Depuis quelques semaines, les tensions ont atteint un niveau critique, dénonce le porte-parole des arbitres. Depuis quelques semaines, les tensions ont atteint un niveau critique dans le football français, dénonce le porte-parole des arbitres.

Olivier Lamarre, who is part of the Syndicat des arbitres professionnels (Saef), criticizes the outburst of Olympique Lyonnais coach Paulo Fonseca against the referee of the Ligue 1 match between Lyon and Brest on Sunday.


France Télévisions – Rédaction Sport


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Coach of OL, Paulo Fonseca, face to face with referee Benoît Millot during the match between Lyon and Brest on March 2, 2025. (JEFF PACHOUD / AFP)
Coach of OL, Paulo Fonseca, face to face with referee Benoît Millot during the match between Lyon and Brest on March 2, 2025.

(JEFF PACHOUD / AFP)

Et l’acte brutal entraîne une suspension de plusieurs mois, constituant une faute grave.

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Olivier Lamarre, qui fait partie du Syndicat des arbitres professionnels (Saef), tance le coup de sang de l’entraîneur de l’Olympique lyonnais, Paulo Fonseca, contre l’arbitre de la rencontre de Ligue 1 entre Lyon et Brest, dimanche.


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L'entraîneur de l'OL, paulo Fonseca, front à front avec l'arbitre de la rencontre Benoît Millot, lors du match entre Lyon et Brest, le 2 mars 2025. The coach of OL, Paulo Fonseca, faced off with referee Benoît Millot during the match between Lyon and Brest on March 2, 2025. This incident comes in the wake of escalating tensions between football officials, coaches, players, and referees in the French league.


Olivier Lamarre, a spokesperson for the elite football referees’ union (Safe), reflects on the increasing violence and aggression directed towards referees in recent times. He emphasizes the need for respect and restraint in interactions between football professionals and match officials.


Lamarre, with over a decade of experience in the Safe union and as a former referee in Ligue 1 and Ligue 2, notes a concerning trend of verbal and physical abuse towards referees. He expresses hope that incidents like the one involving Paulo Fonseca do not become the norm in football.


The recent outburst by Fonseca, following Pablo Longoria’s controversial comments, highlights a growing lack of respect for referees in professional football. Lamarre stresses the importance of setting a strong example for amateur players and officials, as negative behavior at the professional level can trickle down to lower levels of the sport.


The impact of such incidents on the recruitment and retention of referees is significant. Lamarre discusses the challenges faced by young referees who may be discouraged by hostile environments and calls for greater support and protection for those starting out in the profession.


In light of Fonseca’s actions, Lamarre advocates for strict disciplinary measures to be taken. He underscores the need for a strong message to be sent to all stakeholders in professional football regarding the consequences of disrespectful behavior towards referees.


Ultimately, Lamarre believes that the severity of the situation warrants a significant suspension for Fonseca. He emphasizes the need for accountability and respect towards match officials in order to maintain the integrity and reputation of football at all levels.


In conclusion, the incident involving Paulo Fonseca serves as a stark reminder of the importance of upholding standards of behavior and respect in football. Lamarre’s insights shed light on the challenges faced by referees and the need for collective responsibility in safeguarding the future of the sport. 

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  Olivier Lamarre, qui fait partie du Syndicat des arbitres professionnels (Saef), tance le coup de sang de l’entraîneur de l’Olympique lyonnais, Paulo Fonseca, contre l’arbitre de la rencontre de Ligue 1 entre Lyon et Brest, dimanche.
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L'entraîneur de l'OL, paulo Fonseca, front à front avec l'arbitre de la rencontre Benoît Millot, lors du match entre Lyon et Brest, le 2 mars 2025.

Paulo Fonseca, entraîneur de l'OL, face à l'arbitre Benoît Millot lors du match Lyon-Brest le 2 mars 2025.

L’entraîneur de l’OL, Paulo Fonseca, face à l’arbitre de la rencontre Benoît Millot, lors du match entre Lyon et Brest, le 2 mars 2025. (JEFF PACHOUD / AFP)

C’est un nouveau dérapage envers l’arbitrage français. Une semaine après les propos déplacés de Pablo Longoria, le président de l’OM qui avait crié «à la corruption», c’est l’entraîneur de l’Olympique lyonnais, Paulo Fonseca, qui est sorti de ses gonds, dimanche 2 mars. Alors que son équipe affrontait Brest dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1, le technicien portugais est allé provoquer, presque front contre front, l’arbitre du match, Benoît Millot, qui venait de lui adresser un carton rouge.

