Cet été à Paris, les terrasses éphémères ouvriront une heure de plus que d’habitude.
«Cela va faire du bruit, il y aura des nuisances sonores. De la musique plus longtemps que d’habitude.» Béatrice Dunner vit à Montmartre. Elle est d’ailleurs présidente de l’association de Défense de Montmartre et du 18e arrondissement, l’ADDM18. Aujourd’hui, elle considère que le quartier est devenu «une vaste terrasse sans fin.«
Elle craint que sa tranquillité soit mise à mal cet été. Début juin, la mairie de Paris a annoncé que les terrasses estivales de la capitale ne fermeraient plus à 22 heures comme d’habitude mais à 23 heures. «Nous sommes très mécontents», commente pour sa part, Gilles Pourbaix, président de l’association Réseau Vivre Paris.
Cette autorisation est donnée à partir du 21 juin, jour de la fête de la musique et premier jour de l’été au 14 septembre prochain. «Nous allons subir la musique, les odeurs de tabac et la luminosité augmentée une heure de plus qu’habituellement«, anticipe la responsable associative.
Dans un communiqué commun publié ce mardi, une quarantaine de collectifs de riverains de différents arrondissements dont le sien proteste contre cette extension de l’horaire de fermeture. «La mairie de Paris nous ment«, titrent-ils. Ils estiment qu’avec cette décision, la mairie de Paris «devient le plus grand pollueur sonore nocturne» de la capitale.
Le collectif se compose d’associations de riverains mais aussi de défense du «droit au sommeil.» «Beaucoup d’habitants me disent qu’ils ont peur de moins bien dormir. Tout le monde ne fait pas la fête l’été. Certains veulent du calme», indique la Montmartroise. «Bien dormir la nuit est un des trois déterminants pour vivre en bonne santé avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. On peut estimer à plus de 150.000 le nombre d’habitants de Paris qui auront des troubles de l’endormissement et du sommeil avec toutes les conséquences connues sur leur santé», précise le groupe d’associations.
Autre argument avancé contre cette extension : le manque de concertation de la part de l’exécutif parisien. «Cette décision d’ouverture des terrasses à 23h a été prise sans aucune concertation avec les associations de riverains», déplorent les collectifs. «Cela fait longtemps que les habitants ne sont pas consultés pour ce genre de décisions, nous avons l’habitude mais c’est désolant», appuie la responsable de l’association des riverains de Montmartre.
Les collectifs rappellent que «la limite de 22h a été fixée et actée en 2021 lors des discussions sur la refonte du règlement des terrasses. Cette limite horaire est reprise et actée dans le Plan d’Amélioration de l’Environnement Sonore 2021- 2026.»
Ce document établi par la Ville de Paris précise que » les établissements sont invités à respecter scrupuleusement la limite horaire de 22h pour la fermeture de leur terrasse estivale sous peine d’amende immédiate.» Des obligations «peu respectées et encore moins sanctionnées depuis plusieurs années«, selon Béatrice Dunner.
Au sujet de cette extension de l’horaire de fermeture, la municipalité répond que cette décision «a été décidée après des concertations avec les restaurateurs de la capitale.» «Nous sommes attachés à la concertation avec les riverains. Leur implication sera renforcée dans les Comités Locaux Bruit, qui constituent le bon cadre pour traiter les nuisances sonores et favoriser un dialogue constructif entre commerçants et habitants.», poursuit la mairie de Paris.
En cas de nuisances, la mairie propose plusieurs solutions pour les signaler. D’abord des numéros à appeler comme le 3975, le numéro d’information de la Ville de Paris ou celui de la préfecture de Police pour les signalements non urgents, le 3430.
Il est aussi possible de signaler les nuisances sur l’application DansmaRue. Il est aussi possible de déposer plainte ou de faire un signalement en ligne à la préfecture de police en cas de dérangement lié à de la musique. Au total, la capitale compte 4 000 terrasses selon la municipalité.
Les riverains expriment leur colère et leur inquiétude quant à leur tranquillité pendant la période estivale.
«Cela va faire du bruit, il y aura des nuisances sonores. De la musique plus longtemps que d’habitude.» Béatrice Dunner, présidente de l’association de Défense de Montmartre et du 18e arrondissement, exprime ses préoccupations concernant le quartier de Montmartre, qu’elle décrit comme «une vaste terrasse sans fin».
La décision de la mairie de Paris d’autoriser les terrasses estivales à rester ouvertes jusqu’à 23 heures au lieu de 22 heures habituellement suscite de vives réactions. Gilles Pourbaix, président de l’association Réseau Vivre Paris, se dit «très mécontent» de cette décision.
Les riverains redoutent les nuisances sonores, les odeurs de tabac et la luminosité prolongée pendant une heure de plus que d’habitude. Une quarantaine de collectifs de riverains de divers arrondissements protestent contre cette extension des horaires de fermeture, affirmant que la mairie de Paris devient le plus grand pollueur sonore nocturne de la capitale.
Les associations de riverains et de défense du «droit au sommeil» soulignent l’importance du repos nocturne pour la santé et estiment que plus de 150 000 habitants de Paris pourraient être affectés par ces changements d’horaires.
Les collectifs reprochent à la mairie de Paris le manque de concertation dans la prise de cette décision et rappellent que la limite de fermeture à 22 heures avait été fixée lors des discussions sur la refonte du règlement des terrasses.
La municipalité affirme avoir pris cette décision après des concertations avec les restaurateurs de la capitale et promet de renforcer l’implication des riverains dans les Comités Locaux Bruit pour traiter les nuisances sonores de manière constructive.
En cas de nuisances, la mairie propose plusieurs solutions pour les signaler, y compris des numéros d’appel et des applications dédiées. La capitale compte environ 4 000 terrasses, selon les autorités.
En conclusion, les riverains expriment leur mécontentement et leurs craintes quant à l’impact de l’extension des horaires des terrasses estivales sur leur qualité de vie pendant l’été à Paris. Les habitants expriment leur colère et leur inquiétude quant à leur tranquillité pendant la période estivale.
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