L’ancienne professeure de français de la collégienne est jugée pour harcèlement devant le tribunal correctionnel de Pontoise. Elle est accusée d’avoir dégradé les conditions de vie d’Evaëlle en l’humiliant régulièrement devant la classe, ce qui aurait conduit à des conséquences tragiques. Pourquoi l’ancienne professeure de français de la collégienne est jugée pour harcèlement? Pourquoi la collégienne accuse-t-elle son ancienne professeure de français de harcèlement?

La professeure comparaît devant le tribunal correctionnel de Pontoise lundi et mardi, accusée d’avoir détérioré les conditions de vie d’Evaëlle en la humiliant publiquement. La jeune fille de 11 ans s’est suicidée en 2019.

Des éléments retrouvés après sa mort, comme des journaux intimes et des dessins, montrent qu’Evaëlle souffrait en silence. Son père l’a retrouvée pendue dans sa chambre, le 21 juin 2019. Une enquête a révélé des comportements de harcèlement de la part de deux élèves et de son ancienne professeure de français.

La professeure est accusée d’avoir humilié Evaëlle devant sa classe et d’avoir organisé des sessions sur le harcèlement scolaire qui l’ont stigmatisée. Ces actions ont profondément affecté la jeune fille, la poussant à s’isoler et à se défendre constamment.

Les faits se sont déroulés sur une période de six mois, jusqu’à ce que les parents décident de changer leur fille d’école. Une plainte pour harcèlement a été déposée, mettant en lumière les agissements de la professeure.

Malgré les contestations de l’enseignante, la justice reproche à cette dernière d’avoir marginalisé Evaëlle et de ne pas avoir pris en compte ses difficultés. Les élèves ont confirmé ces allégations, décrivant un climat de classe tendu et des injustices flagrantes.

La professeure, mise en examen depuis 2020, affirme qu’Evaëlle était problématique en classe, mais des témoignages contredisent cette version. La direction de l’établissement a été informée des problèmes rencontrés par la jeune fille, mais les mesures mises en place n’ont pas été suffisantes pour prévenir le drame.

Les parents d’Evaëlle ont porté plainte, dénonçant l’incapacité de l’école à protéger leur fille. Cette affaire met en lumière les lacunes du système éducatif en matière de lutte contre le harcèlement scolaire et la responsabilité individuelle des enseignants dans la protection de leurs élèves.

, l’enseignante, est accusée d’avoir contribué à la détérioration des conditions de vie d’Evaëlle, notamment en l’humiliant devant la classe. Les accusations portées contre elle sont graves et soulignent la responsabilité de l’enseignante dans le mal-être de la jeune fille.

Le drame qui a conduit au suicide d’Evaëlle a laissé des traces profondes au sein de la communauté éducative. La découverte des notes et des écrits de la jeune fille révèle la souffrance qu’elle vivait au quotidien. Ses parents, bouleversés par la perte de leur fille, attendent que justice soit rendue pour qu’une telle tragédie ne se reproduise pas.

L’enquête a révélé des failles dans le suivi et la prise en charge du harcèlement scolaire. Il est essentiel que des mesures soient prises pour prévenir et traiter ce fléau qui touche de nombreux élèves. La responsabilité des enseignants et des établissements scolaires est cruciale dans la protection des élèves contre le harcèlement.

Le procès de Pascale B. met en lumière la nécessité de reconnaître les conséquences de ses actes et de prendre des mesures pour éviter de telles tragédies à l’avenir. La justice doit être rendue pour que les victimes de harcèlement scolaire obtiennent réparation et que les coupables en répondent devant la loi.

Il est essentiel que la société dans son ensemble prenne conscience de l’ampleur du problème du harcèlement scolaire et agisse pour le prévenir et le combattre. Chacun a un rôle à jouer pour protéger les enfants et les adolescents contre cette forme de violence qui peut avoir des conséquences tragiques.

Si vous êtes confronté à des pensées suicidaires, à une situation de détresse ou si vous souhaitez aider quelqu’un en souffrance, n’hésitez pas à contacter les services d’écoute gratuits et anonymes disponibles. Votre soutien peut faire la différence dans la vie de quelqu’un en difficulté.

Selon l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, Pascale B. est suspectée d’avoir harcelé Evaëlle en l’humiliant régulièrement devant la classe et en organisant des heures de vie de classe sur le harcèlement scolaire où elle l’a stigmatisée. Ces comportements ont entraîné une dégradation importante de la vie de la jeune fille, qui s’isolait de plus en plus et était sur la défensive, selon la juge d’instruction.

Les faits reprochés se sont déroulés sur une période de six mois, de la rentrée d’Evaëlle en sixième au collège Isabelle-Autissier d’Herblay jusqu’au changement d’établissement de la jeune fille en février 2019. Les parents ont déposé une plainte pour harcèlement et une enquête a été ouverte. Les parents affirment que Pascale B. a refusé un protocole pour alléger le poids du cartable d’Evaëlle, ce qui a été le début des problèmes avec la professeure.

