Le triomphe du PSG a été entaché par des violences graves dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 01 juin à Paris et ailleurs. Emmanuel Macron a qualifié ces actes de «violences inacceptables» dès le début de son discours de réception de l’équipe parisienne à l’Élysée. Il a promis que l’État serait «implacable» et que les responsables seraient «poursuivis et punis de manière sévère». Ces événements ont entraîné des centaines d’interpellations, des pillages de magasins sur les Champs-Élysées, une trentaine de blessés parmi les forces de l’ordre, ainsi que deux morts, dont un jeune homme poignardé à Dax et un conducteur de scooter percuté par une voiture à Paris. Ces actes de violence inacceptables semblent se reproduire lors des grands rassemblements qui suivent des matchs de football prestigieux. Le football est victime de sa popularité. En tant que seul sport à avoir une portée mondiale, il suscite une passion incomparable à travers le monde, offrant ainsi une tribune idéale à ceux qui veulent semer le chaos. Le football est devenu un terrain de jeu pour ceux qui cherchent à provoquer des troubles. Violences après le sacre du PSG : récupération politique

De l’Élysée aux oppositions, les réactions politiques ont été très nombreuses après les violences survenues à Paris et ailleurs.





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Des Affrontements avec la police sur les Champs-Élysées lors des célébrations de la victoire du PSG sur l'Inter Milan en Ligue des champions, à Paris, le 31 mai 2025. (REMI BREMOND / HANS LUCAS)
Des Affrontements avec la police sur les Champs-Élysées lors des célébrations de la victoire du PSG sur l’Inter Milan en Ligue des champions, à Paris, le 31 mai 2025. (REMI BREMOND / HANS LUCAS)

Le triomphe du PSG a été terni par des violences graves dans la nuit de samedi 31 mai à dimanche 01 juin à Paris et ailleurs. «Des violences inacceptables» a affirmé Emmanuel Macron dimanche dès l’entame de son discours de réception de l’équipe parisienne à l’Élysée. Le président de la République a assuré que l’État sera «implacable» et les auteurs sévèrement «poursuivis et punis». Au total, des centaines d‘interpellations, quelques magasins pillés du côté des Champs-Élysées, une trentaine de blessés parmi les forces de l’ordre et même deux morts, un jeune homme poignardé à Dax et un conducteur de scooter percuté par une voiture à Paris. Des violences intolérables qui tendent à se répéter lors des grands rassemblements qui suivent des matchs de foot prestigieux.

Le football est victime de son succès. C’est le seul sport au retentissement planétaire. Il suscite une ferveur inégalée dans le monde entier, c’est donc le seul qui garantisse un écho maximal à ceux qui s’y attaquent. Le foot est un réceptacle.

Il est confronté aux casseurs qui se greffent aux manifestations, à l’instar des syndicats souvent visés par les black-blocs lors des manifestations contre la réforme des retraites. À Paris et ailleurs, notamment en Angleterre, les individus violents ont été exclus des stades, les incitant à agir lors d’événements extérieurs. Ces débordements ne sont pas un phénomène propre à la France, comme en témoignent les violences à Naples lors de la célébration du titre du Napoli et à Liverpool, où une voiture a percuté la foule célébrant le titre de champion de Liverpool.

Le Rassemblement national a saisi ces événements pour critiquer Bruno Retailleau, s’inquiétant de sa popularité auprès de sa base électorale. Jordan Bardella, déjà en pré-campagne présidentielle, l’accuse de «laxisme sécuritaire», tandis que les insoumis critiquent le comportement des forces de l’ordre et accusent le ministre d’être un «provocateur» responsable du «chaos». En réponse, Bruno Retailleau peint un tableau apocalyptique d’une société devenue une «fabrique de barbares» en raison de la déconstruction des piliers de la civilisation tels que l’autorité, le respect et la hiérarchie.

Ce discours rappelle celui de Marine Le Pen, promettant de rompre avec des décennies de laxisme une fois au pouvoir.

De l’Élysée aux oppositions, les réactions politiques ont été très nombreuses après les violences survenues à Paris et ailleurs.

