Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran, l’Ukraine se sent délaissée sur la scène diplomatique. Kiev craint que la situation au Moyen-Orient fasse glisser les priorités internationales. À Kiev, les regards se tournent désormais vers le Moyen-Orient. Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran s’intensifient, les Ukrainiens s’inquiètent que la défense de leur pays face à l’invasion russe soit compromise, voire que l’effort de guerre du Kremlin en soit renforcé. Loin du front ukrainien, le conflit entre Israël et l’Iran pourrait avoir des conséquences bien réelles en Ukraine. Car si Téhéran est un allié militaire de Moscou, ce nouveau conflit pourrait aussi détourner l’attention, les armes, et les moyens des alliés occidentaux. Alors que la capitale ukrainienne subit depuis plusieurs semaines des frappes quasi quotidiennes, les dirigeants s’inquiètent d’un glissement des priorités internationales. Le député Olexandr Merejko, président de la commission des Affaires étrangères du parlement, résume la crainte dominante : «Cette guerre risque de détourner l’attention du monde de l’agression russe contre l’Ukraine, ce qui est dans l’intérêt de Poutine. Et elle pourrait aussi détourner des ressources militaires américaines, de l’Ukraine vers Israël.» Déjà le mois dernier, le président Volodymyr Zelensky avait révélé que 20 000 missiles anti-drone américains avaient été déroutés de l’Ukraine vers Israël. Délaissée sur la scène diplomatique, l’Ukraine se préoccupe de l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran.
À Kiev, les regards se tournent désormais vers le Moyen-Orient. Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran s’intensifient, les Ukrainiens s’inquiètent que la défense de leur pays face à l’invasion russe soit compromise, voire que l’effort de guerre du Kremlin en soit renforcé. Loin du front ukrainien, le conflit entre Israël et l’Iran pourrait avoir des conséquences bien réelles en Ukraine. Car si Téhéran est un allié militaire de Moscou, ce nouveau conflit pourrait aussi détourner l’attention, les armes, et les moyens des alliés occidentaux.
Alors que la capitale ukrainienne subit depuis plusieurs semaines des frappes quasi quotidiennes, les dirigeants s’inquiètent d’un glissement des priorités internationales. Le député Olexandr Merejko, président de la commission des Affaires étrangères du parlement, résume la crainte dominante : «Cette guerre risque de détourner l’attention du monde de l’agression russe contre l’Ukraine, ce qui est dans l’intérêt de Poutine. Et elle pourrait aussi détourner des ressources militaires américaines, de l’Ukraine vers Israël.»
Déjà le mois dernier, le président Volodymyr Zelensky avait révélé que 20 000 missiles anti-drone américains avaient été déroutés de l’Ukraine vers Israël.
Selon l’analyste Vitaly Portnikov, c’est la hausse des prix du pétrole, dont dépend l’économie russe, qui doit inquiéter les Ukrainiens. «La Russie a un intérêt direct à ce qu’Israël détruise les infrastructures pétrolières iraniennes, ce qui fait déjà flamber les prix du pétrole, permettant ainsi à la Russie de poursuivre la guerre en Ukraine, de se préparer à d’autres guerres pour les années à venir», avance le spécialiste.
Kiev a toutefois salué le succès des attaques israéliennes contre l’Iran, qui fournit missiles et drones à la Russie. Le général Omelchenko espère que ces attaques, qui ont profondément affaibli le régime iranien et entamé ses capacités militaires, soulageront l’Ukraine. «Si Israël parvient à neutraliser les entreprises qui produisent des missiles et les drones – les Shahed, les drones kamikazes – cela constituera une aide précieuse et un soulagement pour le peuple ukrainien. Cela permettra d’épargner les infrastructures civiles, et surtout, cela évitera que des civils soient tués», assure le militaire.
Cette semaine encore, les bombardements russes ont tué au moins 31 civils en Ukraine.
Kiev craint que la situation au Moyen-Orient fasse glisser les priorités internationales.
