Il semblerait que cette lettre anonyme ait été un élément déclencheur crucial dans l’avancée de l’enquête sur la mort d’Emile. Les détails de son contenu et l’identité de l’auteur restent encore inconnus à ce stade. Suicide du prêtre qui l’a baptisé Un autre élément troublant est survenu dans le cadre de cette enquête. Le prêtre qui avait baptisé Emile s’est tragiquement suicidé quelques jours après la découverte des ossements du petit garçon. Une nouvelle qui a profondément ébranlé la communauté locale et jeté une lumière sombre sur cette affaire déjà empreinte de mystère. Ce suicide a soulevé des questions quant à d’éventuels liens entre l’implication des membres de la famille d’Emile dans sa disparition et le geste désespéré du prêtre. Les autorités enquêtent sur cette piste pour tenter de comprendre si ce drame est lié de près ou de loin à la mort du petit garçon. En somme, ces éléments – la jardinière saisie dans la nuit, la lettre anonyme et le suicide du prêtre – ont profondément marqué l’enquête sur la mort d’Emile et pourraient bien être les clés pour enfin faire la lumière sur ce tragique événement. Enquête marquée par la jardinière découverte la nuit et la lettre anonyme, suivi du suicide du prêtre qui a baptisé Émile

The investigation into the death of little Emile is reopened this Tuesday, March 25 with the questioning of the boy’s…

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Mounir Boutaa, accusé de l’assassinat de sa femme Chahinez Daoud, brûlée vive à Mérignac près de Bordeaux le 4 mai 2021, a révélé sa personnalité façonnée par les mensonges et un sentiment de persécution. Dans le box des accusés, il semble ne pas saisir pourquoi il est jugé pour un crime aussi violent. Il déclare même qu’il n’aurait jamais imaginé en arriver là, exprimant ainsi son incompréhension face à la situation. Son discours est ponctué de répétitions sur les persécutions dont il aurait été victime toute sa vie. Fils d’un père maçon et d’une mère couturière, Mounir Boutaa, le benjamin d’une fratrie de huit enfants élevée en Algérie, décrit son père comme violent envers sa mère mais jamais envers ses enfants. Malgré les tensions familiales, il refuse de critiquer son père décédé, soulignant qu’il était nerveux et incapable d’assumer ses dix enfants. Son enfance est dépeinte comme chouchoutée, partagée entre l’Algérie et la France. Déjà à l’adolescence, Mounir Boutaa rencontre des difficultés et se tourne vers des activités illégales, notamment le commerce de cigarettes et de cacahuètes. Les événements tragiques en Algérie dans les années 90 marquent un tournant dans sa vie, le poussant à émigrer en France. Son premier mariage, qui débute idéalement, se détériore rapidement en raison de sa consommation régulière d’alcool et de ses accès de violence. Sa personnalité semble être le résultat d’une vie marquée par les mensonges et un sentiment de persécution, reflétant un parcours chaotique ponctué de violences et de drames familiaux. Entre mensonges et sentiment de persécution, la personnalité de Mounir Boutaa se dessine. Il se décrit comme un «gros esclave qui lui ramenait de l’argent», accusé du féminicide de Chahinez Daoud. La relation avec son ex-femme se dégrade en 2009, marquée par des violences morales envers les enfants. Mounir Boutaa, comme son père, était un maçon rigide mais bosseur. Son employeur le décrit comme ayant eu des altercations avec des collègues. Blessé à l’épaule en 2009, il obtient le statut d’adulte handicapé. Il se dit victime d’un acharnement de la part de son entreprise, allant jusqu’à porter plainte malgré les tentatives de lui trouver un autre poste. Sa relation avec son ex-femme se détériore, marquée par les violences. Mounir Boutaa évoque un sentiment de trahison et affirme qu’elle ne l’aimait que pour des raisons financières. Au procès, il ne mentionne qu’une seule fois son fils avec Chahinez Daoud, se montrant peu loquace sur sa relation avec la victime. Il la décrit comme diabolique, l’accusant de vouloir l’empoisonner. Il s’en prend à elle lors d’un monologue, l’accusant de violences sur ses enfants et dans son ancien emploi. Mounir Boutaa affirme aimer sincèrement ses enfants, même s’il refuse de leur verser de l’argent. Fragile psychologiquement, il a fait des tentatives de suicide et a sombré dans l’alcool et la dépression. Sa détention a également révélé des fragilités psychologiques, avec un séjour à l’unité psychiatrique après avoir mis le feu à sa cellule. La personnalité de Mounir Boutaa se révèle entre mensonges et sentiment de persécution, marquée par des actes de violence et des condamnations judiciaires.

