On June 6, 2024, 48 high school students were arrested, handcuffed, and placed in custody while organizing a demonstration in support of Palestine at Hèlène Boucher High School in Paris, in the 20th arrondissement. Parents from the school filed a complaint to denounce an «escalation of police repression.»
«I was in front of the school when they came out in handcuffs. There were absolutely staggering police forces. And then the parents had no news of their children for several hours. And afterwards, there were accounts of what had happened, accounts that were difficult to hear and a lingering trauma,» testifies Isabelle (pseudonym), mother of a student at Hélène Boucher High School and member of the parents’ collective.
«It created anger and a sense of injustice,» reports Delphine, mother of an arrested student. «They were subjected to degrading, humiliating remarks. They had no listening, no recognition of the violence suffered. It was only said that they were the ones who were violent,» she adds.
On Thursday, June 6, 2024, in support of the Palestinian people, high school students occupied a room at Hélène Boucher High School and attempted to barricade it. Among them were activists from MALA, the Autonomous High School Action Movement. The school administration called the police. 48 students were arrested and handcuffed. According to these students, it was a «peaceful» action. Under police escort, the students were then taken away in vans and transported to the police station to be placed in custody and spend the night at the station.
The students, accused of causing damage in the school, contested the allegations. The school administration later admitted that the damage was minimal. The case was closed without further action.
Just over a year after this police intervention, a group of parents filed a complaint against X for aggravated violence. For acts committed by persons entrusted with public authority on minors within a school and with the use or threat of a weapon.
«We had the accounts of the students. We knew that a lot of things had happened but when their cell phones were returned and the photos and videos were retrieved, it also reignited the parents’ reaction,» explains Isabelle.
Videos and photos were published on June 6 last year by the newspaper Le Monde. These images were also disseminated and commented on by the MALA high school movement on the social network X. In these images, one can notably see a police officer drawing a firearm and another in possession of a defense ball launcher. Sequences that outrage the parents of these students. «We cannot ignore the fact that a police officer is pointing his service weapon at a minor, especially inside a school,» they declare in a statement.
📹OCCUPATION DU LYCÉE HÉLÈNE BOUCHER, Paris 20e en juin 2024, une vidéo démontre la violence de la répression 🚨⛓️
Le 6 juin 2024 au lycée Hélène Boucher à Porte de Vincennes à Paris, des lycéen.nes tentent de lancer une occupation en soutien à la résistance palestinienne… 1/5 pic.twitter.com/OVhgodnvJL
— Mouvement d’Action Lycéenne Autonome (@MALA_IDF) June 4, 2025
The parents’ collective announces that their complaint was filed to denounce more broadly «the escalation of police repression in high school demonstrations.» «We investigated, collected testimonies and images, we asked our children to recount how the blockades were going, we ourselves observed these mobilizations and their repression,» reads their statement.
«What we discover is staggering: what happened at Hélène Boucher High School to our children on June 6, 2024 is not an isolated case. It is an almost systematic way of responding to any movement in front of schools,» asserts the collective. To support their claims, the parents cite a list of events that have occurred in eleven Parisian schools over the past two years.
In support of the collective, the LDH, the League of Human Rights, has just contacted the Defender of Rights. The association is requesting to meet with the Police Prefect and the Rector of Paris.
«What needs to be noted is the parents’ determination to not just make this an issue of police violence at a given moment, but to work on this issue with activists from the Paris Federation of the League of Human Rights,» said Nathalie Tehio, president of the LDH.
«The idea is to make visible the fact that there is more and more repression, whereas in education, we should first have an educational response, especially towards minors… We no longer allow students to organize debates, to gather… democracy is receding in schools,» she emphasized. Les parents de ces élèves sont indignés par les séquences qui se sont déroulées au lycée Hélène Boucher à Paris le 6 juin 2024. Une vidéo a été diffusée montrant la violence de la répression policière lors d’une manifestation en soutien à la résistance palestinienne. Les parents ont déposé une plainte pour dénoncer l’escalade de la répression policière dans les manifestations lycéennes.
Le collectif des parents a mené une enquête, recueilli des témoignages et des images, et demandé à leurs enfants de raconter leurs expériences lors des blocus. Ils ont constaté que ce qui s’est passé au lycée Hélène Boucher n’était pas un cas isolé, mais plutôt une réponse systématique à tout mouvement lycéen. Ils ont dressé une liste d’événements similaires survenus dans onze établissements parisiens au cours des deux dernières années.
La LDH, Ligue des droits de l’Homme, a décidé de soutenir le collectif des parents en saisissant la Défenseure des droits et en demandant à être reçue par le préfet de Police et le Recteur de Paris. La présidente de la LDH, Nathalie Tehio, souligne l’importance de travailler cette question avec les militants de la fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme. Elle met en avant le recul de la démocratie dans les établissements scolaires, où la répression prend de plus en plus souvent le pas sur une réponse éducative.
Les parents témoignent de leur colère et de leur sentiment d’injustice face à la répression policière subie par leurs enfants. Certains rapportent des propos dégradants et humiliants lors de leur interpellation, ainsi qu’un manque d’écoute et de reconnaissance des violences subies. Les lycéens, quant à eux, affirment que leur action était pacifique et en soutien au peuple palestinien.
La mobilisation des parents et de la LDH vise à rendre visible cette escalade de la répression policière et à réaffirmer l’importance de privilégier une approche éducative plutôt que répressive envers les élèves. Ils dénoncent un recul de la démocratie dans les établissements scolaires et appellent à une réelle prise de conscience de la situation. Les lycéens encadrés par les forces de l’ordre ont été ensuite embarqués dans des fourgons et transportés au commissariat pour y être placés en garde à vue et passer la nuit au poste.
Les élèves, accusés de dégradations dans l’établissement, contestent les faits reprochés. La direction de l’établissement admettra plus tard que les dégâts sont minimes. L’affaire sera finalement classée sans suite.
Plus d’un an après cette intervention policière, un collectif de parents porte plainte contre X pour violences aggravées. Il s’agit de faits commis par des personnes dépositaires de l’autorité publique sur des mineurs dans l’enceinte d’un établissement scolaire, avec usage ou menace d’arme.
Des vidéos et des photos ont été publiées le 6 juin dernier par le journal Le Monde, montrant notamment un policier sortir une arme de poing et un autre avec un lanceur de balle de défense. Ces images ont suscité l’indignation des parents de ces élèves.
Le collectif des parents dépose plainte pour dénoncer plus largement «l’escalade de la répression policière dans les manifestations lycéennes». Ils soulignent que ce qui s’est passé au lycée Hélène Boucher le 6 juin 2024 n’est pas un cas isolé, et listent d’autres événements survenus dans d’autres établissements parisiens.
La LDH, la Ligue des droits de l’Homme, soutient le collectif et demande à être reçue par la Défenseure des droits, le préfet de Police et le Recteur de Paris. Ils soulignent la détermination des parents à travailler cette question avec des militants de la LDH pour rendre visible la répression croissante dans les établissements scolaires.
SOURCE
Deja una respuesta