L’heure est au premier bilan pour les fidèles trumpistes. Donald Trump a vanté les mérites de ses cent premiers jours à la Maison Blanche, lors d’un discours dans un meeting dans le Michigan, mardi 29 avril, au ton triomphaliste et agressif. En novembre 2024, il avait été élu en remportant de nombreux «swings states», dont celui de Géorgie dans le sud des États-Unis. Trois mois après son retour à la tête du pays, il fait toujours autant l’unanimité, malgré les controverses, dans l’un des comtés les plus trumpistes de Géorgie, le comté de Franklin, qui a voté Trump à plus de 86%. Dans un comté «rouge rubis», comme on dit aux États-Unis, une soixantaine de vieilles voitures brillent au soleil sur un parking près de la route. Des Chevrolet rouge vif, des Mustangs bleu pétrole, capot ouvert, attirant les regards des passants émerveillés. Une ambiance rétro où un chanteur reprend les classiques d’Elvis, transportant les spectateurs dans le temps. Au milieu de tout cela, Andrea exprime son soutien au Président et ses actions lors de ses cent premiers jours de mandat, notamment sa politique sur l’immigration. Cette électrice de Donald Trump affirme que les immigrés illégaux doivent être renvoyés sans procédures légales, justifiant ses propos par sa foi chrétienne et son aversion envers les questions transgenres. Malgré quelques doutes sur les taxes douanières et leur impact sur l’économie, les habitants de ce comté restent majoritairement fidèles à Trump, le considérant comme un stratège intelligent avec un plan bien établi. Et même si des sacrifices sont nécessaires à court terme, ils croient en une amélioration future.

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