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Des soldats ukrainiens accompagnent le cerceuil d’un militaire tombé au combat, le 19 juin 2025, à Kiev. (GENYA SAVILOV / AFP)
Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran continuent de s’intensifier, les Ukrainiens expriment leur inquiétude quant à l’impact que cela pourrait avoir sur la défense de leur pays face à l’invasion russe. Ils redoutent que l’attention et les ressources des alliés occidentaux ne soient détournées du conflit en Ukraine en faveur du nouveau conflit au Moyen-Orient. Cette préoccupation est d’autant plus grande que Téhéran est un allié militaire de Moscou, ce qui pourrait renforcer l’effort de guerre du Kremlin.
Le député Olexandr Merejko, président de la commission des Affaires étrangères du parlement ukrainien, souligne que cette guerre entre Israël et l’Iran risque de détourner l’attention internationale de l’agression russe contre l’Ukraine, ce qui pourrait favoriser les intérêts de Poutine. De plus, il craint que des ressources militaires américaines ne soient redirigées vers Israël au détriment de l’Ukraine. Cette préoccupation est partagée par de nombreux dirigeants ukrainiens qui voient d’un mauvais œil le déroutage de missiles anti-drone américains vers Israël au détriment de la sécurité de leur propre pays.
L’analyste Vitaly Portnikov met en avant un autre aspect préoccupant de ce conflit au Moyen-Orient : la hausse des prix du pétrole. Il explique que la Russie a un intérêt direct à ce que les infrastructures pétrolières iraniennes soient détruites, car cela fait augmenter les prix du pétrole, ce qui lui permet de financer ses actions militaires en Ukraine et de se préparer à d’autres conflits futurs. Cette situation économique complexe ajoute une dimension supplémentaire aux préoccupations des Ukrainiens.
Malgré ces inquiétudes, les autorités ukrainiennes saluent le succès des attaques israéliennes contre l’Iran, qui fournit des armes à la Russie. Le général Omelchenko espère que ces attaques affaibliront le régime iranien et limiteront ses capacités militaires, ce qui pourrait soulager l’Ukraine. Il souligne l’importance de neutraliser les entreprises produisant des missiles et des drones fournis à la Russie, car cela permettrait de protéger les civils ukrainiens et de préserver les infrastructures essentielles du pays.
Malgré ces développements au Moyen-Orient, la situation en Ukraine reste critique, avec des bombardements russes qui continuent de causer la mort de civils. La communauté internationale doit rester vigilante et soutenir l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe, même face à d’autres conflits qui pourraient détourner l’attention et les ressources nécessaires. Les Ukrainiens continuent de faire face à des défis majeurs, et il est crucial que la solidarité internationale demeure forte pour les aider à surmonter ces épreuves.
À Kiev, les regards se tournent désormais vers le Moyen-Orient. Alors que les frappes israéliennes contre l’Iran s’intensifient, les Ukrainiens s’inquiètent que la défense de leur pays face à l’invasion russe soit compromise, voire que l’effort de guerre du Kremlin en soit renforcé. Loin du front ukrainien, le conflit entre Israël et l’Iran pourrait avoir des conséquences bien réelles en Ukraine. Car si Téhéran est un allié militaire de Moscou, ce nouveau conflit pourrait aussi détourner l’attention, les armes, et les moyens des alliés occidentaux.
Alors que la capitale ukrainienne subit depuis plusieurs semaines des frappes quasi quotidiennes, les dirigeants s’inquiètent d’un glissement des priorités internationales. Le député Olexandr Merejko, président de la commission des Affaires étrangères du parlement, résume la crainte dominante : «Cette guerre risque de détourner l’attention du monde de l’agression russe contre l’Ukraine, ce qui est dans l’intérêt de Poutine. Et elle pourrait aussi détourner des ressources militaires américaines, de l’Ukraine vers Israël.»
Déjà le mois dernier, le président Volodymyr Zelensky avait révélé que 20 000 missiles anti-drone américains ava été déroutés de l’Ukraine vers Israël.
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