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Les tatouages zapotèques sont fascinants non seulement pour leur technique, mais aussi pour leur symbolisme.

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Le l’art zapotèque de Oaxaca est de plus en plus reconnu dans le monde. Cette édition se penche sur cet art précolombien à travers le tatouage avec Javier García Ruiz, plus connu sous le nom de Javie GR. Artiste multidisciplinaire, il a commencé par le graffiti, puis par les arts plastiques et est tatoueur depuis maintenant 12 ans, un métier qu’il a presque abordé par hasard. Aujourd’hui, il voyage fréquemment en France où la demande pour ce type de tatouages est en pleine croissance.

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L’accusé ne dispose plus que d’un seul avocat, suivez le 7e jour. L’accusé ne dispose plus que d’un seul avocat, suivez le 7e jour, interroge l’avocat bisontin en demandant : «Quel est votre avis sur l’administration par le Dr Péchier du gluconate de calcium ?». Le témoin répond : «Je ne sais pas, car analyser un cas clinique en 30 secondes peut me faire dire des bêtises, je ne sais pas». La présidente demande à l’avocat de ne pas encourager une expertise sauvage, rappelant qu’il est témoin et non expert. Les questions du ministère public visent à souligner que Frédéric Péchier a utilisé du gluconate de calcium de manière précoce et non conventionnelle, contrairement aux pratiques habituelles. Un pompier témoigne que son utilisation est rare et ciblée, nécessitant une bonne connaissance de la cause de l’arrêt cardiaque. Un spécialiste des pompiers de Paris déclare n’avoir aucun souvenir de l’utilisation de ce produit depuis 1990. L’avocat de la défense interroge ensuite une infirmière sur des demandes inhabituelles du Dr Péchier à la clinique Saint-Vincent, cherchant à démontrer qu’il aurait pu voler du potassium sans passer par elle. L’accusé ne compte plus qu’un seul avocat, suivez le 7e jour dans le contexte où l’avocate générale Thérèse Brunisso rappelle à la mémoire de la témoin sa déposition, indiquant qu’elle ne sait pas quelle quantité d’ampoules de potassium le docteur Péchier a emporté ce jour-là.9h02 : Mathilde Viennet, infirmière en cardiologie à la clinique Saint-Vincent au moment des faits, prend place derrière la barre. Vêtue d’un jean bleu et d’un t-shirt noir à manches longues, elle dépose brièvement sa déposition de manière spontanée. La salle du Parlement, où a lieu l’audience principale. • © France Télévisions 9h01 : La séance reprend. Comme chaque jour, le public se lève pendant l’installation de la cour, dès que la cloche retentit.8h47 : Frédéric Péchier, soupçonné par la justice d’être «le plus grand serial killer de l’histoire», selon les mots de Me Berna, avocat des parties civiles, est entré dans la salle du parlement. Il porte toujours une chemise bleu ciel. Barbe blanchie, le teint rougit et les lunettes vissées sur le nez, il parcourt des documents, attablé à son bureau.8h44 : Ce mardi, la matinée sera rythmée par les témoignages de 3 personnes. Une infirmière en cardiologie, un anesthésiste spécialisé dans la gestion des arrêts cardiaques et un membre de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris). Ils seront interrogés par la présidente, le ministère public ainsi que les avocats des parties civiles et de la défense. Pour rappel, ce procès hors normes devrait durer 3 mois et demi.L’après-midi sera consacré à l’affaire de Jean-Claude Gandon, le seul patient de Frédéric Péchier touché par un arrêt cardiaque le 20 janvier 2017. Les enquêteurs soupçonnent le médecin d’avoir provoqué cet arrêt cardiaque pour détourner les soupçons le concernant. Le hall d’entrée historique du Palais de justice de Besançon. • © France Télévisions 8h38 : Bienvenue dans notre couverture en direct. Suivez tout au long de la journée le procès du médecin anesthésiste Frédéric Péchier, comme si vous étiez présent dans la salle d’audience. Le docteur Péchier est suspecté par la justice d’avoir empoisonné 30 personnes, dont 12 mortellement, entre 2008 et 2017. Son procès devant les assises au tribunal de Besançon devrait durer 15 semaines. Il nie catégoriquement les accusations portées contre lui.8h15 : L’audience est prévue pour commencer à 9h. Lors de la journée précédente, au 6e jour du procès, un grand nombre de témoins, tous membres du personnel soignant de la clinique privée Saint-Vincent au moment de l’EIG (événement indésirable grave) de Sandra Simard en janvier 2017, ont été appelés à déposer. Cet événement a marqué le début de l’enquête sur des cas d’empoisonnement en milieu hospitalier. La justice cherche à comprendre le contexte dans lequel s’est déroulé l’EIG qui a tout déclenché. Pourquoi le docteur Péchier est-il suspecté par la justice ?Frédéric Péchier, ancien médecin anesthésiste, a exercé à la clinique Saint-Vincent et à la polyclinique de Franche-Comté, à Besançon, entre 2008 et 2017. Pendant cette période, un nombre anormalement élevé d’EIG, c’est-à-dire des «événements indésirables graves», ont eu lieu dans ces deux établissements de soins privés. De nombreux patients, sans antécédents particuliers, ont subi des arrêts cardiaques en plein acte chirurgical. Sur les 30 cas pour lesquels Frédéric Péchier est soupçonné par les enquêteurs, douze se sont soldés par des décès. Le procès de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier se poursuit au 7e jour avec un seul avocat.
