Le préfet de police Laurent Nuñez critique une étude partiale

Il a également regretté que l’institution du Défenseur des droits se fasse le relais de travaux ne faisant état d‘»aucun caractère scientifique».

Dans un autre courrier daté du 18 avril, à l’attention des députés cette fois et dont l’AFP a également eu connaissance, le préfet invite les élus à «adopter la plus grande prudence et réserve» face à un document qui, selon lui, «affirme l’existence au sein de la police nationale d’une politique institutionnelle qui vise à évincer de l’espace public parisien des catégories de population définies par l’institution policière comme «indésirables»». Ces propos, assure Laurent Nuñez, sont «éminemment diffamatoires» et participeraient selon lui à «encourager la défiance envers les institutions étatiques». «Plus que leur remise en cause aveugle et le discrédit récurrent, ces policiers (…) ont besoin d’être soutenus», conclut M. Nuñez, évoquant sa «franche indignation» face à ces travaux.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a critiqué un rapport publié par la Défenseure des droits, décrivant une politique institutionnelle visant à exclure des personnes «indésirables» de l’espace public parisien, en particulier des jeunes racisés issus de milieux populaires.

Le 9 avril, la Défenseure des droits a rendu public un rapport réalisé par le centre de recherche sur les inégalités sociales de Sciences Po, mettant en lumière un ciblage «discriminatoire» envers des individus considérés comme «indésirables» en raison de leur âge, genre, origine ethnique et précarité économique.

Ce rapport analyse également la pratique de la multi-verbalisation en région parisienne, basée sur une série d’entretiens avec des jeunes multi-verbalisés entre janvier 2019 et juin 2024, principalement résidant à Paris.

Dans une lettre adressée à la Défenseure des droits datée du 16 avril, Laurent Nuñez a critiqué la méthodologie du rapport, la qualifiant de «discutable». Selon lui, l’enquête est menée de manière partial et les résultats sont basés sur des témoignages sans aucune consultation de la police. Il a également déploré que l’institution du Défenseur des droits se fasse le relais de travaux sans aucune base scientifique.

Dans un autre courrier daté du 18 avril, à l’attention des députés, le préfet a appelé à la prudence face à un document affirmant l’existence d’une politique institutionnelle au sein de la police nationale visant à exclure certaines catégories de population jugées «indésirables». Selon Laurent Nuñez, ces allégations sont diffamatoires et contribuent à nourrir la méfiance envers les institutions étatiques. Il a souligné la nécessité de soutenir les policiers plutôt que de les remettre systématiquement en question, exprimant son indignation face à ces travaux.

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