L’auteur du meurtre d’Aboubakar est toujours en fuite, mais les enquêteurs ont progressé : l’homme a été identifié ainsi qu’une partie de sa famille. Une marche blanche est prévue ce dimanche après-midi en mémoire de la victime à La Grand-Combe, dans le Gard. Les images de vidéosurveillance ont permis de reconstituer le déroulement du meurtre survenu dans la mosquée de La Grand-Combe le vendredi 25 avril 2025. Le suspect, un jeune homme de 20 ans, a été filmé entrant dans la mosquée et attaquant la victime, Aboubakar, un jeune Malien de 23-24 ans. Ce dernier a été retrouvé mort après avoir reçu entre 40 à 50 coups de couteau. Le meurtrier présumé, identifié comme «Olivier H.», est un ressortissant français sans antécédents judiciaires. Une partie de sa famille vit dans le Gard. Les autorités ont qualifié l’enquête d’assassinat et ont souligné l’importance d’appréhender rapidement le suspect, considéré comme dangereux. Une marche blanche est prévue ce dimanche à 14h30 à La Grand-Combe en hommage à Aboubakar. Les habitants se mobilisent pour que le corps de la victime soit rapatrié auprès de sa famille. Un rassemblement contre l’islamophobie est également prévu à Paris ce dimanche soir. L’auteur toujours en fuite, enquête en cours, marche blanche pour la victime, selon le Premier ministre.

Alors que le meurtrier présumé d’Aboubakar demeure pour le moment introuvable, les enquêteurs progressent : l’homme a été identifié ainsi qu’une partie de sa famille. Une marche blanche est organisée ce dimanche après-midi en mémoire de la victime à La Grand-Combe, dans le Gard.

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Les images de vidéosurveillance ont permis de retracer minute par minute le déroulement de ce meurtre sauvage, survenu dans la mosquée de La Grand-Combe, près d’Alès, vendredi 25 avril 2025.

Le suspect, un jeune homme de 20 ans, est arrivé le matin vers 8 h 30 devant la mosquée Khadijia, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, à La Grand-Combe.

On le voit rencontrer la victime, Aboubakar, un jeune Malien âgé de 23-24 ans qui venait bénévolement, chaque semaine, faire le ménage dans la mosquée avant la grande prière du vendredi.

La victime était seule sur place quand le meurtrier est entré, selon le procureur de la République d’Alès.

Sur ces terribles images muettes, on voit ensuite les deux hommes discuter puis se diriger vers la salle de prière. «La victime se met à prier, l’autre semble l’imiter, puis brusquement il sort un couteau et le frappe», a expliqué le procureur Abdelkrim Grini qui souligne «la très grande froideur» et «la grande maîtrise de lui dont semblait faire preuve le meurtrier».

Le meurtrier va assener des dizaines de coups de couteau à sa victime, d’abord par-derrière, puis par vague. Essoufflé, il filme ensuite la scène avec son téléphone portable, montre l’arme du crime, un grand couteau, injurie le jeune homme qui agonise au sol sur le tapis de prière et insulte Allah.

Le corps de la victime, qui a reçu entre 40 à 50 coups de couteau selon les premières estimations avant autopsie, a été découvert en fin de matinée, lorsque d’autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi.

C’est le cas d’Amza, fidèle de la mosquée de Khadidja, arrivé parmi les premiers sur les lieux du crime : “Quand je l’ai vu allongé, c’est là que j’ai vu tout son sang. J’ai vu qu’il avait des coups de couteau partout sur le corps. Quand j’ai touché son pouls, je n’ai rien senti et j’ai compris qu’il était mort”, a-t-il raconté à nos confrères de France 2.

Identifié comme «Olivier H.», le meurtrier présumé est un ressortissant français, né à Lyon en 2004. Issu d’une famille bosnienne, ce jeune d’une vingtaine d’année n’est pas musulman et n’avait jamais fréquenté cette mosquée cévenole. Sans aucun antécédent judiciaire, il serait sans emploi.

