Mohamed Amra déposera plainte cette semaine contre l’administration pénitentiaire pour des actes de violence perpétrés par des surveillants, a appris franceinfo auprès de son avocat. Le détenu, en attente de jugement à Condé-sur-Sarthe (Orne), affirme avoir subi des violences de la part des gardiens de prison. Selon son avocat, les faits se seraient déroulés le lundi 24 mars, lorsque les surveillants sont intervenus dans sa cellule. Alors qu’il se plaignait de la serrure de ses menottes, Mohamed Amra aurait été maintenu au sol et aurait eu la cheville cassée. D’après Me Benoit David, qui a examiné son client le vendredi suivant, le détenu avait déjà un plâtre à la jambe. Mohamed Amra va porter plainte contre l’administration pénitentiaire, dénonçant des violences de la part de surveillants. Selon son avocat, l’administration a refusé que le détenu ait des béquilles, craignant qu’elles ne soient utilisées comme armes. Une audience en référé liberté s’est tenue au tribunal administratif de Caen pour obtenir les vidéos de l’agression présumée. L’avocat a déjà été informé qu’il pourrait consulter ces vidéos. Une requête sur les conditions de détention de Mohamed Amra sera également déposée auprès du juge des libertés et de la détention de Paris. L’avocat dénonce des conditions de détention inhumaines, soulignant que le détenu est constamment menotté dans le dos hors de sa cellule, subissant des fouilles corporelles deux fois par jour et des fouilles de sa cellule une fois par jour, avec des actes de vandalisme présumés commis par les surveillants.

Le narcotrafiquant placé en détention provisoire à Condé-sur-Sarthe (Orne) dénonce des violences commises, selon lui, par des surveillants de la prison.



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Mohamed Amra lors de son arrestation en Roumanie, le 22 février 2025. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Mohamed Amra lors de son arrestation en Roumanie, le 22 février 2025. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Mohamed Amra va déposer plainte cette semaine contre l’administration pénitentiaire pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique, a appris, mercredi 2 avril, franceinfo auprès de son avocat, confirmant une information de M6. Le narcotrafiquant placé en détention provisoire à l’isolement dans la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne) dénonce des violences commises, selon lui, lundi 24 mars, par des surveillants de la prison.

Selon le récit de son avocat, Benoit David, les surveillants sont rentrés dans la cellule de Mohamed Amra, et alors qu’il se plaignait du fait que ses menottes étaient trop serrées, les gardiens l’ont bloqué par terre et lui ont cassé la cheville. D’après Me Benoit David qui a vu Mohamed Amra ce vendredi, soit quatre jours après les faits, le narcotrafiquant portait un plâtre. D’après l’avocat, l’administration pénitentiaire a refusé que le détenu porte des béquilles, craignant qu’elles ne soient utilisées comme arme. Une audience en référé liberté a eu lieu pour obtenir les bandes vidéos de l’agression dénoncée, et l’avocat pourra consulter ces vidéos. Il déposera également une requête sur les conditions de détention du détenu auprès du juge des libertés et de la détention de Paris. L’avocat dénonce des conditions de détention indignes, avec le détenu constamment menotté dans le dos dès qu’il sort de sa cellule, des fouilles intégrales deux fois par jour et des dégradations commises par les surveillants lors des fouilles de sa cellule. Please rewrite this sentence. Please rewrite this sentence. Please rewrite the given text prompt.

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