Accusé de l’assassinat de sa femme, Chahinez Daoud, brûlée vive à Mérignac, près de Bordeaux, le 4 mai 2021, Mounir…

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Pendant les onze minutes où le pilote suicidaire Andreas Lubitz ne répond plus à personne, l’avion effectue une descente incompréhensible. Ces onze minutes agitent la tour de contrôle à Marseille et sont un cauchemar pour les passagers à bord de l’Airbus. L’enquête du BEA a confirmé que les passagers, le commandant de bord et les hôtesses ont réalisé à un moment donné qu’ils se dirigeaient vers leur fin. Ces onze minutes ont été le théâtre d’un scénario macabre orchestré par un homme de 27 ans enfermé dans son silence et son désir de tout terminer. Ces onze minutes débutent alors que l’avion est encore en phase de montée, moins de quinze minutes après le décollage, lorsque l’une des hôtesses entre dans le cockpit à 9h12. Pendant trois minutes, elle discute avec les pilotes, avant de repartir. À 9h30, la tour de contrôle de Marseille perd tout contact avec l’avion, et ne reprendra jamais la communication avec le commandant de bord. Andreas Lubitz incite alors son commandant à profiter de ce moment de stabilité, avant de le laisser seul dans le cockpit. C’est à ce moment-là qu’il met l’avion en vitesse maximale. Les contrôleurs de Marseille-Marignane tentent de contacter l’avion à plusieurs reprises, en vain. L’avion descend à une vitesse maximale de 350 nœuds et perd rapidement de l’altitude, laissant les spécialistes envisager une dépressurisation de la cabine ou une perte de conscience des pilotes. Les onze minutes tragiques dans l’avion d’Andreas Lubitz.

The crash of the Germanwings Airbus A320 in the Southern Alps above Le Vernet is part of a monstrous scenario,…

