Le tribunal a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et une amende de 20 000 euros à l’encontre de l’acteur, Gérard Depardieu, pour des agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film «Les Volets verts» en 2021. L’acteur condamné à 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende

Gérard Depardieu est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes, lors du tournage du film «Les Volets verts», en 2021.




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Gérard Depardieu est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes, le 27 mars 2025, devant le tribunal correctionnel de Paris. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)
Gérard Depardieu est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes, le 27 mars 2025, devant le tribunal correctionnel de Paris. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

«Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable.» Le parquet de Paris a requis 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur de 76 ans, jeudi 27 mars. Le comédien est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles qu’une décoratrice et une assistante réalisatrice affirment avoir subies pendant le tournage du film Les Volets Verts, en 2021. Le ministère public a également requis 20 000 euros d’amende, une obligation de soins psychologiques, ainsi que l’inscription de Gérard Depardieu au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

De par son statut, Gérard Depardieu a un «devoir d’exemplarité, d’humanité», a estimé le procureur, Laurent Guy, dans son réquisitoire. «Vous allez devoir trouver une peine adaptée à cet aspect-là, énorme, [une peine] adaptée à la nature des gestes, une peine qui prenne en compte cette absence totale de remise en cause», a-t-il insisté, s’adressant au tribunal.

Avant le réquisitoire du procureur, les parties civiles ont dénoncé la violence du procès dans leurs plaidoiries. «On a assisté à l’apologie du sexisme», a estimé Claude Vincent, conseil de Sarah, assistante réalisatrice sur le tournage, qui accuse Gérard Depardieu de l’avoir agressée à plusieurs reprises.

Gérard Depardieu is being tried for sexual assaults on two women during the filming of the movie «Les Volets verts» in 2021. The lawyer lamented a male-centric and aggressive defense strategy by the actor’s legal team, attacking the accusers and their representatives during the hearings. This trial «is the best illustration that no, you cannot separate the man from the artist! (…) He is Gérard Depardieu and he is misogynistic!» Claude Vincent also stated. When questioned about the repeated assaults he is accused of, the actor denied the allegations throughout the hearings. Delivering sometimes uncertain and contradictory answers, Gérard Depardieu notably claimed several times on Wednesday to be unaware of the legal definition of sexual assault. «I did not commit a sexual assault. A sexual assault is more serious than what she says,» he also replied to the testimony of one of the two accusers, Sarah. Elisabeth de Pourquery from France Televisions reported, «The Paris prosecutor’s office has requested a suspended sentence of 18 months against the actor Gérard Depardieu, 76, on Thursday, March 27. The actor has been on trial since Monday before the Paris Criminal Court for sexual assaults that a decorator and an assistant director claim to have suffered during the filming of the movie ‘Les Volets Verts’ in 2021. The prosecution also requested a fine of 20,000 euros, mandatory psychological treatment, and the registration of Gérard Depardieu in the sexual offenders database.»

«Due to his status, Gérard Depardieu has a ‘duty of exemplary behavior, of humanity,’ according to prosecutor Laurent Guy in his requisition. ‘You will have to find a sentence adapted to this huge aspect, adapted to the nature of the actions, a sentence that takes into account this total lack of self-criticism,’ he insisted, addressing the court.»

Before the prosecutor’s requisition, the civil parties denounced the violence of the trial in their pleadings. Claude Vincent, counsel for Sarah, the assistant director on the set who accuses Gérard Depardieu of assaulting her multiple times, stated, «We have witnessed the apology of sexism.» The lawyer criticized a masculinist and aggressive defense strategy of the actor, as the plaintiffs and their counsels were attacked several times by the defense lawyer during the hearings. «This trial is the best illustration that no, we cannot separate the man from the artist! He is Gérard Depardieu and he is misogynistic!» Claude Vincent also declared.

When questioned about the repeated assaults he is accused of, the actor denied the allegations throughout the hearings. Providing sometimes risky or contradictory answers, Gérard Depardieu stated on Wednesday that he was unaware of the legal definition of sexual assault. «I did not commit a sexual assault. A sexual assault is more serious than what she is saying,» he also responded to the testimony of one of the two plaintiffs, Sarah.

«Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable.» Le parquet de Paris a requis 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur de 76 ans, jeudi 27 mars. Le comédien est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles qu’une décoratrice et une assistante réalisatrice affirment avoir subies pendant le tournage du film Les Volets Verts, en 2021. Le ministère public a également requis 20 000 euros d’amende, une obligation de soins psychologiques, ainsi que l’inscription de Gérard Depardieu au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

De par son statut, Gérard Depardieu a un «devoir d’exemplarité, d’humanité», a estimé le procureur, Laurent Guy, dans son réquisitoire. «Vous allez devoir trouver une peine adaptée à cet aspect-là, énorme, [une peine] adaptée à la nature des gestes, une peine qui prenne en compte cette absence totale de remise en cause», a-t-il insisté, s’adressant au tribunal.

Avant le réquisitoire du procureur, les parties civiles ont dénoncé la violence du procès dans leurs plaidoiries. «On a assisté à l’apologie du sexisme», a estimé Claude Vincent, conseil de Sarah, assistante réalisatrice sur le tournage, qui accuse Gérard Depardieu de l’avoir agressée à plusieurs reprises.

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