De nouvelles analyses mettent en lumière la responsabilité de Tefal dans la pollution autour de Rumilly, en Haute-Savoie. Les résultats obtenus par le BRGM confirment l’impact des boues enfouies par l’entreprise sur la contamination des eaux souterraines par des «polluants éternels». La préfecture recommande désormais aux habitants de ne plus utiliser les puits privés pollués dans la commune. Les analyses du BRGM ont clairement identifié l’ancien dépôt de Tefal comme étant à l’origine de la pollution des eaux souterraines autour de Rumilly. Cette conclusion, présentée aux élus locaux il y a plus de deux mois, souligne pour la première fois la responsabilité de l’industriel français dans la propagation de PFAS dans la région, confirmant les informations révélées lors d’un épisode de l’émission «Complément d’Enquête» diffusé sur France 2. Les investigations ont mis en lumière l’histoire de Tefal et la pratique d’enfouissement de déchets contenant du PFOA, un polluant cancérigène, à Rumilly et ses environs jusqu’à la fin des années 1980. Cette contamination a conduit à des niveaux élevés de PFOA dans les eaux souterraines, nécessitant des mesures de traitement coûteuses pour rendre l’eau potable conforme aux normes sanitaires. Les résultats des analyses du BRGM confirment que les dépôts de Tefal ont effectivement pollué les eaux souterraines, comme observé dans la commune voisine de Sales. Des marqueurs tels que le calcium ont été trouvés, associant l’état actuel des eaux souterraines aux déchets enfouis par l’entreprise dans le passé. La présence importante de PFAS à proximité des anciens dépôts de Tefal, notamment à Pérouses près du plan d’eau de Rumilly, révèle l’étendue de la contamination. Rumilly se classe parmi les communes les plus contaminées par le PFOA en France, selon les données accessibles dans la base publique des eaux souterraines. De nouvelles analyses pointent vers la responsabilité de Tefal dans la pollution autour de Rumilly, où la concentration de PFAS dépasse la norme française pour les eaux souterraines. De récentes études mettent en lumière la responsabilité de Tefal dans la pollution aux abords de Rumilly.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=gn_E3A_PahQ[/embed]

Analyses conducted by the French national geological service, BRGM, confirm the impact of sludge buried by the industrialist on groundwater…

Read More
Mathias, âgé de 22 ans, se remémore ses années difficiles en tant qu’enfant placé par l’Aide sociale à l’enfance. Abandonné par ses parents à l’âge de 4 mois, il a passé son enfance en foyer et en famille d’accueil. En octobre 2024, le procès de Châteauroux a été crucial pour obtenir justice pour une soixantaine d’enfants du Nord placés et maltraités entre 2010 et 2017. Mathias partage son expérience des violences subies et son cheminement vers la résilience. Mathias, âgé de 22 ans, se remémore les années difficiles passées en tant qu’enfant placé par l’Aide sociale à l’enfance. «Il y a certaines photos qui m’avaient pas mal marqué parce qu’on avait l’impression que j’étais un peu malheureux et sur d’autres heureux aussi ou sur d’autres où je fais un peu des bêtises,» confie-t-il. Sa petite enfance est marquée par des séjours en foyer et en famille d’accueil. «Seuls les pires souvenirs restent en mémoire, j’ai l’impression qu’on n’était pas très bien accueilli, en tout cas, c’était le ressenti que j’ai eu.» Des expériences isolées qui rappellent son parcours de vie meurtri. «J’ai quelques bribes de souvenirs, mais malheureux. En primaire, j’ai été harcelé, on m’a mis un coup de poing dans le nez.» Dans son enfance, Mathias réside dans un foyer à Bussigny (Nord). «Là-bas, j’ai vécu un viol. Ce sont des flashs de souvenirs qui me sont revenus vers mes 12/13 ans. Je me suis construit avec ça.» Adopté à l’âge de sept ans, Mathias reste troublé et turbulent, traumatisé par son passé. «Ils m’ont assassiné en n’étant pas là pour moi,» raconte-t-il en évoquant l’Aide sociale à l’enfance. «Ce manque de présence, ce manque d’amour.» Malgré les épreuves, Mathias se retrouve à 22 ans, cherchant à s’auto-soutenir, à s’aimer et à trouver la stabilité. Les addictions et les dérives de son adolescence reflètent son mal-être constant, témoignant de son besoin de fuir ses problèmes avec la drogue. «La drogue, ça me permettait d’avoir un semblant d’existence et de bonheur,» explique-t-il. Ces échappatoires l’ont maintenu à flot pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, Mathias se reconstruit, cherchant à retrouver son humanité après un passé tumultueux. Mathias, 22 ans, se remémore ses années difficiles en tant qu’enfant placé par l’Aide sociale à l’enfance.

Publié le 18/03/2025 à 18h06 Écrit par Lucas Santerre et Anaïs Denis France3 Régions sur Facebook (Nouvelle fenêtre) France3 Régions…

Read More