Trois ministres se rendent en Isère : «un signal politique fort» selon le syndicat des directeurs pénitentiaires

Après les attaques visant les domiciles d’agents pénitentiaires, François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau se rendront, mercredi, à la prison de Saint-Quentin-Fallavier. «Un signal politique fort» selon le syndicat des directeurs pénitentiaires qui réclame “un effort concret sur la sécurisation”.

Société

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «Société». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La visite du Premier ministre François Bayrou, des ministres de la Justice Gérald Darmanin et de l’Intérieur Bruno Retailleau, à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) ce mercredi 23 avril «est un signal politique fort», «une reconnaissance des difficultés que nous vivons«, a estimé Jean-François Fogliarino sur franceinfo.

«C’est une reconnaissance aussi de l’inquiétude que ça suscite au plus haut niveau de l’État«, a ajouté le secrétaire général du syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNPD-CFDT).

Dans la nuit de dimanche à lundi, deux maisons ont été visées par des tirs à Villefontaine, en Isère, dans un quartier où vivent plusieurs agents pénitentiaires de Saint-Quentin-Fallavier. Le sigle DDPF (défense des droits des prisonniers français) a été tagué sur le garage d’une maison. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

Il faut «un effort concret sur la sécurisation«, appelle Jean-François Fogliarino, avec «une mise à niveau des équipements» alors que la France a encore «des prisons qui datent du XIXᵉ siècle en plein centre-ville, donc avec de vraies difficultés pour sécuriser, voire parfois pour installer simplement de la vidéosurveillance«, à cause des habitations autour du centre pénitentiaire. «C’est le même problème qu’avec les brouilleurs, par exemple, de portables qui, en plein centre-ville, impactent forcément aux alentours«, poursuit le délégué syndical.

Ce dernier appelle aussi à une réflexion sur les conditions de sécurité à l’intérieur des prisons, où la surpopulation carcérale rend le travail des agents pénitentiaires «très complexe«, «en particulier dans les maisons d’arrêt«.

L’une des solutions serait, défend Jean-François Fogliarino, de renforcer les effectifs : «Nous voyons que les établissements sont au niveau de 85 % des personnels qu’ils devraient avoir. C’est une vraie difficulté. Et à l’extérieur, c’est aussi une charge pour les surveillants qui savent qu’ils vont travailler dans des endroits où ils ne sont pas au maximum de leurs capacités

Le nombre de personnes détenues dans les prisons françaises (outre-mer compris) a battu un nouveau record en avril, selon un bulletin du Service de la statistique, des études et de la recherche (SSER) du ministère de la Justice, publié jeudi. Au 1er avril, 82 900 personnes étaient détenues, pour 62 300 places de prison disponibles, soit une surpopulation carcérale de 132 %.

«C’est le même problème qu’avec les brouilleurs, par exemple, de portables qui, en plein centre-ville, impactent forcément aux alentours«, poursuit le délégué syndical.

Ce dernier appelle aussi à une réflexion sur les conditions de sécurité à l’intérieur des prisons, où la surpopulation carcérale rend le travail des agents pénitentiaires «très complexe«, «en particulier dans les maisons d’arrêt«.

L’une des solutions serait, défend Jean-François Fogliarino, de renforcer les effectifs : «Nous voyons que les établissements sont au niveau de 85 % des personnels qu’ils devraient avoir. C’est une vraie difficulté. Et à l’extérieur, c’est aussi une charge pour les surveillants qui savent qu’ils vont travailler dans des endroits où ils ne sont pas au maximum de leurs capacités

Le nombre de personnes détenues dans les prisons françaises (outre-mer compris) a battu un nouveau record en avril, selon un bulletin du Service de la statistique, des études et de la recherche (SSER) du ministère de la Justice, publié jeudi. Au 1er avril, 82 900 personnes étaient détenues, pour 62 300 places de prison disponibles, soit une surpopulation carcérale de 132 %.

Le délégué syndical souligne que le problème est similaire à celui des brouilleurs, tels que ceux des portables, qui affectent inévitablement les environs en plein centre-ville. Il appelle également à une réflexion sur la sécurité à l’intérieur des prisons, où la surpopulation rend le travail des agents pénitentiaires très difficile, surtout dans les maisons d’arrêt. Selon lui, une des solutions serait d’augmenter les effectifs, car les établissements fonctionnent actuellement à seulement 85 % de leur capacité en personnel. Enfin, il est noté que le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint un nouveau record en avril, avec une surpopulation carcérale de 132 %.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *