Mercredi 30 avril, un membre du personnel du Nouvel hôpital civil de Strasbourg a tenu des propos racistes à l’égard de la famille des trois fillettes mortes dans un incendie. Une enquête administrative a été ouverte, et la maire de Strasbourg a exprimé sa «colère».
«Il y a une mosquée ici ou quoi ?» Cette phrase, prononcée par un membre du personnel du Nouvel hôpital civil à Strasbourg alors que circulait la famille de trois fillettes décédées dans un incendie, dont plusieurs femmes voilées, a été enregistrée en vidéo et largement diffusée sur les réseaux sociaux depuis le mercredi 30 avril. Depuis, la polémique a enflé notamment après un article d’Actu Strasbourg, l’hôpital a ouvert une enquête administrative, et la maire de Strasbourg a réagi ce vendredi 2 mai.
«J’ai pris connaissance avec consternation et colère d’une vidéo dans laquelle des propos à caractère islamophobe, raciste et xénophobe ont été tenus, alors que la famille sa rendait à la chambre mortuaire de l’Hôpital universitaire», a écrit Jeanne Barseghian dans une publication sur Facebook.
L’édile, également présidente du conseil de surveillance des hôpitaux universitaires, reconnaît plus loin que ces paroles sont «indignes du service public» et assure qu’elle sera «particulièrement vigilante à ce que les suites nécessaires, tant internes que judiciaires, soient pleinement assumées«.
L’affaire a été largement relayée dans les médias turcs, qui ont beaucoup couvert l’incendie tragique de Brumath. Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, la télévision turque était même présente ce jeudi 1er mai à la première funéraire organisée à la mosquée en hommage aux trois enfants décédés.
«Ce n’était pas de l’humour. Pas de l’ironie. C’était une provocation. Une attaque claire adressée à des personnes en deuil à cause de leur religion«, a écrit sur Facebook Eyup Sahin, président du mouvement islamique turc Millî Görüs.
Toujours sur Facebook, Osman Tutan, qui se présente comme le grand-père des fillettes mortes dans l’incendie, a pris soin de préciser que l’accueil du personnel de l’hôpital avait été très correct mis à part cet incident. «Tous les médecins ont pleuré avec nous. Ils nous ont aidés, ils nous ont accueillis. L’hôpital civil, ainsi que toute la hiérarchie médicale, a été présent pour nous soutenir dans cette épreuve, sauf une personne qui a dit des choses…»
Cette polémique intervient à peine quelques jours après le drame qui a secoué Brumath et toute l’Alsace. Deux filles, âgées de 10 et 12 ans, sont mortes samedi 26 avril pendant leur transfert à l’hôpital après l’incendie de leur maison dans le quartier de la Grafenbourg. La troisième fillette, âgée de 6 ans, est décédée lundi alors qu’elle était au service de réanimation de l’hôpital depuis le drame.
Une cagnotte en ligne a été lancée pour soutenir les proches de la famille endeuillée, et désormais victime de racisme.
Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, la télévision turque était même présente ce jeudi 1er mai à la première funéraire organisée à la mosquée en hommage aux trois enfants décédés. «Ce n’était pas de l’humour. Pas de l’ironie. C’était une provocation. Une attaque claire adressée à des personnes en deuil à cause de leur religion«, a écrit sur Facebook Eyup Sahin, président du mouvement islamique turc Millî Görüs.
Toujours sur Facebook, Osman Tutan, qui se présente comme le grand-père des fillettes mortes dans l’incendie, a pris soin de préciser que l’accueil du personnel de l’hôpital avait été très correct mis à part cet incident. «Tous les médecins ont pleuré avec nous. Ils nous ont aidés, ils nous ont accueillis. L’hôpital civil, ainsi que toute la hiérarchie médicale, a été présent pour nous soutenir dans cette épreuve, sauf une personne qui a dit des choses…«. Cette polémique intervient à peine quelques jours après le drame qui a secoué Brumath et toute l’Alsace.
Deux filles, âgées de 10 et 12 ans, sont mortes samedi 26 avril pendant leur transfert à l’hôpital après l’incendie de leur maison dans le quartier de la Grafenbourg. La troisième fillette, âgée de 6 ans, est décédée lundi alors qu’elle était au service de réanimation de l’hôpital depuis le drame. Une cagnotte en ligne a été lancée pour soutenir les proches de la famille endeuillée, désormais victime de racisme.
La réaction de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a été ferme et dénonciatrice des propos islamophobes, racistes et xénophobes tenus par le membre du personnel de l’hôpital. Elle a également assuré une vigilance particulière pour que des mesures internes et judiciaires soient prises pour punir cet acte irrespectueux.
Cette affaire a suscité une large couverture médiatique en Turquie, notamment en lien avec l’incendie tragique de Brumath. La réaction de la communauté musulmane turque a été unanime pour condamner cette attaque contre des personnes en deuil de leur religion. Eyup Sahin, président du mouvement islamique turc Millî Görüs, a qualifié ces propos de provocation claire et d’attaque directe envers les personnes affectées par la tragédie.
En conclusion, cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser et d’éduquer sur le respect, la tolérance et la dignité envers les personnes en deuil, quelles que soient leurs croyances religieuses. Les autorités locales et la société civile doivent rester vigilantes pour lutter contre tout acte de discrimination, de racisme ou d’islamophobie, afin de construire une société plus juste et solidaire. According to the latest news from the Dernières Nouvelles d’Alsace, Turkish television was even present on Thursday, May 1st at the first funeral organized at the mosque in tribute to the three deceased children.
«This was not humor. Not irony. It was a provocation. A clear attack aimed at grieving people because of their religion,» wrote Eyup Sahin, president of the Turkish Islamic movement Millî Görüs, on Facebook.
Also on Facebook, Osman Tutan, who identifies himself as the grandfather of the girls who died in the fire, took care to point out that the hospital staff’s welcome was very respectful except for this incident. «All the doctors cried with us. They helped us, they welcomed us. The public hospital, as well as all the medical hierarchy, was there to support us in this ordeal, except for one person who said things…»
This controversy comes just a few days after the tragedy that shook Brumath and all of Alsace. Two girls, aged 10 and 12, died on Saturday, April 26 during their transfer to the hospital after the fire at their home in the Grafenbourg neighborhood. The third girl, aged 6, died on Monday while in the hospital’s intensive care unit since the tragedy.
An online fundraiser has been launched to support the relatives of the grieving family, who are now also victims of racism.
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