Dans un contexte de plus en plus tendu entre dirigeants, entraîneurs, joueurs et arbitres, Olivier Lamarre, porte-parole du syndicat des arbitres de football élite (Safe), revient pour franceinfo: sport, sur les conséquences de ce énième «coup de sang».

franceinfo: sport : Actif au sein du Safe depuis plus de dix ans et ancien arbitre en Ligue 1 et Ligue 2 entre 1995 et 2009, de quelle manière avez-vous vu évoluer les actes violents, brutaux, envers les arbitres ?

Olivier Lamarre : Dans le monde professionnel, on a toujours été habitué à ce que des dirigeants, des joueurs, des entraîneurs critiquent des décisions arbitrales. Mais là, depuis quelques semaines, on est passé à un stade au-dessus. Entre des accusations de corruption, avec des regrets exprimés derrière et une menace physique, une intimidation qu’on pourrait même qualifier de brutalité parce qu’il y a un tête contre tête, on a franchi des limites.

Avez-vous la sensation que les propos déplacés de Pablo Longoria ont fait sauter un verrou et qu’à présent, certaines personnes se sentent plus libres d’avoir des comportements inappropriés avec les arbitres ?

Je ne l’espère pas. Je veux croire que M. Fonseca est peut-être la seule personne dans le foot professionnel qui n’a pas entendu la semaine dernière l’appel au calme que tout le monde a lancé, que ce soit la ministre des Sports, le président de la Fédération, le président de l’équipe de football professionnel, les médias.

J’ai assisté la semaine dernière au conseil d’administration de la Ligue de football professionnelle (LFP) – où je représente les arbitres – et nous avons eu ce débat-là. Tous les présidents ont dit qu’on avait une responsabilité énorme vis-à-vis des gens qui nous regardent, vis-à-vis des gens qui viennent dans les stades, vis-à-vis des gens qui aiment le foot. Donc il faut que l’on soit attentif, sinon on ne sait pas jusqu’où peuvent aller certaines personnes influençables par les propos qui seraient déplacés, et qui pourraient aller commettre l’irréparable.

Comment expliquez-vous cette montée de la violence envers les arbitres ?

On arrive à une partie du championnat où tout le monde est un peu sur les nerfs, où il y a des enjeux plus grands. Mais c’est comme ça tous les ans, à la même époque. Sauf que là, ça va plus loin. Je pense que certains se trompent de combat en mettant sur l’arbitrage les raisons de leurs difficultés.

En plus, dans le cas de M. Fonseca, il s’énerve alors que la décision de l’arbitre va aller dans son sens [le pénalty n’a pas été accordé à Brest]. C’est de toute façon inexcusable, mais c’est encore plus incompréhensible. C’est en cela que je dis que c’est une faute grave. Une faute grave envers le football professionnel, envers l’image qu’on veut donner, envers l’image qu’on donne aux jeunes qui jouent dans leur club, aux amateurs de foot qui jouent tous les dimanches.

Justement, quel impact cette situation a-t-elle sur le football amateur ?

Quand un entraîneur professionnel fait ça, ou un acteur du foot professionnel, il donne un mauvais exemple et certains, après, s’autorisent à le faire au niveau départemental ou régional. Chaque année, plusieurs centaines d’arbitres se font casser la figure au niveau amateur. Il y a un impact direct.

Par conséquent, peut-on craindre une raréfaction du nombre d’arbitres en France ?

Bien sûr. Le jeune qui débute l’arbitrage, qui apprend son métier d’arbitre, à force d’avoir autour de lui un environnement hostile, il peut avoir envie d’arrêter. Je crois qu’il y a 30% des nouveaux arbitres qui arrêtent au bout d’un an parce que c’est trop dur. On doit les aider, notamment les jeunes qui débutent.

Pour vous, quelles sanctions doivent donc être infligées à Paulo Fonseca ?

Il faut que la sanction soit absolument exemplaire pour que tous les acteurs du foot professionnel comprennent qu’on ne peut pas réaliser ce type de dérapage. La commission de discipline doit respecter une procédure juridique très stricte, donc elle ne pourra pas inventer des choses qui n’existent pas dans le code disciplinaire. Mais on ne comprendrait pas qu’après ce qu’il a fait, M. Fonseca puisse coacher depuis son banc de manière libre pendant de nombreuses semaines, de nombreux mois. Ce qui s’est passé est grave, c’est a minima de l’intimidation, c’est même de la brutalité puisqu’il y a eu un contact. Et la brutalité, c’est plusieurs mois de suspension, c’est une faute grave.

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