Les onze personnes en garde à vue sont soupçonnées d’avoir participé à cette escroquerie internationale en utilisant des faux ordres de virement pour détourner des fonds vers des comptes bancaires contrôlés par le réseau criminel. L’enquête se poursuit pour identifier tous les membres de ce réseau et déterminer l’étendue de leurs activités frauduleuses. Les autorités judiciaires françaises et israéliennes collaborent étroitement dans cette affaire pour démanteler cette organisation criminelle et traduire ses membres en justice. Des mandats d’arrêt internationaux pourraient être émis à l’encontre des personnes impliquées dans cette vaste escroquerie internationale. Gardes à vue dans l’enquête sur l’escroquerie internationale du Stade toulousain

L’affaire remonte à août 2022, quand le club toulousain a déposé plainte après avoir été victime d’une escroquerie au faux ordre de virement à hauteur de 208 000 euros.





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Temps de lecture : 3min



Des drapeaux du stade toulousain en tribunes. (PASCAL PAVANI / AFP)
Des drapeaux du stade toulousain en tribunes. (PASCAL PAVANI / AFP)

Lors des gardes à vue en cours mercredi matin, deux des suspects ont admis avoir commis les faits. L’enquête a révélé que les escrocs, des Franco-Israéliens basés principalement en Israël, opéraient de manière très organisée avec des équipes spécialisées dans chaque étape de l’escroquerie. Certains sont même considérés comme «talentueux» par les enquêteurs, ayant réussi à convaincre même les victimes les plus méfiantes de faire des virements. Les secteurs les plus ciblés étaient le BTP, les entreprises juridiques et les administrations locales, avec 121 victimes recensées.

Les enquêteurs estiment avoir empêché plus de 18 millions d’euros supplémentaires de disparaître grâce à des opérations de blocage des fonds et à la vigilance des entreprises ciblées. Dans cette enquête internationale, ils ont collaboré avec les autorités suisses et israéliennes. Parmi les personnes en garde à vue, un homme de 24 ans est soupçonné d’avoir participé au blanchiment d’argent en livrant des sommes à des personnes en région parisienne. Il a avoué les faits en garde à vue. Un deuxième homme de 32 ans a avoué avoir fourni des lignes prépayées et géré des boîtes vocales frauduleuses. Il a admis sa participation aux activités de blanchiment.

Lors des perquisitions, les policiers ont trouvé près de 20 000 euros, saisi un compte bancaire avec près de 250 000 euros dessus, ainsi qu’une montre Rolex, deux voitures et du matériel informatique.

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L’affaire remonte à août 2022, quand le club toulousain a déposé plainte après avoir été victime d’une escroquerie au faux ordre de virement à hauteur de 208 000 euros.



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Des drapeaux du stade toulousain en tribunes. (PASCAL PAVANI / AFP)

Des drapeaux du stade toulousain en tribunes. (PASCAL PAVANI / AFP)

Onze personnes ont été placées en garde à vue depuis lundi 5 mai, soupçonnées d’avoir escroqué notamment le club de rugby du Stade toulousain, selon les informations de franceinfo confirmées par le parquet de Bordeaux. Ces gardes à vue ont eu lieu à la fois en France et en Israël. Le parquet de Bordeaux a confirmé que les trois individus placés en garde à vue en France ont été incarcérés en attendant leur comparution devant le juge d’instruction le vendredi suivant.

L’affaire a débuté en août 2022 lorsque le club toulousain a porté plainte après avoir été victime d’une escroquerie impliquant un faux ordre de virement de 208 000 euros, suite à un détournement de ses coordonnées bancaires.

L’enquête menée par l’office anti-cybercriminalité (Ofac) et la police judiciaire de Haute-Garonne, sous la supervision de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Bordeaux, a révélé que ce réseau d’escroquerie international a causé un préjudice de 14,4 millions d’euros à des victimes à travers le monde, principalement des entreprises localisées en Belgique, au Danemark, en Suisse, en Colombie, au Mexique, au Pérou, ainsi qu’en Espagne. Au cours des gardes à vue en cours ce mercredi matin, deux des suspects ont avoué les faits.

Les investigations ont révélé que les escrocs, des Franco-Israéliens opérant principalement depuis Israël, agissaient de manière hautement organisée, avec des équipes spécialisées dans chaque phase de l’escroquerie. Certains de ces individus sont même considérés comme «talentueux» par les enquêteurs, ayant réussi à convaincre même les victimes les plus méfiantes d’effectuer les virements demandés. Les secteurs les plus ciblés étaient le BTP, les entreprises juridiques et les administrations locales, totalisant 121 victimes.

Les autorités pensent avoir empêché l’envol de plus de 18 millions d’euros supplémentaires grâce à des opérations de blocage des fonds réalisées en collaboration avec les forces de l’ordre et à la vigilance des entreprises visées. Dans le cadre de cette enquête internationale, les enquêteurs ont coopéré avec leurs homologues suisses et israéliens.

Parmi les individus en garde à vue se trouve un homme de 24 ans suspecté d’avoir participé au blanchiment d’argent en France en remettant des sommes à des individus en région parisienne. Il a avoué les faits en garde à vue. Un deuxième homme de 32 ans a également reconnu avoir fourni des lignes téléphoniques prépayées et géré des boîtes vocales frauduleuses, tout en participant aux activités de blanchiment.

Lors des perquisitions, les autorités ont saisi près de 20 000 euros en espèces, ainsi qu’un compte bancaire contenant environ 250 000 euros, une montre Rolex, deux voitures et du matériel informatique. Onze personnes ont été placées en garde à vue depuis lundi 5 mai, suspectées d’avoir escroqué notamment le club de rugby du Stade toulousain, selon les informations de franceinfo confirmées par le parquet de Bordeaux. Ces gardes à vue ont eu lieu à la fois en France et en Israël. Le parquet de Bordeaux précise que les trois personnes placées en garde à vue en France ont depuis «été incarcérées dans l’attente de leur présentation vendredi devant le juge d’instruction».
L’affaire remonte à août 2022, quand le club toulousain a déposé plainte après avoir été victime d’une escroquerie au faux ordre de virement à hauteur de 208 000 euros après s’être fait substituer ses coordonnées bancaires.
L’enquête menée par l’office anti-cybercriminalité (Ofac) et la police judiciaire de Haute-Garonne, sous la conduite de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Bordeaux, a depuis montré, selon les informations de franceinfo, que ce réseau d’escroquerie international a causé un préjudice de 14,4 millions d’euros à des victimes dans le monde entier, essentiellement des entreprises situées en Belgique, Danemark, Suisse, Colombie, Mexique, Pérou, ou encore en Espagne.

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