L’auteur présumé des coups de couteau venait régulièrement dans le Gard où vit une partie de sa famille. Interpellé samedi, son petit frère mineur a été placé quelques heures en garde à vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le magistrat d’Alès, ajoutant que «toutes les pistes» restaient envisagées, dont celle d’un crime «raciste et islamophobe».

Abdelkrim Grini, qui a requalifié l’enquête pour assassinat, soit meurtre avec préméditation,  estime qu’il est primordial d’interpeller au plus vite le suspect, «potentiellement extrêmement dangereux». Dans ses propos très décousus, sur sa vidéo, l’homme aurait manifesté son intention de recommencer», a expliqué le magistrat.

Une marche blanche est prévue ce dimanche à 14 h 30 à La Grand-Combe en mémoire d’Aboubakar, ce jeune Malien qui vivait depuis plusieurs années dans le hameau de Trescol, près de la mosquée était très apprécié pour sa gentillesse.

Le cortège partira de la mosquée pour aller jusqu’à la mairie de cette commune de 5000 habitants, située au nord d’Alès. 

Selon Abdhallah Zekri, vice-président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et recteur de la mosquée Sud-Nîmes, les fidèles du secteur «sont en train de faire une cagnotte», afin que le corps de la victime soit renvoyé «auprès de sa famille» pour «ne pas l’enterrer ici»a-t-il déclaré à l’AFP.

Par ailleurs, un appel à rassemblement «contre l’islamophobie» a été lancé pour ce dimanche à 18 heures à Paris sur les réseaux sociaux.

Le rassemblement prévu place de la République sera ponctué par une minute de silence en mémoire de la victime.

Un appel relayé par plusieurs figures de LFI comme Eric Coquerel ou Rima Hassan ou la N.1 des Verts, Marine Tondelier.

Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une «ignominie islamophobe»: «Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués.

Les autorités de l’Etat sont pleinement engagées pour appréhender et punir l’assassin, a ajouté le Premier ministre sur X.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam en France, s’est dit «horrifié» par cet «attentat terroriste anti-musulman» et appelle les musulmans de France à «l‘extrême vigilance«, selon un communiqué.

Les déclarations confuses de l’homme dans sa vidéo auraient indiqué son intention de récidiver», a expliqué le magistrat.

Une marche blanche est prévue ce dimanche à 14h30 à La Grand-Combe en mémoire d’Aboubakar, ce jeune Malien qui résidait depuis plusieurs années dans le hameau de Trescol, près de la mosquée et était très apprécié pour sa gentillesse.

Le cortège débutera à la mosquée pour se rendre jusqu’à la mairie de cette commune de 5000 habitants, située au nord d’Alès.

Abdhallah Zekri, vice-président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et recteur de la mosquée Sud-Nîmes, a déclaré à l’AFP que les fidèles du secteur «sont en train de faire une cagnotte» pour que le corps de la victime soit rapatrié «auprès de sa famille» afin de ne pas l’enterrer sur place.

Par ailleurs, un appel à un rassemblement «contre l’islamophobie» a été lancé pour ce dimanche à 18 heures à Paris sur les réseaux sociaux.

La place de la République accueillera le rassemblement, qui sera marqué par une minute de silence en mémoire de la victime.

Cet appel a été relayé par plusieurs personnalités politiques, notamment Eric Coquerel et Rima Hassan de La France Insoumise, ainsi que Marine Tondelier, membre des Verts.

Réagissant à ce tragique événement, François Bayrou a condamné samedi une «ignominie islamophobe» et a assuré que «les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit appréhendé et puni», a-t-il ajouté sur X.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est dit «horrifié» par cet «attentat terroriste anti-musulman» et a appelé les musulmans de France à «l’extrême vigilance», selon un communiqué officiel.

Alors que le meurtrier présumé d’Aboubakar reste introuvable, les enquêteurs ont progressé dans leur investigation : l’homme ainsi qu’une partie de sa famille ont été identifiés. Une marche blanche est organisée ce dimanche après-midi en mémoire de la victime à La Grand-Combe, dans le Gard.

Les images de vidéosurveillance ont permis de reconstituer minute par minute le déroulement de ce crime odieux, qui s’est déroulé dans la mosquée de La Grand-Combe, près d’Alès, vendredi 25 avril 2025.