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Le crash de l’Airbus Germanwings a été marqué par un bruit d’explosion et une épaisse fumée noire. Le 24 mars 2015, l’avion s’est écrasé dans le massif des Trois-Évêchés, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à 10h41. Les 144 passagers et six membres d’équipage à bord ont tous péri dans l’accident. L’impact a été si violent à 700 km/h que l’appareil a été pulvérisé, rendant les opérations de secours extrêmement complexes. Les services de secours ont été mobilisés en urgence pour faire face à cette tragédie. Le bruit de l’explosion et la fumée noire sont les premiers signes du crash de l’Airbus Germanwings. «À partir de là, on décide que potentiellement, il y a une catastrophe, et on ne va pas tarder à lancer la machine», explique le commandant. Si des plans de secours sont organisés, l’accident est un scénario qui fait partie du champ des possibles, mais plutôt pour des chutes de petits planeurs, explique le commandant. Sous la responsabilité du préfet, le plan Sauvetage Aéro-Terrestre (SATER). «On a des plans comme : ‘le plan Sauvetage Aéro-Terrestre (SATER)’. Si la planification nous permet de nous préparer, après, c’est le terrain qui commande». Rien n’est écrit pour savoir comment on traite la chute d’un avion dans le département des Hautes-Alpes, il faut tout inventer. La gestion de crise c’est ça. Ce sont aussi des arbitrages. Emmanuel Clavaud, commandant de l’opération du crash Germanwings à France 3 Provence-Alpes L’objectif initial est double : localiser précisément la zone du crash puis réfléchir aux moyens à déclencher. Rapidement, 750 pompiers sont mobilisés. Mais leur intervention est rendue extrêmement difficile par la situation géographique du site. “Il s’agit d’une zone isolée, uniquement accessible en hélicoptère, dans un secteur montagneux escarpé”, détaille le commandant des opérations. Trente minutes après l’alerte, un hélicoptère de la gendarmerie localise la zone du crash. L’après-midi même, la confirmation tombe : il n’y a aucun survivant. Le commandant raconte l’un de ses souvenirs marquants : “au moment de la visualisation de la première photo du site du crash, le drame est avéré. Je redoutais déjà le pire, mais quand j’ai vu la photo, il n’y avait plus de doute, je sais déjà qu’il n’y aurait aucun survivant». L’avion était pulvérisé, “à ce moment-là, il faut absolument éviter de se laisser envahir par ses émotions”. Dès lors, la gestion de la crise prend un nouveau tournant. “Sur la zone du crash, il s’agit désormais d’une enquête”, explique Emmanuel Clavaud. Les enquêteurs doivent travailler dans des conditions extrêmement difficiles : “il a fallu déplacer des blocs de roche et des débris très lourds pour leur permettre d’accéder aux éléments essentiels”. En l’espace de deux jours, “des milliers de personnes, notamment des proches des victimes, affluent, 2000 journalistes issus de 500 médias, des hélicoptères, des chefs d’État en visite… Tout cela doit être géré en parallèle de l’opération de secours”, se remémore-t-il. Au bout de 48h, les familles débarquent. Une organisation très calibrée par la compagnie aérienne Lufthansa. Ce sont 350 proches des victimes issus de différents pays. “Elles arrivent à Marseille puis ils viennent en bus jusque dans Le Vernet. À leur arrivée, il y avait aussi les prélèvements ADN pour l’enquête”, décrit Emmanuel Clavaud. Si le commandant de l’opération raconte qu’ils prévoient comme hébergement d’urgence des gymnases dans la petite commune du Vernet, “la plupart des familles sont hébergées à Marseille”. “Parmi les victimes, il n’y avait aucune famille française, ce n’était pas évident avec la barrière de la langue». Un défi qui implique la mobilisation d’interprètes, «souvent des enseignants, qui n’étaient pas forcément préparés à parler de deuil”, souligne-t-il. Psychologues et médecins sont également sollicités sur place pour assurer un soutien aux familles. La prise en charge des familles est coordonnée par le Docteur Frédéric Petitjean qui est médecin-chef des sapeurs-pompiers des Alpes-de-Haute-Provence : “il a dû coordonner l’arrivée des psychologues et médecins français, mais aussi les professionnels médicaux et linguistiques des différents pays”. L’autre préoccupation est de protéger ces familles de l’intrusion médiatique. «Nous avons veillé à ce que les journalistes ne prennent pas en photo les familles de face pour qu’elles puissent se recueillir en toute dignité», explique-t-il. L’ampleur de la catastrophe laisse des traces profondes chez ceux qui l’ont gérée. «Une intervention de cette ampleur, je n’en avais jamais connu», confie Emmanuel Clavaud. La charge émotionnelle est immense : “on a aussi fait en sorte que les familles puissent identifier les corps et veiller sur elles. Je pense qu’elles l’ont compris et l’ont ressenti”. Pour faire face au traumatisme, un suivi psychologique est mis en place pour les secouristes. Certains seront suivis pendant plusieurs années. «Moi-même, j’ai exprimé le besoin d’un accompagnement psychologique dans la foulée», confie Emmanuel Clavaud. Dix ans après, le commandant de l’opération, parti exercer en Haute-Savoie un an et demi après le crash, mesure à quel point cet événement a changé sa vision de son métier. “Cette mission m’a aussi marqué positivement. Ça donne une confiance absolue dans la puissance du travail d’équipe”. Il occupait alors son premier poste de directeur d’opérations, dans une région principalement marquée par les feux de forêts. “Ce jour-là, j’ai découvert ce que signifiait gérer une catastrophe d’une ampleur extrême. Ça a aussi changé mon regard sur mes propres limites”, avoue-t-il. Cet événement, d’une très grande ampleur, «pousse à veiller, tous les jours, à être attentif, à cultiver ses compétences et ses capacités, parce que dans ces moments, il faut être à fond”. Crash de l’Airbus Germanwings : commémoration et témoignages 10 ans après

Publié le 23/03/2025 à 06h10 Écrit par Yasmine Boutaba France3 Régions sur Facebook (Nouvelle fenêtre) France3 Régions sur whatsapp (Nouvelle…

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