Le triomphe du PSG a été terni par des violences graves dans la nuit de samedi 31 mai à dimanche 01 juin à Paris et ailleurs. «Des violences inacceptables» a affirmé Emmanuel Macron dimanche dès l’entame de son discours de réception de l’équipe parisienne à l’Élysée. The President of the Republic has assured that the State will be «relentless» and the perpetrators severely «prosecuted and punished.» In total, hundreds of arrests, a few stores looted near the Champs-Élysées, around thirty law enforcement officers injured, and even two deaths, a young man stabbed in Dax and a scooter driver hit by a car in Paris. These intolerable acts of violence tend to occur during large gatherings following prestigious football matches.

Football is a victim of its own success. It is the only sport with global resonance. It generates unparalleled fervor worldwide, making it the prime target for those seeking maximum attention. Football serves as a receptacle for troublemakers who attach themselves to it, similar to how unions are often targeted by black blocs during protests against pension reforms. In Paris, as well as in other places, particularly in England, violent individuals have been banned from stadiums, leading them to act out during events outside the venues. These incidents are not unique to France. Just last Monday, there were dozens of arrests and numerous hospitalizations due to violence in the streets of Naples during the celebration of Napoli’s Scudetto. On the same day in Liverpool, a car plowed into a crowd of hundreds of thousands celebrating Liverpool’s championship title, resulting in over 70 injuries, including around ten in serious condition.

The National Rally has seized upon these acts of violence to criticize Bruno Retailleau’s failure. The RN is concerned about the Minister of the Interior’s popularity among its electoral base. It comes as no surprise that Jordan Bardella, already in quasi-presidential campaign mode, accuses him of «security laxity.» Another familiar stance is that of the rebellious ones who have shifted blame onto the behavior of law enforcement and accused Bruno Retailleau of being a «provocateur» guilty of «orchestrating chaos with tear gas.» Under attack from all sides, the Minister of the Interior adopts an apocalyptic tone, painting a picture of a society that has become a «factory of barbarians» because it has «deconstructed all the pillars of civilization,» such as «authority,» «respect,» and «hierarchy.» He made similar remarks at the end of March in Nantes when a student stabbed several classmates before being placed in a psychiatric facility.

This rhetoric echoes Marine Le Pen’s promise to break away from «40 years of laxity and surrender» once in power. The political landscape leading up to the 2027 election may not be as lively and enchanting as the football match in Munich on Saturday night, but one thing is certain – there may be a crowded field on the right wing.

Overall, the incidents of violence surrounding football matches highlight deeper societal issues and political tensions that may shape the future of France and its leadership. It is crucial for authorities to address these challenges with determination and strategic planning to prevent further escalations of violence and social unrest.

De l’Élysée aux oppositions, les réactions politiques ont été très nombreuses après les violences survenues à Paris et ailleurs.





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Des Affrontements avec la police sur les Champs-Élysées lors des célébrations de la victoire du PSG sur l'Inter Milan en Ligue des champions, à Paris, le 31 mai 2025. (REMI BREMOND / HANS LUCAS)
Des Affrontements avec la police sur les Champs-Élysées lors des célébrations de la victoire du PSG sur l’Inter Milan en Ligue des champions, à Paris, le 31 mai 2025. (REMI BREMOND / HANS LUCAS)

Le triomphe du PSG a été terni par des violences graves dans la nuit de samedi 31 mai à dimanche 01 juin à Paris et ailleurs. «Des violences inacceptables» a affirmé Emmanuel Macron dimanche dès l’entame de son discours de réception de l’équipe parisienne à l’Élysée. Le président de la République a assuré que l’État sera «implacable» et les auteurs sévèrement «poursuivis et punis». Au total, des centaines d‘interpellations, quelques magasins pillés du côté des Champs-Élysées, une trentaine de blessés parmi les forces de l’ordre et même deux morts, un jeune homme poignardé à Dax et un conducteur de scooter percuté par une voiture à Paris. Des violences intolérables qui tendent à se répéter lors des grands rassemblements qui suivent des matchs de foot prestigieux.

Le football est victime de son succès. C’est le seul sport au retentissement planétaire. Il suscite une ferveur inégalée dans le monde entier, c’est donc le seul qui garantisse un écho maximal à ceux qui s’y attaquent. Le foot est un réceptacle.

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