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Un mot d’ordre : «réarmement». Après s’être entretenus à Londres (Royaume-Uni), dimanche 2 mars, les principaux alliés occidentaux de l’Ukraine ont appelé à une montée en puissance de leurs dépenses militaires. Deux jours après l’échange virulent entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue américain à la Maison Blanche, les autres soutiens de Kiev veulent s’organiser sans les Etats-Unis. Voici leurs principales déclarations.
La présidente de la Commission européenne a été la première à prendre la parole après la réunion de crise à Londres. «Nous devons urgemment réarmer l’Europe», a-t-elle exhorté, en plaidant pour «une approche commune» des pays de l’Union européenne. Elle avait déjà annoncé le 14 février qu’elle comptait proposer prochainement d’activer la clause de sauvegarde, qui permet aux pays européens de dépenser pour leur défense sans se soucier des restrictions budgétaires.
Dimanche, la présidente de la Commission a insisté sur l’importance de disposer de «marges de manœuvre budgétaires supplémentaires», pour augmenter les dépenses militaires «de façon massive». Elle prévoit également de présenter un «plan global» à cet égard jeudi, lors du sommet spécial sur la défense prévu à Bruxelles.
Pour le Premier ministre britannique, Keir Starmer, «l’Europe doit faire le gros du travail» en Ukraine tout en bénéficiant du soutien américain. Il a souligné que «l’accord devra impliquer la Russie à la fin, mais nous ne pouvons pas laisser la Russie dicter les termes des garanties de sécurité avant même qu’il y ait un accord de paix.»
Le dirigeant britannique a également annoncé un nouvel accord d’aide pour l’Ukraine d’un montant de 1,6 milliard de livres pour l’acquisition de 5 000 missiles anti-aériens, fabriqués à Belfast (Irlande du Nord). Il a appelé à ce que «chaque pays contribue dans la mesure de ses moyens» et «prenne sa part du fardeau», tout en promettant de «maintenir la pression économique sur la Russie.»
Selon Mark Rutte, chef de l’Otan, davantage de pays européens vont augmenter leur budget de défense, ce qui constitue de «très bonnes nouvelles.» Il a souligné la nécessité d’un meilleur équilibre budgétaire avec les Etats-Unis et la situation sécuritaire en Europe qui demande une augmentation des dépenses de défense en Europe et au Canada. Il a également souligné l’importance du lien avec les Etats-Unis au sein de l’Otan.
La Pologne, représentée par le Premier ministre Donald Tusk, a appelé à résister au «chantage et à l’agression» de la Russie tout en maintenant l’unité entre l’Europe et les Etats-Unis concernant l’Ukraine. Donald Tusk also said he wants to send a clear message to Russian President Vladimir Putin, telling him that «the West has no intention of capitulating to his blackmail and aggression.»
A group of around fifteen leaders of countries supporting Ukraine met in the British capital on Sunday, against the backdrop of a U-turn by the United States on the conflict.
The call is for «rearmament.» After meeting in London, the main Western allies of Ukraine called for an increase in their military spending. Two days after the heated exchange between Ukrainian President Volodymyr Zelensky and his American counterpart at the White House, other supporters of Kiev want to organize without the United States. Here are their main statements.
Ursula von der Leyen is in favor of a «massive» increase in military spending in the EU. The President of the European Commission was the first to speak after the crisis meeting in London. «We urgently need to rearm Europe,» she urged, advocating for «a common approach» among EU countries. On February 14, she had already announced her intention to soon activate the safeguard clause, allowing European countries to spend on defense without worrying about budgetary restrictions. On Sunday, the Commission President emphasized the importance of having additional budgetary leeway to increase military spending massively. She also plans to propose a comprehensive plan in this regard on Thursday during the special defense summit in Brussels.
According to British Prime Minister Keir Starmer, Europe must take the lead in ensuring Ukraine’s security while maintaining American support. He highlighted the need for Europe to do the heavy lifting in defending peace on the continent, with strong support from the United States. Starmer expressed his desire to avoid any violation of a potential peace agreement between Kiev and Moscow by Russia, emphasizing the importance of involving Russia in the final agreement without allowing them to dictate security guarantees prematurely.
Furthermore, the British leader announced a new aid package for Ukraine worth £1.6 billion for the acquisition of 5,000 anti-aircraft missiles produced in Belfast, Northern Ireland. He called for every country to contribute according to its means and bear its share of the burden, pledging to maintain economic pressure on Russia.
NATO Secretary General Mark Rutte also announced that more European countries would increase their defense budgets, describing it as very good news. He stressed the need for a better budget balance with the United States and the necessity of increasing defense spending on the European and Canadian sides due to the security situation in Europe. Rutte reaffirmed the strong bond with the United States within NATO, emphasizing the unification of allies in support of Ukraine’s efforts for lasting peace.
Following the London summit, Polish Prime Minister Donald Tusk urged the West to resist Russia’s attacks while maintaining unity between Europe and the United States on the Ukraine issue. He emphasized the importance of ensuring that Europe and the United States speak with one voice and sent a clear message to Russian President Vladimir Putin that the West would not capitulate to his blackmail and aggression.
Overall, the discussions and commitments made by European leaders reflect a collective effort to strengthen defense capabilities, support Ukraine, and resist Russian aggression, while maintaining transatlantic unity and cooperation. The focus remains on ensuring peace, security, and stability in the region through strategic planning, coordination, and solidarity among allies.
Un mot d’ordre : «réarmement». Après s’être entretenus à Londres (Royaume-Uni), dimanche 2 mars, les principaux alliés occidentaux de l’Ukraine ont appelé à une montée en puissance de leurs dépenses militaires. Deux jours après l’échange virulent entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue américain à la Maison Blanche, les autres soutiens de Kiev veulent s’organiser sans les Etats-Unis. Voici leurs principales déclarations.
La présidente de la Commission européenne a été la première à prendre la parole après la réunion de crise à Londres. «Nous devons urgemment réarmer l’Europe», a-t-elle exhorté, en plaidant pour «une approche commune» des pays de l’Union européenne. Elle avait déjà annoncé le 14 février qu’elle comptait proposer prochainement d’activer la clause de sauvegarde, qui permet aux pays européens de dépenser pour leur défense sans se soucier des restrictions budgétaires.
Dimanche, la présidente de la Commission a insisté sur l’importance de disposer de «marges de manœuvre budgétaires supplémentaires», pour augmenter les dépenses militaires «de façon massive».
Elle prévoit également de présenter un «plan global» dans ce sens jeudi, lors du sommet spécial sur la défense prévu à Bruxelles.
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