Malgré une réunion pour tenter de résoudre les difficultés, la situation ne s’est pas améliorée. La professeure a isolé Evaëlle à une table, ce qui a été confirmé par la plupart des élèves. Les parents ont également signalé des comportements inquiétants chez leur fille. La méthode d’intervention Pikas n’a pas été correctement mise en place par l’établissement, ce qui a contribué à la détérioration de la situation.

Lors d’une heure de vie de classe sur le harcèlement, Pascale B. aurait demandé aux élèves d’exprimer leurs reproches à Evaëlle, ce qui a entraîné des moqueries envers la jeune fille. Après cet épisode, les parents ont décidé de changer d’établissement pour Evaëlle, mais des conflits entre camarades ont persisté. Malheureusement, une altercation avec un garçon a conduit Evaëlle à mettre fin à ses jours. , l’enseignante, aurait refusé que la jeune fille utilise ce classeur et lui aurait imposé plusieurs cahiers, ce qui aurait accentué ses difficultés à porter son sac. Cela aurait été le point de départ des tensions entre l’enseignante et Evaëlle.

Les parents de la jeune fille ont également témoigné du changement de comportement de leur fille au fil des mois, devenant renfermée, triste et anxieuse. Ils ont découvert des marques de brûlures sur son bras, qu’elle aurait infligées elle-même. Evaëlle aurait également mentionné des troubles du sommeil et des cauchemars liés à l’école.

Les témoignages des camarades de classe de la jeune fille ont confirmé les dires de la famille, décrivant une atmosphère de classe tendue et des humiliations récurrentes de la part de l’enseignante. Certains élèves ont affirmé avoir été témoins de scènes où Pascale B. se montrait particulièrement dure envers Evaëlle, la ridiculisant devant les autres.

Malgré les témoignages accablants, l’enseignante nie en bloc les accusations portées contre elle. Elle affirme n’avoir jamais eu l’intention de nuire à Evaëlle et soutient qu’elle était simplement exigeante pour le bien de ses élèves. Son avocate insiste sur le fait qu’elle n’a jamais eu de comportement malveillant envers ses élèves, mais plutôt une approche stricte visant à les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Le procès de Pascale B. a suscité une vive émotion au sein de la communauté éducative et a relancé le débat sur le harcèlement scolaire et la responsabilité des enseignants dans la protection des élèves. Les parents d’Evaëlle espèrent que la justice reconnaîtra la responsabilité de l’enseignante dans le drame qui a coûté la vie à leur fille, afin de prévenir de futurs cas de harcèlement à l’école.

En attendant le verdict, la famille d’Evaëlle continue de pleurer la perte de leur fille, une jeune fille brillante et pleine de vie, dont le sourire reste gravé dans leur mémoire. Ils espèrent que sa mort ne sera pas vaine et qu’elle contribuera à sensibiliser sur les dangers du harcèlement scolaire et la nécessité d’une vigilance accrue de la part des adultes pour protéger les enfants.

Le père d’Evaëlle rejette ce protocole. Cependant, l’enseignante ne perçoit pas «de jouissance à la maltraitance» chez elle, mais plutôt une maladresse. Lors d’un interrogatoire, elle admet avoir pu être trop sévère ou trop directe, voire blessante. Cependant, elle affirme qu’elle n’a jamais insulté un élève, ni été impolie, ni tenu des propos malveillants.

«Ce qui a été répété pendant ces très longues années, c’est ma responsabilité partielle voire totale dans le décès d’Evaëlle. Et ça, c’est quelque chose que j’ai du mal à définir», se défend aujourd’hui l’enseignante auprès de franceinfo.

«On a eu des moments faciles, des moments moins faciles, mais du harcèlement jamais. Jamais, jamais.»

«C’est une femme autoritaire, tant à l’égard des enfants que des autres professeurs et de l’administration. Elle divisait pour mieux régner et avait l’ascendant sur les élèves», estime, pour sa part, l’avocate des parents d’Evaëlle. «Elle ne s’est jamais remise en question», insiste Delphine Meillet. Ses clients attendent pourtant que sa faute soit reconnue par la justice, pas seulement pour leur fille, mais pour tous les autres élèves victimes de harcèlement. Pascale B. encourt une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Si vous avez des pensées suicidaires, si vous êtes en détresse ou si vous voulez aider une personne en souffrance, il existe des services d’écoute anonymes et gratuits. Le numéro national 3114 est joignable 24h/24 et 7j/7 et met à disposition des ressources sur son site. L’association Suicide écoute propose un soutien similaire au 01 45 39 40 00. D’autres informations sont disponibles sur le site du ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Please rewrite this sentence.

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