Interrogé dans l’émission Questions Politiques sur France Inter, le Premier ministre François Bayrou a répondu à une question sur les violences physiques et sexuelles commises sur des élèves à Notre-Dame de Bétharram, dans le Béarn. Le maire de Pau a indiqué qu’il accepterait d’être auditionné sur le sujet par des parlementaires de la commission d’enquête.
Une émission de 55 minutes sur France Inter, «Questions politiques» où François Bayrou est interrogé sur les retraites, la situation internationale, sur l’armée. Puis dans les quatre dernières minutes, la présentatrice Carine Bécard le questionne sur l’affaire Bétharram. «Si la commission d’enquête parlementaire mise en place après les révélations sur ce scandale veut vous entendre, vous auditionner, est-ce que vous irez ?«.
Le Premier ministre exprime alors sa position. «Si j’ai une convocation officielle, je vais toujours«. Le maire de Pau assure donc qu’il acceptera d’être auditionné sur l’affaire de violences physiques et sexuelles subies par des élèves de Notre-Dame de Bétharram. L’occasion sûrement de l’entendre s’exprimer devant des représentants de l’Etat sur ce qu’il savait ou non dans cette affaire de scandale de pédocriminalité dans l’église catholique.
Dans cette émission, François Bayrou évoque ensuite «les plaintes classées sans suite» à son égard, des plaintes mettant en cause sur son inaction en tant que ministre de l’Éducation nationale et élu béarnais. «C’est une manœuvre de déstabilisation politique et un drame. Ceux qui conduisent à la manœuvre de déstabilisation, ils s’en fichent, ils n’ont jamais rencontré les victimes. Moi, je les ai rencontrées, c’était la première fois qu’ils se rencontraient entre eux«.
Sur le sujet, le Premier ministre insiste sur ce qu’il a subi. «C’est parce qu’il y avait un scandale qui visait un politique qu’on en a parlé«. Sur le fait de savoir sur ce qui se passait dans l’enceinte de l’établissement catholique, François Bayrou évoque le maire socialiste de Bétharram. «Il est maire depuis 2002, depuis 23 ans. Lui dit publiquement qu’il ne savait rien. Il y a eu une claque en 1996, inacceptable, sur laquelle il y a eu la saisine de la justice, condamnation et licenciement de l’auteur de la claque«.
C’est à Bétharram que de nombreux abus sexuels ont eu lieu.
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© Romain Hauville / France 3 Nouvelle-Aquitaine
L’élu béarnais revient également sur l’inspection réalisée à Notre-Dame de Bétharram. «J’ai demandé ensuite une inspection qui a eu lieu, elle a dit que ce n’était pas vrai«. Qu’est-ce- qui n’était pas vrai ? L’émission ne permet pas de le savoir.
François Bayrou continue ses propos avec «le drame de pédophilie» concernant le père Carricart. «Un jeune a révélé ce drame. Puis l’auteur du drame s’est suicidé«.
La journaliste Nathalie Saint-Criq, présente sur le plateau de l’émission, demande alors à François Bayrou : «Si la justice n’a pas traîné, l’a-t-elle laissé se réfugier au Vatican ?«.
Le Premier ministre répond : «Vous vous trompez, la justice n’a pas traîné. Il a été mis en garde à vue et la justice l’a libéré, lui a donné l’autorisation d’aller sur le territoire du Vatican. Il a ensuite été rappelé et a mis fin à ses jours. C’était il y a 25 ans, et depuis plus rien«. L’émission se termine alors avec le Premier ministre revenant sur le sujet de la «manoeuvre politique«. Peu de temps sur l’affaire Bétharram, c’est désormais à la Commission d’enquête parlementaire d’agir et d’éclaircir certaines questions sur le plus gros scandale de violences physiques et sexuelles touchant l’Eglise catholique en France.
En 1996, un incident inacceptable s’est produit, impliquant une gifle qui a conduit à une intervention de la justice, à la condamnation et au licenciement de l’auteur de la gifle.
Lors de l’émission Questions Politiques sur France Inter, le Premier ministre François Bayrou a été interrogé sur les violences physiques et sexuelles perpétrées sur des élèves à Notre-Dame de Bétharram, dans le Béarn. Le maire de Pau a indiqué qu’il serait prêt à être auditionné par les parlementaires de la commission d’enquête sur ce sujet.
Lors de l’émission, François Bayrou a évoqué une inspection réalisée à Notre-Dame de Bétharram. Il a déclaré : «J’ai demandé ensuite une inspection qui a eu lieu, elle a dit que ce n’était pas vrai.» Cependant, les détails de ce qui n’était pas vrai n’ont pas été clairement définis dans l’émission.
Il a également abordé le «drame de pédophilie» impliquant le père Carricart, où un jeune a révélé les abus et le responsable s’est suicidé. Lorsque la journaliste Nathalie Saint-Criq a suggéré que la justice aurait pu tarder à agir en laissant le coupable se réfugier au Vatican, Bayrou a répondu en niant cette affirmation. Il a expliqué que le responsable avait été placé en garde à vue, puis libéré avec l’autorisation de se rendre au Vatican, avant d’être rappelé et de mettre fin à ses jours.
La discussion s’est ensuite tournée vers la «manoeuvre politique», mettant fin à la conversation sur l’affaire de Bétharram. Il a été souligné que c’est désormais à la Commission d’enquête parlementaire de prendre des mesures pour éclaircir les questions entourant ce scandale de violences physiques et sexuelles touchant l’Église catholique en France.
Il est important que la lumière soit faite sur ces événements troublants et que la justice soit rendue pour les victimes de ces abus. Le Premier ministre a clairement exprimé sa volonté de coopérer avec les autorités dans cette enquête. Our Privacy Policy
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