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Après avoir été au cœur de tensions avec la faculté et la maire de Rennes, l’ancien préfet de Bretagne, Philippe Gustin, a été nommé directeur de cabinet du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu. Connu pour son franc-parler lors de son mandat en Bretagne de 2023 à 2024, Gustin a été critiqué pour avoir qualifié les étudiants de «terroristes» et pour avoir invité la maire de Rennes à rejoindre la police. Sa nomination à Matignon aux côtés de Lecornu montre la confiance de ce dernier envers lui, malgré les controverses qui ont jalonné son passage en Bretagne. Après ses différends avec la fac et la mairie de Rennes, l’ex-préfet de Bretagne nommé à Matignon © FTV
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Avant la publication d’une étude sur l’exposition des riverains aux pesticides, les vignerons de Bourgogne expriment leur inquiétude. Ils souhaitent rassurer quant à leur implication et leur engagement dans la réduction de l’usage des produits phytosanitaires. La filière viticole se sent directement concernée par cette enquête, car elle vit et travaille au milieu des vignes. Les vignerons soulignent que la viticulture ne représente que 12,7% des produits phytosanitaires vendus en France, bien loin des 30% souvent évoqués. Ils mettent en avant les efforts réalisés depuis 10 ans pour réduire l’utilisation de pesticides, notamment en augmentant les pratiques bio et environnementales. Inquiétude des vignerons de Bourgogne face à la publication d’une étude sur les pesticides
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Lorsque vous pratiquez de l’anesthésie, vous savez comment éliminer quelqu’un sans laisser de traces. «Lorsque vous prenez fait et cause dans un dossier, sans connaître le moindre élément, pensiez-vous que c’était la chose à faire ?» s’insurge l’homme en noir, lors de la 5e journée d’audience. «Quand tu fais de l’anesthésie, tu sais comment tuer un mec sans que ça se voit» répète inlassablement le médecin-anesthésiste. «Me Frédéric Douchez, avocat de la Clinique Saint-Vincent à Besançon où travaillait Frédéric Péchier, déclare : «Toute votre intervention dans ce dossier est une erreur». Me Berna prend la parole : «Vous savez que M.Péchier a supprimé, dans l’envoi de votre entretien au juge d’instruction, la réponse où vous lui dites qu’il est possible de survivre ?». Romain Jouffroy répond : «Je ne le savais pas, je n’avais pas ces paramètres». Me Berna lit une écoute téléphonique entre le témoin et le Dr Cherreau. «Dans vos écoutes, vous dites «On a sorti Fred de là, prochaine étape : niquer Serri». Pourquoi avoir dit cela ?». «Je ne sais pas, je n’avais pas à dire cela» s’excuse presque le témoin. Les avocats des parties civiles interviennent : «Si on vous appelait pour faire un nouveau pseudo-rapport, vous le referiez». Romain Jouffroy répond : «Non, absolument pas». Me Berna s’adresse au témoin : «Moi, dans vos échanges avec le Dr Péchier, j’ai l’impression que vous n’en avez rien à ficher de ce qu’a subi Sandra Simard, que vous êtes dans une discussion clinique, sans penser qu’il y a quelqu’un derrière». Sandra Simard, présente dans le public, reste impassible, le visage fermé. Lors de la 5e journée d’audience, Thérèse Brunisso, avocate générale, prend la parole et lit des échanges de messages entre Frédéric Péchier et Romain Jouffroy. Les échanges semblent lourds pour ce dernier, et il est directement attaqué par l’avocate générale. Romain Jouffroy admet finalement avoir été manipulé dans cette affaire, reconnaissant son implication. La présidente révèle un échange de mails où Frédéric Péchier informe Romain Jouffroy que l’événement grave de Sandra Simard est dû à une intoxication au potassium. Cette thèse est contestée par le ministère public et les avocats des parties civiles. Delphine Thibierge souligne une phrase prononcée par Romain Jouffroy lors d’un appel téléphonique, évoquant la capacité de tuer quelqu’un discrètement en anesthésie. Les questions sur l’administration de gluconate de calcium, une information non transmise par Péchier à Jouffroy, sont également abordées. Romain Jouffroy reconnaît que l’administration de ce traitement peut améliorer la tolérance au potassium sur le moment, mais admet qu’il aurait dû être mieux informé sur la situation de la patiente. Lorsque vous pratiquez l’anesthésie, vous savez comment éliminer quelqu’un sans laisser de traces», déclare le témoin d’une voix hésitante, lors de la cinquième journée d’audience. «C’est référencé au niveau national et international», assure-t-il. «Le gluconate ne doit pas être injecté d’entrée de jeu», réagit Delphine Thibierge, se basant sur les propos de Sébastien Pili-Floury, chef du service réanimation du CHU de Besançon. À 9h25, la présidente revient sur la question cruciale pour la cour. «Frédéric Péchier vous demande s’il est possible de réanimer une personne de poids comme Mme Simard, malgré 12g de potassium dans la poche polluée, que lui répondez-vous ?» «Oui, il est toujours possible de réanimer quelqu’un», affirme le Dr Jouffroy, en accord avec le Pr Pili-Floury. À 9h12, le témoin évoque un échange téléphonique et des données transmises par Word par le Dr Péchier. «Mais c’est difficile d’analyser cela. Il y a l’influence de ce qu’on nous dit, avec des propos qui peuvent être différents de ce qu’il s’est réellement passé.» À 9h03, Romain Jouffroy, anesthésiste-réanimateur à l’AP-HP des hôpitaux de Paris, est le premier témoin à comparaître. «Avec Frédéric Péchier, on avait déjà échangé en 2016», précise-t-il. Il explique que Péchier l’avait sollicité après le cas Simard pour analyser un dossier. Avant même la reprise des débats à 8h56, le public est déjà nombreux dans la salle d’audience du palais de justice de Besançon. Lorsque vous pratiquez l’anesthésie, vous savez comment neutraliser un individu sans laisser de traces
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