Caroline Darian sera présente à Nancy, dimanche 9 mars 2025 à l’hôtel de ville, pour une rencontre exceptionnelle dans le cadre du Livre sur la Place. Dans «Pour que l’on se souvienne», qui sort en librairies mercredi 5 mars, Caroline Darian révèle l’inachevé de l’enquête et poursuit son combat contre la soumission chimique.
Caroline Darian, fondatrice de l’association #MendorsPas : Stop à la soumission chimique, publie Pour que l’on se souvienne (éditions JC Lattès) ce mercredi 5 mars 2025. À cette occasion, la fille de Gisèle Pelicot sera présente à l’hôtel de ville de Nancy, place Stanislas, le dimanche 9 mars 2025 à 15 heures, pour une rencontre exceptionnelle animée par Sarah Polacci, commissaire générale du Livre sur la Place.
Caroline Darian est à la fois fille de la victime, Gisèle Pelicot, et du bourreau, Dominique Pelicot. Une décennie durant, celui-ci a drogué son épouse Gisèle à son insu, pour la violer et la livrer à des dizaines d’inconnus recrutés sur internet, à leur domicile de Mazan (Vaucluse). Après trois mois et demi d’une audience publique hors normes, le procès de Mazan s’est clos le 19 décembre 2024. Les 51 accusés ont tous été jugés coupables et Dominique Pelicot, 72 ans, a été condamné à la peine maximale, vingt ans de réclusion criminelle.
L’affaire et le courage de Gisèle Pelicot ont bouleversé l’opinion publique jusqu’au-delà des frontières. Mais le combat ne s’arrête pas là pour Caroline Darian. Invitée de France Inter, mardi 4 mars 2025, la fondatrice de l’association #MendorsPas : Stop à la soumission chimique explique être persuadée d’avoir été, elle aussi, l’une des victimes de son père. Malgré des photos où on l’aperçoit inconsciente et en sous-vêtements, diffusées lors de l’audience, Dominique Pelicot n’a rien avoué concernant sa fille.
Caroline Darian publie son deuxième récit, «Pour que l’on se souvienne» (éditions JC Lattès), à paraître le mercredi 5 mars 2025.
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© Éditions JC Lattès
«C’est l’histoire d’un violeur en série qui a toujours utilisé la soumission chimique pour commettre ses crimes. (…) C’est mon combat face à l’un des plus grands prédateurs pour obtenir la vérité», écrit Caroline Darian dans Pour que l’on se souvienne (éd. JC Lattès), à paraître le 5 mars 2025. Après un premier récit, Et j’ai cessé de t’appeler Papa (éd.
Le Livre sur la Place est de plus en plus à l’écoute de l’actualité et du monde qui se fait
Sarah Polacci, commissaire générale du Livre sur la Place
Caroline Darian sera présente à Nancy, dimanche 9 mars 2025 à 15 heures, pour une rencontre exceptionnelle animée par Sarah Polacci, commissaire générale du Livre sur la Place. Une séance de dédicaces est prévue à l’issue de cette rencontre, accessible gratuitement et sans réservation, dans la limite des places disponibles. «Le Livre sur la Place est de plus en plus à l’écoute de l’actualité et du monde qui se fait. Le procès de Mazan nous parle à toutes et tous et un changement est en train de s’opérer. Si on n’est pas là, on n’est nulle part. Caroline Darian parle de l’importance de poser des mots sur ce qui s’est produit, c’est ce qui nous intéresse aussi», insiste Sarah Polacci.
Par ailleurs, d’autres grandes rencontres sont prévues à Nancy dans le cadre du Livre sur la Place. Le premier salon littéraire de la rentrée, qui propose aussi des rendez-vous tout au long de l’année, recevra prochainement l’écrivaine Leïla Slimani. Un échange autour de son dernier roman, J’emporterai le feu (éd. Gallimard), est prévu le mercredi 12 mars à 18h30 à l’hôtel de ville. Une autre rencontre est programmée le 18 mars, au même endroit, avec l’auteur Philippe Besson. Son nouvel ouvrage, Vous parler de mon fils (éd. Julliard), aborde notamment le harcèlement scolaire et le suicide.
Despite photos showing her unconscious and in her underwear, which were circulated during the trial, Dominique Pelicot did not admit to anything regarding her daughter.
Caroline Darian writes in her book «Pour que l’on se souvienne» (published by JC Lattès), set to be released on March 5, 2025, «It’s the story of a serial rapist who always used chemical submission to commit his crimes. It’s my fight against one of the biggest predators to get the truth.» Following her first book, «Et j’ai cessé de t’appeler Papa» (published by JC Lattès) in 2022, before the trial of the rapes in Mazan, she revisits this tragedy through a new work and continues her fight against chemical submission.
«The Livre sur la Place is increasingly attentive to current events and the world as it unfolds,» says Sarah Polacci, the general commissioner of the Livre sur la Place.
Caroline Darian will be present in Nancy on Sunday, March 9, 2025, at 3 p.m. for a special meeting moderated by Sarah Polacci, the general commissioner of the Livre sur la Place. A book signing session is scheduled after this meeting, accessible for free and without reservation, subject to availability. «The Livre sur la Place is increasingly attentive to current events and the world as it unfolds. The trial in Mazan speaks to all of us, and a change is underway. If we’re not there, we’re nowhere. Caroline Darian talks about the importance of putting words to what happened, and that’s what interests us too,» insists Sarah Polacci.
Furthermore, other major meetings are planned in Nancy as part of the Livre sur la Place. The first literary event of the season, which also offers appointments throughout the year, will soon host the writer Leïla Slimani. A discussion about her latest novel, «J’emporterai le feu» (published by Gallimard), is scheduled for Wednesday, March 12 at 6:30 p.m. at the town hall. Another meeting is planned on March 18, in the same location, with the author Philippe Besson. His new book, «Vous parler de mon fils» (published by Julliard), addresses issues such as school harassment and suicide. Dans «Pour que l’on se souvienne», disponible en librairies à partir du mercredi 5 mars, Caroline Darian expose les détails inachevés de l’enquête et continue son combat contre la soumission chimique.
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