Un diacre suspendu pour violences et voyeurisme dans un établissement scolaire catholique

Un ancien surveillant de Notre-Dame-de-Garaison, dans les Hautes-Pyrénées, vient d’être suspendu de ses fonctions de diacre à titre conservatoire par l’évêque de Tarbes. L’homme est pointé du doigt par huit témoignages pour violences et voyeurisme au sein de l’établissement catholique.

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L’évêque de Tarbes (Hautes-Pyrénées), Monseigneur Micas, a suspendu de ses fonctions à titre conservatoire un diacre, accusé de violence et de voyeurisme, par les témoignages des victimes de Notre-Dame-de-Garaison. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées.

L’église est au cœur de plusieurs scandales de violences au sein d’établissement d’enseignement catholique. Après l’affaire Betharam, c’est aujourd’hui Notre-Dame-de-Garaison dans les Hautes-Pyrénées qui est sous le feu des projecteurs. Au point que l’évêque de Tarbes a décidé ce 18 avril 2025 de suspendre un diacre de ses fonctions.

«J’ai pris des mesures canoniques conservatoires pour demander à Claude L de ne plus exercer son ministère diaconal et de se mettre en retrait afin de permettre la recherche de la vérité et de la justice de manière aussi sereine que possible», explique Monseigneur Micas dans une lettre publiée sur le site Catholique65.fr.

Claude L, âgé de 82 ans aujourd’hui, officiait jusqu’à présent à l’église de Monléon-Magnoac. Ordonné en 2010, il avait auparavant occupé les fonctions de surveillant au sein de Notre-Dame de Garaison dans les années 70 et 80. Surnommé «le crabe», il est accusé par plusieurs anciens élèves de violence physiques et de voyeurisme.

«Nous devons unanimement condamner toute pratique ou comportement violent, humiliant ou inadapté créant des traumatismes dont on sait qu’ils ont des conséquences lourdes et définitives sur la vie des personnes», écrit l’évêque de Tarbes dans sa lettre, qui se refuse à tout autre commentaire ce vendredi 25 avril.

Le collectif des victimes de Notre-Dame-de-Garaison, qui compte plus d’une trentaine de membres, se félicite de cette décision : «il nous semblait incongru que cet homme puisse continuer à exercer des responsabilités quelconques au sein de l’église«, réagit Philippe Sarlat, leur porte-parole. «Maintenant, on attend la réaction de l’établissement scolaire et ça ne vient toujours pas».

Ces dernières semaines, le nom de ce diacre est apparu dans plusieurs témoignages, remis au procureur de la République de Tarbes. Au moins huit anciens élèves de l’institution scolaire seraient concernés par des violences ou des actes de voyeurisme durant leur scolarité. À l’issue de leur témoignage devant les enquêteurs, plusieurs d’entre eux ont décidé de porter plainte sans que pour l’instant leur nombre ne soit connu.

Philippe Sarlat espère que cette décision de l’évêque de Tarbes deviendra une mesure définitive : «Ça serait plus digne pour eux d’écarter définitivement quelqu’un qui a eu de tels comportements», conclut-il. À Notre-Dame de Garaison l’enquête ne fait que commencer. Cette affaire pourrait bien devenir un «Betharram bis».

Plusieurs dénonciations ont été enregistrées dans cette affaire. Un ancien surveillant de Notre-Dame-de-Garaison, dans les Hautes-Pyrénées, vient d’être suspendu de ses fonctions de diacre à titre conservatoire par l’évêque de Tarbes. L’homme est pointé du doigt par huit témoignages pour violences et voyeurisme au sein de l’établissement catholique. Plusieurs plaintes ont été déposées dans cette affaire.

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