Je pense que nous sommes tous très inquiets à propos de notre démocratie aux États-Unis. Je pense que nous sommes tous très préoccupés par notre démocratie aux États-Unis.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=4z2DtNW79sQ[/embed]

Bruce Springsteen is the exceptional and exclusive guest of Le Monde d’Elodie for his three concerts in France, on May 24 and 27 in Lille and on May 31 in Marseille. Episode 4: his commitment to social justice, symbolized by the song «Streets of Philadelphia».


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Bruce Springsteen, lors d’un meeting en faveur de Kamala Harris, en Géorgie, le 24 octobre 2024. (DREW ANGERER / AFP)

In the documentary Road Diary Bruce Springsteen and the E Street Band, on Disney+, we discover more of the smile, the frank humor, the fervor, and the sacred fire that has burned in Bruce Springsteen for six decades. He is a creator of emotions and a voice. His first commitment was born when he decided to fight against nuclear energy in 1979, for the concert No Nukes.

franceinfo: You have always been involved in various causes and you wrote your song Streets of Philadelphia at the request of director Jonathan Demme to illustrate his film Philadelphia, which supported the LGBTQ+ community and advocated for united action against AIDS. What does this word «commitment» mean to you?

Bruce Springsteen: For me, rock’n’roll by nature is a force of freedom that liberates the body and the mind. By extension, it becomes a political act. Even when I was very young, when I was a teenager, I was already committed to ending the Vietnam War, and for me, it was something completely natural.

«When we started to achieve success, it became quite natural to me that I could use this success to advocate for a number of causes, such as freedom and social justice.»

Bruce Springsteen

to franceinfo

I participated in a number of causes quite naturally, and it was a very natural extension of the music, lyrics, and subjects I talked about in the songs. It’s part of the conversation I have during concerts when I’m in front of my audience.

One artist in particular has always accompanied you, Woody Guthrie. He is one of the iconic figures of the homeless, and he has greatly influenced Bob Dylan and Joan Baez. His slogan, when he raised his guitar, was: «This machine kills fascists». What does this phrase evoke for you in 2025?

Today, it’s particularly important! You know, it’s very tough in the United States right now. We are living in an absolutely critical time in our history. Back then, I listened to popular music, I listened to rock’n’roll, and as I got older, I sought to try to find answers to adult questions. That’s why I tried to find someone who talked about these adult questions but at the same time had an idea of what needed to be done, who wanted to take action. Woody was indeed a very important influence and he continues to influence me greatly today.

In 1980, according to German historians, you were one of those who sparked awareness and the fall of the wall after your concert in East Berlin, in front of 300,000 people. Are you sad and worried about the current dramatic world situation? Are you afraid?

Both! In the United States, the situation is complex today, and I think we are all very concerned about our democracy.

Je ne m’attendais pas à me retrouver un jour, en 2025, assis devant vous, à discuter de ce genre de préoccupations.

Bruce Springsteen, dans une interview pour franceinfo, a déclaré : «Les choses évoluent rapidement et de nombreux artistes travaillent dur aujourd’hui pour défendre la démocratie en Amérique.»

J’aimerais aborder le titre «Streets of Philadelphia» et comprendre son importance dans votre répertoire.

C’est une chanson que je n’aurais probablement pas écrite si le réalisateur Jonathan Demme ne me l’avait pas demandé. Elle a été écrite au début des années 90 pour son film sur la communauté gay et la lutte contre le sida. C’était une période de grands changements sociaux et cette chanson a peut-être contribué à faire avancer le débat. C’est un titre que j’apprécie beaucoup et j’espère qu’il a eu un impact positif. Lorsque j’étais jeune, même à l’adolescence, j’étais déjà impliqué dans la lutte pour mettre fin à la guerre au Vietnam. Pour moi, c’était un engagement naturel. J’ai toujours pensé que je pouvais utiliser ma notoriété pour défendre des causes telles que la liberté et la justice sociale. Cela s’est intégré naturellement dans ma musique, mes paroles et les sujets que j’aborde dans mes chansons. C’est une partie essentielle de la conversation que j’ai avec mon public lors de mes concerts.

Woody Guthrie a toujours été une influence majeure pour moi. Sa devise «This machine kills fascists» résonne encore aujourd’hui en 2025. Nous vivons une période critique de l’histoire des États-Unis, et il est crucial de rester engagé et de lutter pour la démocratie. Les artistes jouent un rôle essentiel dans cette lutte et doivent continuer à se battre pour préserver nos valeurs.

En 1980, mon concert à Berlin-Est a été cité comme un élément déclencheur de la prise de conscience qui a conduit à la chute du mur. Aujourd’hui, je suis à la fois attristé et inquiet de la situation mondiale actuelle. La démocratie est menacée, et il est important que nous restions vigilants et que nous continuions à nous battre pour nos libertés.

«Streets of Philadelphia» est une chanson spéciale pour moi. Je l’ai composée à la demande du réalisateur Jonathan Demme pour un film sur la communauté gay et la lutte contre le sida. C’était un défi de créer une chanson rock’n’roll sur un sujet aussi grave, mais je suis fier du résultat. Cette chanson a contribué à ouvrir le débat sur les droits des homosexuels à une époque où la société évoluait. J’espère qu’elle a pu faire avancer les choses et sensibiliser le public à ces questions importantes.

En cette année 2025, je suis reconnaissant de pouvoir partager ma musique et mes convictions avec mon public. La lutte pour la justice sociale et la préservation de la démocratie est plus importante que jamais, et j’espère pouvoir continuer à contribuer à ce combat à travers ma musique et mon engagement. Épisode 4 : Bruce Springsteen et son engagement pour la justice sociale à travers la chanson «Streets of Philadelphia».

Dans l’émission «Road Diary Bruce Springsteen and the E Street Band» sur Disney+, on découvre la personnalité authentique de Bruce Springsteen, marquée par son sourire, son humour, sa fougue et son engagement envers la justice sociale. Depuis ses débuts dans les années 1970, il s’est toujours battu pour ses convictions, que ce soit en luttant contre l’énergie nucléaire ou en soutenant la communauté homosexuelle dans la lutte contre le sida.

Lorsqu’on lui demande ce que signifie l’engagement pour lui, Bruce Springsteen explique que pour lui, le rock’n’roll est une force de liberté qui peut aussi devenir un acte politique. Il raconte comment il a naturellement utilisé sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur, telles que la liberté et la justice sociale. Inspiré par des artistes engagés comme Woody Guthrie, il considère que l’engagement est essentiel, surtout dans les périodes critiques de l’histoire.

En évoquant son concert historique à Berlin-Est en 1980, où il aurait contribué à la prise de conscience et à la chute du mur, Bruce Springsteen exprime sa tristesse et son inquiétude face à la situation mondiale actuelle. Il reconnaît que la démocratie est menacée aux États-Unis et que la peur est présente, mais il reste déterminé à continuer à se battre pour un monde plus juste et équitable. Je n’aurais jamais imaginé, en 2025, être assis ici devant vous, à discuter de ce genre de sujets. Bruce Springsteen a souligné que les artistes s’engagent pour la démocratie en Amérique, et cela me pousse à réfléchir. Parlons maintenant de «Streets of Philadelphia» et de son importance dans votre répertoire.

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