«Il faut que les Russes disent oui» à une trêve de trente jours, a déclaré le président français, qui se rendra samedi à Kiev.
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Emmanuel Macron a déclaré vendredi 9 mai vouloir aboutir «dans les prochaines heures et les prochains jours» à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu en Ukraine. «Il faut que les Russes disent oui. Pas trois jours pour amuser la galerie, si je puis dire, pour entourer le 9 mai et faire la parade. Non, 30 jours», a déclaré le président français à la chaîne polonaise Telewizja Polska, en référence à la trêve du 8 au 10 mai ordonnée par Vladimir Poutine, à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.
Le chef de l’Etat français souhaite que cette trêve soit assortie de «sanctions économiques massives» si elle est «trahie par l’une des parties». Le Royaume-Uni, la France et les pays du nord de l’Europe ont annoncé vendredi soutenir la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours en Ukraine avancée par le président américain Donald Trump.
Les dirigeants européens soutenant militairement Kiev et prêts à garantir sa sécurité après la conclusion de la paix doivent se réunir samedi, en partie en Ukraine.
Ces déclarations interviennent alors qu’Emmanuel Macron se rendra à Kiev samedi avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer, le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, et le Premier ministre polonais, Donald Tusk. Les quatre dirigeants réaffirmeront le soutien de leurs pays à l’Ukraine.
Emmanuel Macron a évoqué des possibles concessions territoriales une fois un cessez-le-feu consolidé, dans le cadre de négociations pour une «paix robuste et durable». Il a souligné que ce cessez-le-feu devrait permettre des discussions entre les Russes et les Ukrainiens sur des questions territoriales sensibles, telles que certaines villes, les centrales nucléaires, et les garanties de sécurité.
La Russie revendique l’annexion de quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine (Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporijjia) et de la péninsule de Crimée, annexée en 2014. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, appelle de son côté à ne pas faire de «cadeau» de territoire à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre. Emmanuel Macron, the President of France, expressed his desire on Friday, May 9th, to reach a common American-European plan for a ceasefire in Ukraine in the coming hours and days. He emphasized the need for the Russians to agree to a 30-day ceasefire, rather than a superficial truce around the commemoration of the victory over Nazi Germany. Macron also called for the ceasefire to be accompanied by «massive economic sanctions» if any party were to violate it.
The United Kingdom, France, and northern European countries announced their support for President Donald Trump’s proposal for an unconditional 30-day ceasefire in Ukraine. European leaders backing Ukraine militarily and ready to provide security guarantees after peace is achieved are set to meet on Saturday, partly in Ukraine.
In light of these developments, Macron will visit Kiev on Saturday alongside the British Prime Minister, the new German Chancellor, and the Polish Prime Minister to reaffirm their countries’ support for Ukraine. Macron also mentioned the possibility of territorial concessions once a ceasefire is established, as part of negotiations for a «robust and lasting peace.»
The conflict in Ukraine stems from Russia’s annexation of regions in the south and east of Ukraine, including Donetsk, Luhansk, Kherson, Zaporizhzhia, and the Crimean Peninsula in 2014. Ukrainian President Zelensky has been adamant about not conceding any territory to Putin to end the war.
Overall, Macron’s efforts to broker a ceasefire and pave the way for peace negotiations in Ukraine demonstrate a commitment to resolving the conflict and securing the region’s stability. The international community’s support for a ceasefire and the prospect of sanctions in case of violations underscore the seriousness of the situation and the need for a diplomatic resolution. Emmanuel Macron a déclaré vendredi 9 mai vouloir aboutir «dans les prochaines heures et les prochains jours» à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu en Ukraine. «Il faut que les Russes disent oui. Pas trois jours pour amuser la galerie, si je puis dire, pour entourer le 9 mai et faire la parade. Non, 30 jours», a déclaré le président français à la chaîne polonaise Telewizja Polska, en référence à la trêve du 8 au 10 mai ordonnée par Vladimir Poutine, à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.
Le chef de l’Etat français souhaite que cette trêve soit assortie de «sanctions économiques massives» si elle est «trahie par l’une des parties». Le Royaume-Uni, la France et les pays du nord de l’Europe ont annoncé vendredi soutenir la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours en Ukraine avancée par le président américain Donald Trump.
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