Keith Kellogg a suggéré un découpage de l’Ukraine attaquée par Moscou en «zones de responsabilité» européennes et russes, sans la participation des Etats-Unis, avec une zone démilitarisée au milieu. Il a nié toute intention de diviser territorialement l’Ukraine. L’émissaire américain envisage une séparation de l’Ukraine sur le modèle de Berlin après la Seconde Guerre mondiale

Keith Kellogg propose un découpage de l’Ukraine en «zones de responsabilité» européennes et russes, sans les États-Unis, avec une zone démilitarisée au milieu. Il nie toute intention de découper territorialement l’Ukraine.

La France et le Royaume-Uni seraient à l’ouest du fleuve, la Russie à l’est et les troupes ukrainiennes au milieu, avec une «zone démilitarisée» entre les deux belligérants. Les Etats-Unis n’enverraient aucune force armée, a assuré le responsable.

«Vous regardez une carte et vous créez, faute d’avoir un meilleur terme, une zone démilitarisée (DMZ). Les deux camps reculent chacun de 15 kilomètres», explique l’émissaire américain. Une zone tampon post-guerre, mais de seulement quatre kilomètres de large, existe par exemple entre les Corées du Nord et du Sud depuis 1953. «Vous pouvez surveiller ça plutôt facilement», affirme Keith Kellogg, qui ajoute cependant : «Y aura-t-il des violations ? Probablement, parce qu’il y en a toujours».

Selon Keith Kellogg, une présence anglo-française sous la forme d’une «force de garantie» de la paix ne serait «pas du tout provocatrice» pour Moscou. Cette affirmation interroge, alors que parmi les «justifications» de Moscou pour lancer son invasion meurtrière figurait justement le rapprochement de pays anciennement intégrés à l’URSS avec les alliances militaires occidentales. Le Times souligne également que la comparaison entre l’Allemagne nazie vaincue et l’Ukraine, qui dispose d’un gouvernement fonctionnel et pro-occidental, pourrait cripser Kiev – d’autant plus que Moscou justifie également son invasion par une prétendue «dénazification» de l’Ukraine.

Dans une publication mettant en avant l’entretien avec l’émissaire, le Times a évoqué une «partition» de l’Ukraine comme un volet d’un éventuel accord de paix. Mais Keith Kellogg a estimé que ses propos avaient été «mal interprétés». «Je parlais d’une force de résilience post-cessez-le-feu, en soutien de la souveraineté de l’Ukraine. Je faisais référence à des zones de responsabilité pour une force alliée (sans troupes américaines). Je ne faisais PAS référence à une partition de l’Ukraine», a-t-il écrit sur X, écartant l’idée d’un redécoupage territorial.

Keith Kellogg propose un découpage du pays attaqué par Moscou en «zones de responsabilité» européennes et russes, sans les Etats-Unis, avec une zone démilitarisée au milieu.

Il nie catégoriquement toute intention de diviser territorialement l’Ukraine.

Le responsable a assuré que les Etats-Unis ne déploieraient aucune force armée.

«En regardant une carte, vous pouvez créer, faute d’un meilleur terme, une zone démilitarisée (DMZ). Les deux camps se retirent chacun de 15 kilomètres», explique l’émissaire américain. Depuis 1953, une zone tampon post-guerre de seulement quatre kilomètres de large existe entre les Corées du Nord et du Sud. «Cela peut être surveillé assez facilement», déclare Keith Kellogg, tout en ajoutant : «Des violations se produiront-elles ? Probablement, car il y en a toujours».

Selon Keith Kellogg, une présence anglo-française sous la forme d’une «force de garantie» de la paix ne serait «pas du tout provocatrice» pour Moscou. Cette affirmation suscite des interrogations, alors que l’une des «justifications» de Moscou pour lancer son invasion meurtrière était le rapprochement de pays anciennement intégrés à l’URSS avec les alliances militaires occidentales. Le Times fait également remarquer que la comparaison entre l’Allemagne nazie vaincue et l’Ukraine, qui dispose d’un gouvernement fonctionnel et pro-occidental, pourrait mettre Kiev mal à l’aise – d’autant plus que Moscou justifie également son invasion par une prétendue «dénazification» de l’Ukraine.

Dans un article mettant en avant l’entretien avec l’émissaire, le Times a évoqué une «partition» de l’Ukraine comme partie intégrante d’un éventuel accord de paix. Cependant, Keith Kellogg a déclaré que ses propos avaient été «mal interprétés». «Je parlais d’une force de résilience post-cessez-le-feu, en soutien de la souveraineté de l’Ukraine. Je faisais référence à des zones de responsabilité pour une force alliée (sans troupes américaines). Je ne faisais PAS référence à une partition de l’Ukraine», a-t-il écrit sur X, rejetant l’idée d’un redécoupage territorial.

. Il nie toute intention de découper le territoire de l’Ukraine.

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