Deux mineurs, jugés du 11 au 13 juin par le tribunal pour enfants de Nanterre pour viol en réunion sur mineur de moins de 15 ans à raison de la religion, ont été condamnés à neuf ans et sept ans de prison ferme. Ils avaient tous les deux 13 ans au moment des faits.
Le troisième mis en cause, qui avait 12 ans et 10 mois à l’époque et contre qui une peine d’emprisonnement ne pouvait pas être prononcée en raison de son âge, a écopé d’une mesure éducative avec obligation de soins et placement en foyer.
Lors du délibéré, le président du tribunal avait souligné que «la personnalité toujours inquiétante», le «trouble social immense à la société et à la victime» ainsi que le caractère antisémite du viol justifiaient la lourde peine de prison contre les deux mineurs les plus âgés.
La jeune victime avait expliqué aux policiers avoir été traitée de «sale juive», insultée et frappée par ses agresseurs avant d’être violée à plusieurs reprises dans un local désaffecté.
«Il ne s’agit pas de remettre en cause la gravité des faits mais nous estimons que le droit n’a pas été appliqué en première instance«, a estimé Melody Blanc, l’avocate du mineur condamné à neuf ans de prison, qui a fait appel.
«Nous contestons toujours le caractère antisémite des infractions reprochées«, a-t-elle poursuivi, considérant que «la peine prononcée ne tient compte ni de sa minorité (pas de mesure éducative), ni des éléments de personnalité«.
Contactés par l’AFP, les avocats de la victime n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
Ce crime avait vivement choqué la communauté juive et entraîné une condamnation unanime de la classe politique. Le président de la République Emmanuel Macron avait dénoncé le «fléau de l’antisémitisme» et un rassemblement populaire avait eu lieu dans la commune des Hauts-de-Seine.
Peu après les faits, des photos avec l’identité supposée des mineurs mis en cause avaient circulé sur les réseaux sociaux.
Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête pour harcèlement, menaces de mort et diffusion d’images permettant d’identifier les mineurs.
Les deux jeunes avaient tous les deux 13 ans au moment des faits.
Le troisième accusé, âgé de 12 ans et 10 mois à l’époque et contre qui une peine d’emprisonnement ne pouvait pas être prononcée en raison de son âge, a été soumis à une mesure éducative avec obligation de soins et placement en foyer.
Lors du verdict, le président du tribunal avait souligné que la personnalité toujours inquiétante, le trouble social immense à la société et à la victime ainsi que le caractère antisémite du viol justifiaient la peine de prison lourde pour les deux mineurs les plus âgés.
La jeune victime avait déclaré aux policiers avoir été traitée de «sale juive», insultée et frappée par ses agresseurs avant d’être violée à plusieurs reprises dans un local désaffecté.
Il ne s’agit pas de remettre en cause la gravité des faits, mais nous estimons que le droit n’a pas été appliqué en première instance, a déclaré Melody Blanc, l’avocate du mineur condamné à neuf ans de prison, qui a fait appel.
Nous contestons toujours le caractère antisémite des infractions reprochées, a-t-elle ajouté, considérant que la peine prononcée ne tient pas compte de sa minorité (pas de mesure éducative), ni des éléments de personnalité.
Les avocats de la victime n’étaient pas joignables immédiatement, selon l’AFP.
Ce crime avait profondément choqué la communauté juive et avait suscité une condamnation unanime de la classe politique. Le président de la République Emmanuel Macron avait dénoncé le fléau de l’antisémitisme et un rassemblement populaire avait eu lieu dans la commune des Hauts-de-Seine.
Peu après les faits, des photos avec l’identité supposée des mineurs mis en cause avaient circulé sur les réseaux sociaux.
Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête pour harcèlement, menaces de mort et diffusion d’images permettant d’identifier les mineurs.
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