«Nous saluons l’action des forces de l’ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes», a réagi Londres, après la diffusion d’une vidéo de la BBC montrant une tentative de traversée avortée.

Publié
Temps de lecture : 3min

Le gouvernement britannique s’est félicité, vendredi 4 juillet, d’un «durcissement» dans les pratiques des forces de l’ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de la France pour rejoindre l’Angleterre. «Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu’ils ne commencent leur voyage», a salué un porte-parole du Premier ministre britannique, Keir Starmer.
Des images diffusées vendredi sur la BBC, tournées sur une plage, montrent des membres des forces de l’ordre françaises aller dans l’eau peu profonde jusqu’à un bateau pneumatique avec de nombreux migrants à son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter.
«Ce que nous avons vu ce matin était un moment important», a réagi le bureau de Keir Starmer. «Nous saluons l’action des forces de l’ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche», a-t-il ajouté.
En utilisant tous les autres leviers que le gouvernement met en place, nous croyons que cela peut avoir un impact significatif pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs de passeurs, a-t-il affirmé.
Selon la préfecture des Hauts-de-France, un taxi-boat est venu récupérer des passagers sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais), vendredi matin. L’embarcation transportait déjà 30 personnes lorsque environ cinquante migrants (hommes, femmes et enfants) sont arrivés sur la plage. Six militaires sont restés pour assurer la sécurité pendant l’embarquement, conformément aux ordres.
Lors de l’embarquement, les personnes se trouvant dans l’eau à l’arrière du petit bateau étaient en danger immédiat, ce qui a incité les gendarmes à intervenir pour éviter tout risque pour les passagers d’une embarcation visiblement très fragile, a ajouté la préfecture. Aucune personne n’a été blessée ou n’a nécessité une assistance médicale, a-t-elle précisé.
Le Royaume-Uni pousse la France à modifier sa doctrine d’intervention des forces de l’ordre en mer afin de pouvoir intercepter les taxi-boats jusqu’à 300 mètres des côtes. Ces bateaux embarquent des migrants directement en mer pour contourner les contrôles sur les plages. Conformément au droit international de la mer, une fois qu’une embarcation est en navigation, les autorités ne doivent intervenir que pour des opérations de sauvetage et ne sont pas autorisées à intercepter les migrants pour éviter les risques de noyade.
En avril 2024, des journalistes de l’AFP avaient déjà été témoins d’une scène où un policier, les pieds dans l’eau, avait planté son couteau dans le flotteur d’une embarcation, sous les insultes d’un migrant en pleurs. Finalement, une heure plus tard, il était parti à bord d’une autre embarcation de fortune surchargée. Le gouvernement britannique s’est félicité d’un «durcissement» dans les pratiques des forces de l’ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de la France pour rejoindre l’Angleterre. «Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu’ils ne commencent leur voyage», a salué un porte-parole du Premier ministre britannique, Keir Starmer. Des images diffusées sur la BBC montrent des membres des forces de l’ordre françaises crever un bateau pneumatique avec de nombreux migrants à son bord, parmi lesquels des enfants, sur une plage. «Ce que nous avons vu ce matin était un moment important», a réagi le bureau de Keir Starmer. Il a été souligné l’action des forces de l’ordre françaises pour leur intervention dans les eaux peu profondes, avec un renforcement de leur approche. Cette action conjuguée à d’autres mesures gouvernementales est perçue comme un moyen efficace de mettre un terme aux tactiques des passeurs.
Une récente intervention des autorités a eu lieu sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais) où un taxi-boat a été repéré en train d’embarquer des passagers. Alors que l’embarcation transportait déjà 30 personnes, une cinquantaine de migrants, comprenant des hommes, des femmes et des enfants, se sont présentés sur la plage. Six militaires sont restés en sécurisation pendant l’embarquement, conformément aux ordres reçus.
Les autorités ont souligné le danger auquel étaient exposées les personnes à l’arrière du bateau, ce qui a justifié l’intervention des gendarmes pour éviter tout risque pour ces passagers vulnérables. Heureusement, aucune blessure n’a été signalée et aucune assistance médicale n’a été nécessaire.
Le Royaume-Uni exerce des pressions sur la France pour modifier sa doctrine d’intervention des forces de l’ordre en mer, afin de permettre l’interception des taxi-boats jusqu’à 300 mètres des côtes. Ces embarcations évitent les contrôles sur les plages en embarquant directement les migrants en mer. Conformément au droit international de la mer, les autorités ne sont autorisées à intervenir que pour des opérations de sauvetage, et non pour intercepter les migrants afin d’éviter les risques de noyade.
En 2024, des journalistes de l’AFP avaient déjà rapporté une scène où un policier, les pieds dans l’eau, avait endommagé une embarcation en plantant un couteau dans le boudin, sous les pleurs d’un migrant. Ce dernier avait finalement embarqué sur une autre embarcation surchargée une heure plus tard.
Il est important de noter que ces actions des forces de l’ordre françaises sont une réponse à la pression croissante exercée par les flux migratoires à travers la Manche. Les autorités continuent de travailler pour trouver des solutions efficaces tout en respectant les normes internationales en matière de sauvetage en mer.
Deja una respuesta