Le suspect, un jeune homme de 20 ans, est arrivé devant la mosquée Khadijia, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, à La Grand-Combe, vers 8h30.

Il a été filmé en train de rencontrer la victime, Aboubakar, un jeune Malien âgé de 23-24 ans qui venait bénévolement chaque semaine pour faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi.

La victime se trouvait seule sur place lorsque le meurtrier est entré, selon le procureur de la République d’Alès.

Les deux hommes ont été vus discutant avant de se diriger vers la salle de prière. «La victime a commencé à prier, l’autre l’a imitée, puis soudainement il a sorti un couteau et l’a poignardé», a expliqué le procureur Abdelkrim Grini, soulignant «la grande froideur» et «la maîtrise dont le meurtrier a fait preuve».

Le meurtrier a porté des dizaines de coups de couteau à sa victime, d’abord par derrière, puis de manière répétée. Après s’être essoufflé, il a filmé la scène avec son téléphone portable, montré l’arme du crime, un grand couteau, insulté le jeune homme agonisant sur le sol du lieu de prière et proféré des blasphèmes contre Allah.

Le corps de la victime, qui aurait reçu entre 40 et 50 coups de couteau selon les premières estimations avant l’autopsie, a été découvert en fin de matinée par d’autres fidèles venus pour la prière du vendredi.

Un fidèle de la mosquée de Khadidja, Amza, parmi les premiers arrivés sur les lieux du crime, a témoigné : «Quand j’ai vu son corps, j’ai vu tout le sang. Il était couvert de coups de couteau. En vérifiant son pouls, j’ai compris qu’il était mort», a-t-il déclaré à France 2.

Le meurtrier présumé, identifié sous le nom d'»Olivier H.», est un citoyen français né à Lyon en 2004. D’origine bosnienne, ce jeune homme n’est pas musulman et n’avait jamais fréquenté cette mosquée cévenole auparavant.

Sans aucun antécédent judiciaire, il serait sans emploi.

L’auteur présumé des coups de couteau venait régulièrement dans le Gard où vit une partie de sa famille. Interpellé samedi, son petit frère mineur a été placé quelques heures en garde à vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le magistrat d’Alès, ajoutant que «toutes les pistes» restaient envisagées, dont celle d’un crime «raciste et islamophobe».

Abdelkrim Grini, qui a requalifié l’enquête pour assassinat, soit meurtre avec préméditation, estime qu’il est primordial d’interpeller au plus vite le suspect, «potentiellement extrêmement dangereux». Dans ses propos très décousus, sur sa vidéo, l’homme aurait manifesté son intention de recommencer», a expliqué le magistrat.

Une marche blanche est prévue ce dimanche à 14 h 30 à La Grand-Combe en mémoire d’Aboubakar, ce jeune Malien qui vivait depuis plusieurs années dans le hameau de Trescol, près de la mosquée était très apprécié pour sa gentillesse.
Le cortège partira de la mosquée pour aller jusqu’à la mairie de cette commune de 5000 habitants, située au nord d’Alès.
Selon Abdhallah Zekri, vice-président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et recteur de la mosquée Sud-Nîmes, les fidèles du secteur «sont en train de faire une cagnotte», afin que le corps de la victime soit renvoyé «auprès de sa famille» pour «ne pas l’enterrer ici» a-t-il déclaré à l’AFP.

Par ailleurs, un appel à rassemblement «contre l’islamophobie» a été lancé pour ce dimanche 18 heures à Paris sur les réseaux sociaux.
Le rassemblement prévu place de la République sera ponctué par une minute de silence en mémoire de la victime.
Un appel relayé par plusieurs figures de LFI comme Eric Coquerel ou Rima Hassan ou la N.1 des Verts, Marine Tondelier.
Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une «ignominie islamophobe»: «Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni», a ajouté le Premier ministre sur X.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam en France, s’est dit «horrifié» par cet «attentat terroriste anti-musulman» et appelle les musulmans de France à «l’extrême vigilance», selon un communiqué.

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