Pourquoi témoigner en ligne lors de tremblements de terre, selon un géologue

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Mardi 18 mars en fin de journée, vers 18h45, un séisme de magnitude 4,1 s’est produit. Son épicentre se situait non loin du village de Contes, sur les hauteurs de Nice.

Les habitants d’une large partie des Alpes-Maritimes ont ressenti ces secousses. Une réplique a 3,7 a eu lieu quelques heures plus tard, vers 22h25. Il n’y a pas eu de blessés ou de dégâts selon les secours, ni de risque de tsunami envisagé suite à ces tremblements de terre.

La population peut faire part de cet épisode en allant sur le site du Bureau Central Sismologique Français (BCSF) et en remplissant ce formulaire.

Trois questions à Christophe Larroque, géologue au laboratoire Géoazur, CNRS pour comprendre l’importance de ces témoignages.

Christophe Larroque : «les tremblements de terre, on les mesure de deux façons. À partir de l’échelle de magnitude qui donne la quantité d’énergie qui a été produite par la rupture en profondeur sous la Terre et on les mesure aussi avec le niveau de vibrations du sol. On a un certain nombre de capteurs, plusieurs dizaines, dans l’arrière-pays qui mesurent ces vibrations du sol, mais évidemment il y a infiniment plus de population. C’est essentiel d’avoir le ressenti des populations pour qu’elles témoignent. C’est bien une autre façon de calculer la puissance de ce séisme à travers la notion d’intensité, des secousses, du mouvement du sol.

Sur le site de la BCSF, les gens peuvent se rendre pour donner leur ressenti : l’heure à laquelle ils ont ressenti la secousse, le lieu et leur ressenti propre.»

Christophe Larroque : «Ça nous apporte des informations sur le ressenti avec une grande précision. Suivant l’endroit où les personnes vont se situer géographiquement, au sommet d’une montagne, dans une vallée, en bord de mer ou dans l’arrière-pays. Mais aussi dans un immeuble, une maison ou encore en sous-sol, le ressenti des vibrations va être différent. Quand on fait une étude en détail des conséquences d’un tremblement de terre, ce sont les informations importantes pour nous.»

Christophe Larroque «elles sont traitées de façon statistique parce qu’on sait que les témoignages humains sont un peu biaisés par le côté émotionnel, l’état de la personne et l’endroit où elle se trouve. Mais d’un point de vue statistique, quand on a suffisamment de témoignages, cela donne vraiment une information sur le comportement des bâtiments, sur le comportement des sols aussi. Il y a par exemple des endroits où les sols vont amplifier les vibrations. Le ressenti va donc être beaucoup plus fort.«

Avec Mélie Lavaud

C’est bien une autre façon de calculer la puissance de ce séisme à travers la notion d’intensité, des secousses, du mouvement du sol.

Sur le site de la BCSF, les gens peuvent se rendre pour donner leur ressenti : l’heure à laquelle ils ont ressenti la secousse, le lieu et leur ressenti propre.»

Christophe Larroque : «Ça nous apporte des informations sur le ressenti avec une grande précision. Suivant l’endroit où les personnes vont se situer géographiquement, au sommet d’une montagne, dans une vallée, en bord de mer ou dans l’arrière-pays. Mais aussi dans un immeuble, une maison ou encore en sous-sol, le ressenti des vibrations va être différent. Quand on fait une étude en détail des conséquences d’un tremblement de terre, ce sont les informations importantes pour nous.»

Christophe Larroque «elles sont traitées de façon statistique parce qu’on sait que les témoignages humains sont un peu biaisés par le côté émotionnel, l’état de la personne et l’endroit où elle se trouve. Mais d’un point de vue statistique, quand on a suffisamment de témoignages, cela donne vraiment une information sur le comportement des bâtiments, sur le comportement des sols aussi. Il y a par exemple des endroits où les sols vont amplifier les vibrations. Le ressenti va donc être beaucoup plus fort.«

Avec Mélie Lavaud

Une autre méthode pour évaluer la puissance d’un séisme est à travers l’intensité des secousses et du mouvement du sol. Sur le site de la BCSF, les individus peuvent partager leur ressenti en précisant l’heure, le lieu et leurs sensations. Christophe Larroque souligne l’importance de ces informations pour étudier les conséquences d’un tremblement de terre, malgré les biais émotionnels. Les données recueillies permettent d’analyser le comportement des bâtiments et des sols, notamment la potentialisation des vibrations dans certaines zones.

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