvement social.

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Onze ans après les faits, les cinq syndicalistes de Sud Poste 92 ont été reconnus coupables de dégradations et doivent verser des amendes allant de 500 à 800 euros.

Quatre d’entre eux sont aussi condamnés pour des faits de violations de domicile, dont Gaël Quirante, chef de file de Sud Poste 92, qui est aussi condamné à six mois de prison avec sursis pour des faits de violences volontaires sur l’ancienne responsable de sécurité du site d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

En février 2014, en plein conflit social avec la direction de La Poste, plusieurs syndicalistes qui réclamaient les embauches en CDI des intérimaires, ont pénétré à deux reprises au sein du siège de l’entreprise, entraînant deux plaintes, de la part d’une responsable de la sécurité du site et de La Poste elle-même.

Les avocats des syndicalistes ont annoncé qu’ils allaient faire appel. «Nous trouvons que le procès n’a pas été équitable et qu’il n’a été mené qu’avec les pièces apportées par La Poste«, a réagi l’avocate de quatre d’entre eux, Camille Souleil-Balducci, dénonçant aussi un délai d’instruction «pas raisonnable».

De son côté, La Poste a salué cette décision qui «confirme que le statut de représentant syndical et le droit de grève doivent s’exercer dans un cadre légal, comme La Poste le demandait«. Pour elle, l’introduction par la force dans le siège social du groupe constitue bien «une violation de domicile«.

The lawyer for four of them, Camille Souleil-Balducci, reacted, stating, «We believe that the trial was not fair and was conducted only with the evidence provided by La Poste, also denouncing an unreasonable investigation period.»

On the other hand, La Poste welcomed this decision, stating, «confirms that the status of union representative and the right to strike must be exercised within a legal framework, as La Poste requested.» According to La Poste, the forced entry into the company’s headquarters does indeed constitute «a violation of domicile.»

Five unionists from La Poste were sentenced on Thursday by the Paris court for damages and/or violations of domicile after entering the company’s headquarters in 2014 during a social movement.

Eleven years after the events, the five unionists from Sud Poste 92 were found guilty of damages and must pay fines ranging from 500 to 800 euros. Four of them were also convicted of violations of domicile, including Gaël Quirante, the leader of Sud Poste 92, who was also sentenced to six months of suspended prison for acts of voluntary violence against the former security manager of the Issy-les-Moulineaux site (Hauts-de-Seine).

In February 2014, amid a social conflict with La Poste’s management, several unionists demanding the hiring of temporary workers as permanent employees entered the company’s headquarters twice, leading to two complaints from the security manager of the site and La Poste itself.

The unionists’ lawyers announced that they would appeal.

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