C’est une journée très attendue à la cour d’assises du Lot-et-Garonne. Celle des réquisitions dans le procès de Yassine El Azizi, cet homme qui avait mortellement fauché Mélanie Lemée, gendarme, le 4 juillet 2020.
Ce matin à la cour d’assises du Lot-et-Garonne, l’heure était aux réquisitions de l’avocat général, après six jours de débats. Un réquisitoire qui aura duré 1h30, et au cours duquel Pierre Sennes, l’avocat général a requis 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Yassine El Azizi.
«Oui, monsieur El Azizi vous êtes un tueur», a déclaré Pierre Sennes, devant une salle d’assises pleine à craquer. Avant d’ajouter «je ne vous reconnais aucune excuse, vous avez pris tous les risques y compris celui de percuter un gendarme».
Pour avoir commis des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l’autorité publique,Yassine El Azizi, 31 ans, encourt jusqu’à quinze ans de réclusion criminelle. Mais l’homme, en état de récidive en matière de stupéfiants et de délits routiers, encourt une peine doublée à 30 ans.
C’est un dealer qui, jamais, ne se laissera interpeller par les gendarmes en possession de drogue
Pierre SennesAvocat général
«Vous avez pris le parti de la précaution, car vous n’auriez jamais pris le risque de vous faire arrêter», assène l’avocat général à celui qui a délibérément foncé sur Mélanie Lemée.
Une matinée éreintante et riche en émotion pour les parties civiles. Elles, qui n’en demandaient pas moins sur la peine requise à l’encontre de celui qui a ôté la vie à Mélanie Lemée. À la suspension d’audience, la mère de la jeune gendarme décédée n’a pas pu retenir ses larmes.
Après 1h30 de réquisitions, les parties civiles craquent
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© France 3 Aquitaine
Ce mardi après-midi le procès s’est poursuivi. La parole a été donnée à la défense. Les avocats de Yassine El Azizi, maîtres Victor Moradell-Cassellas et Edouard Martial, ont plaidé l’acquittement. Une plaidoirie en l’absence des parents de Mélanie Lemée qui ont préféré quitter la salle d’audience, ne souhaitant pas entendre ces paroles.
«J’ai honte de ces avocats généraux qui ne misent que sur des fantasmes», c’est en citant Eric Dupont-Moretti, avocat et ancien ministre de la Justice, que maître Victor Moradell-Cassellas a commencé sa plaidoirie. During the trial, the public prosecutor had referred to the defendant as a «killer,» a «shooter,» a «bomber,» and a «dealer.» Tomorrow, Wednesday, June 25, the trial will come to an end, and the jury will deliberate on the fate of Yassine El Azizi.
It was a highly anticipated day at the courthouse in Lot-et-Garonne. The prosecution made their closing arguments in the trial of Yassine El Azizi, the man who fatally struck gendarme Mélanie Lemée on July 4, 2020.
This morning, after six days of trial, the public prosecutor, Pierre Sennes, delivered a 1.5-hour closing argument, during which he requested a 30-year prison sentence for Yassine El Azizi. He directly addressed the defendant, stating, «Yes, Mr. El Azizi, you are a killer. I hold no excuses for you, you took all the risks, including hitting a gendarme.»
El Azizi, 31, faces up to fifteen years in prison for voluntary manslaughter of a public official, but due to his prior drug and traffic offenses, he could face a doubled sentence of 30 years. The public prosecutor described him as a «dealer who would never allow himself to be caught by the gendarmes in possession of drugs.»
The defense presented their case this Tuesday afternoon, with El Azizi’s lawyers pleading for acquittal. The defense lawyers quoted Eric Dupont-Moretti, a prominent lawyer and former Justice Minister, stating, «I am ashamed of these prosecutors who rely only on fantasies.» The trial was emotional for the victim’s family, who left the courtroom during the defense’s arguments. Défendant ainsi son client, qualifié quelques heures plus tôt de «tueur», «tireur», «jeteur de bombe» et «dealer» par l’avocat général, les avocats de Yassine El Azizi ont plaidé pour son acquittement. Demain, mercredi 25 juin, le procès touchera à sa fin, le jury délibérera pour décider du sort de Yassine El Azizi.
C’est une journée très attendue à la cour d’assises du Lot-et-Garonne. Celle des réquisitions dans le procès de Yassine El Azizi, cet homme qui avait mortellement fauché Mélanie Lemée, gendarme, le 4 juillet 2020.
Ce matin à la cour d’assises du Lot-et-Garonne, l’heure était aux réquisitions de l’avocat général, après six jours de débats. Un réquisitoire qui aura duré 1h30, et au cours duquel Pierre Sennes, l’avocat général a requis 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Yassine El Azizi. «Oui, monsieur El Azizi vous êtes un tueur», a déclaré Pierre Sennes, devant une salle d’assises pleine à craquer. Avant d’ajouter «je ne vous reconnais aucune excuse, vous avez pris tous les risques y compris celui de percuter un gendarme».
Pour avoir commis des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l’autorité publique, Yassine El Azizi, 31 ans, encourt jusqu’à quinze ans de réclusion criminelle. Mais l’homme, en état de récidive en matière de stupéfiants et de délits routiers, encourt une peine doublée à 30 ans. «C’est un dealer qui, jamais, ne se laissera interpeller par les gendarmes en possession de drogue», a souligné l’avocat général.
«Vous avez pris le parti de la précaution, car vous n’auriez jamais pris le risque de vous faire arrêter», assène l’avocat général à celui qui a délibérément foncé sur Mélanie Lemée. Une matinée éreintante et riche en émotion pour les parties civiles. Elles, qui n’en demandaient pas moins sur la peine requise à l’encontre de celui qui a ôté la vie à Mélanie Lemée. À la suspension d’audience, la mère de la jeune gendarme décédée n’a pas pu retenir ses larmes.
Ce mardi après-midi le procès s’est poursuivi. La parole a été donnée à la défense. Les avocats de Yassine El Azizi, maîtres Victor Moradell-Cassellas et Edouard Martial, ont plaidé l’acquittement.
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