Neuf jours que Lionel Haddad, taxi parisien, a rejoint le mouvement. Mais aujourd’hui, même si la motivation est toujours là, ces jours de mobilisation sans rentrée d’argent ont mis à mal ses finances personnelles.
«Depuis pas mal de temps, j’avais accumulé une petite cagnotte dédiée à un projet personnel, ainsi que pas mal de pourboires en diverses devises que je vais changer pour réalimenter mon compte bancaire qui est pas mal en souffrance à l’heure actuelle», reconnaît-il. Face à l’urgence financière, Lionel a prévu de reprendre le travail ce mercredi soir.
Pour l’instant, la loi doit toujours entrer en vigueur le 1er octobre prochain, mais certains ont décidé de malgré tout poursuivre la lutte. Des dizaines de taxis ont une nouvelle fois effectué une opération escargot sur le périphérique ce mercredi matin, avant de rejoindre leurs collègues dans le 14ème arrondissement.
Charbel Khachacho fait partie de ces irréductibles décidés à tenir, même s’il avoue avoir ses limites. «La licence plus les frais de mon véhicule me coûte environ 2 300 euros par mois, sans compter les frais annexes, comme l’URSSAF, la TVA et ainsi de suite. Le préavis de grève court jusqu’à dimanche, mais s’il n’est pas repoussé, je vais devoir reprendre le travail lundi car financièrement, je ne pourrais plus tenir.«
Hier soir, après deux réunions infructueuses aux ministères du Transport et de la Santé sans avancées concrètes, les représentants des chauffeurs de taxi, mécontents, ont décidé de rester mobilisés jusqu’à leur prochain rendez-vous avec le gouvernement, prévu pour le 11 juin prochain.
Sur les 62 000 taxis en France, 40 000 sont concernés par cette nouvelle tarification contestée. Depuis le 19 mai, les taxis protestent contre la nouvelle tarification du transport sanitaire remboursée par la Sécurité Sociale. Cette réforme menace sérieusement leur chiffre d’affaires. Beaucoup d’entre eux ont décidé de camper boulevard Raspail dans le 14ème arrondissement pour faire entendre leurs revendications.
Neuf jours se sont écoulés depuis que Lionel Haddad, taxi parisien, a rejoint le mouvement. Cependant, malgré sa motivation intacte, le manque de revenus pendant ces jours de mobilisation a sérieusement affecté ses finances personnelles. Il reconnaît : «Depuis pas mal de temps, j’avais accumulé une petite cagnotte dédiée à un projet personnel, ainsi que pas mal de pourboires en diverses devises que je vais changer pour réalimenter mon compte bancaire qui est pas mal en souffrance à l’heure actuelle.» Face à cette urgence financière, Lionel prévoit de reprendre le travail ce mercredi soir.
Bien que la loi doive entrer en vigueur le 1er octobre prochain, certains ont décidé de poursuivre la lutte. Des dizaines de taxis ont une fois de plus organisé une opération escargot sur le périphérique ce mercredi matin, avant de rejoindre leurs collègues dans le 14ème arrondissement.
Charbel Khachacho fait partie de ceux qui sont déterminés à continuer, malgré ses limites. Il explique : «La licence plus les frais de mon véhicule me coûtent environ 2 300 euros par mois, sans compter les frais annexes comme l’URSSAF, la TVA, et ainsi de suite. Le préavis de grève court jusqu’à dimanche, mais s’il n’est pas repoussé, je vais devoir reprendre le travail lundi car financièrement, je ne pourrais plus tenir.» Après deux réunions infructueuses aux ministères du Transport et de la Santé hier soir, les représentants des chauffeurs de taxi, mécontents, ont décidé de rester mobilisés jusqu’à leur prochain rendez-vous avec le gouvernement prévu pour le 11 juin prochain.
Sur les 62 000 taxis en France, 40 000 sont concernés par cette nouvelle tarification contestée.
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