«On appelle à un sursaut, un réveil», a expliqué Amal Bentounsi, une des militantes à l’initiative de la marche, qui doit partir à 14 heures de la place de la Bastille, à Paris.

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Sofia Tizaoui, secrétaire syndicale de l’Union syndicale lycéenne et à l’initiative de la mobilisation, affirme qu’il est essentiel que tout le monde participe au combat pour protéger les musulmans de France contre la banalisation de l’islamophobie. Elle appelle à la mobilisation de toute la population française, pas seulement des musulmans. Des personnalités et collectifs d’autres cultes, tels que le collectif juif décolonial Tsedek ou encore le rabbin Gabriel Hagai, ont également signé l’appel à la mobilisation.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a déclaré que les insoumis seraient évidemment mobilisés dimanche, car l’islamophobie tue. Des personnalités de différents horizons, comme l’autrice Annie Ernaux, l’actrice Adèle Haenel ou encore l’humoriste Waly Dia, sont également signataires d’une tribune parue le 5 mai dans le magazine Politis, appelant à se mobiliser dimanche.

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MIGUEL MEDINA / AFP is the attribution for the photo. Des organisations et personnalités appellent à une marche dimanche 11 mai à Paris pour dénoncer «la progression de l’islamophobie en France» et rendre hommage à Aboubakar Cissé, jeune homme tué dans une mosquée du Gard le 25 avril dernier. Le suspect a été mis examen, vendredi, pour «assassinat à raison de la race ou de la religion» et incarcéré.
«On appelle à un sursaut, un réveil», a expliqué Amal Bentounsi, une des militantes à l’initiative de la marche, qui partira à 14 heures de la place de la Bastille. Fondatrice du collectif Urgence notre police assassine, elle dénonce le «déni des représentants politiques» face aux actes de haine contre la communauté musulmane.
Yassine Benyettou, secrétaire national du collectif RED Jeunes et coorganisateur de la marche, déplore de son côté «une peur constante» qui grandit au sein de la communauté musulmane, estimant que la «parole décomplexée» d’une partie de la classe politique alimente un climat antimusulman dans le pays, et «porte atteinte à la sécurité d’une partie de la population française».
Les organisateurs de la marche appellent l’ensemble des forces politiques, religieuses et de la société civile à s’unir pour lutter contre le racisme antimusulman.
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