Faouzy Guellil, conseiller municipal de Dugny, a été agressé chez lui ce vendredi 28 février. Des personnes se sont attaquées à celui qui est aussi directeur général de Stains. Plusieurs élus ont condamné cette agression, et une enquête a été ouverte.
L’agression s’est produite vers 21 heures, ce 28 février. Faouzy Guellil a été agressé à son domicile vendredi soir par «au moins deux personnes«. Ce conseiller municipal de Dugny (Seine-Saint-Denis) «s’est fait agresser devant chez lui et sa voiture a été brûlée«, a indiqué le parquet de Bobigny.
Celui qui est aussi directeur général des services de la ville riveraine de Stains (Seine-Saint-Denis) a été attaqué «à mains nues«, selon les précisions des services du procureur de la République. Le ministère public a confié l’enquête à la sûreté territoriale.
Une nouvelle agression d’élu, condamnée par le maire de Stains et plusieurs élus politiques.
Une «lâche et violente agression«, «sous les yeux de son épouse et de ses enfants«, souligne Azzédine Taïbi, maire de Stains, a dénoncé, samedi soir via un communiqué, un «acte inqualifiable et d’une extrême gravité (qui) s’inscrit dans un climat délétère, de haine et de violence que nous subissons depuis de trop nombreuses années«.
«Des mesures de sécurité concrètes et immédiates seront demandées et mises en place«, ajoute l’élu communiste de cette commune défavorisée, sans fournir de précisions.
#Stains ne cédera pas face à la violence sur les élu-es et agent-es de la fonction publique. Ce fut le cas hier où mon ami et Directeur général des services de la @VilledeStains @FaouzyG, a été victime d’une agression lâche et violente. Toute ma solidarité à lui et à sa famille. pic.twitter.com/4E3oE7EYyu
— Azzédine TAÏBI (@AzzedineTAIBI) March 1, 2025
D’autres élus du département ont déploré cette agression. C’est le cas du maire (Parti socialiste) de Saint-Ouen. Karim Bouamrane, qui a réagi sur les réseaux sociaux, «condamne avec la plus grande fermeté cette agression» et «espère que les auteurs de cet acte ignoble et intolérable seront arrêtés et jugés avec la plus grande fermeté«.
Cette agression d’élu municipal à domicile rappelle celle subie par Vincent Jeanbrun, au cours des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. Il y a un peu moins de deux ans, le domicile du maire (Les Républicains) de l’Haÿ-les-Roses avait été attaqué à la voiture-bélier. Une attaque commise en absence de l’élu, mais alors que sa compagne et ses enfants se trouvaient sur place.
L’une de ses filles et sa compagne avaient été blessées. La justice avait alors ouvert une enquête pour «tentative d’assassinat«. Des événements qui avaient suscité une forte émotion et indignation de la classe politique, et à l’origine du renforcement des sanctions pour les violences commises contre les élus locaux.
De nombreux élus ont condamné cette agression, et une enquête a été lancée.
L’agression a eu lieu vers 21 heures le 28 février. Faouzy Guellil, conseiller municipal de Dugny (Seine-Saint-Denis), a été agressé chez lui vendredi soir par «au moins deux personnes«. Le parquet de Bobigny a indiqué que «il a été agressé devant chez lui et sa voiture a été brûlée«. Celui qui est également directeur général des services de la ville de Stains (Seine-Saint-Denis) a été attaqué «à mains nues«, selon les informations du procureur de la République. L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale.
Le maire de Stains, Azzédine Taïbi, ainsi que plusieurs autres élus politiques ont vivement condamné cette agression. Azzédine Taïbi a qualifié l’attaque de «lâche et violente«, soulignant qu’elle s’était déroulée «sous les yeux de son épouse et de ses enfants«. Il a dénoncé un «acte inqualifiable et d’une extrême gravité» qui s’inscrit dans un contexte de violence et de haine depuis de nombreuses années. Le maire a annoncé que des «mesures de sécurité concrètes et immédiates seront demandées et mises en place«.
D’autres élus du département, comme le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, ont également exprimé leur indignation face à cette agression. Karim Bouamrane a condamné fermement l’attaque et a appelé à ce que les responsables soient arrêtés et jugés avec la plus grande sévérité.
Cette agression rappelle celle subie par Vincent Jeanbrun, maire de l’Haÿ-les-Roses, il y a deux ans lors des émeutes suivant la mort de Nahel. Son domicile avait été attaqué à la voiture-bélier en l’absence de l’élu, mais en présence de sa compagne et de ses enfants, qui avaient été blessés. Cette agression avait suscité une vive émotion et indignation au sein de la classe politique, conduisant au renforcement des sanctions pour les violences contre les élus locaux.
Plusieurs responsables politiques ont condamné cette agression, entraînant l’ouverture d’une enquête.
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