D’autres personnes ont été testées positives à la Shigatoxine sans présenter de symptômes, déclare le communiqué.
Lors de sa visite à Saint-Quentin le dimanche 22 juin, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a confirmé que les cas d’intoxications alimentaires graves chez des enfants étaient dus à la bactérie Escherichia coli (E. coli).
Parmi les 18 cas recensés, huit enfants étaient toujours hospitalisés à Lille, Saint-Quentin, Reims et Amiens le dimanche soir, dont six étaient sous dialyse en raison du syndrome hémolytique et urémique (SHU).
En revanche, de nombreux patients, notamment de jeunes enfants touchés, ont pu rentrer chez eux et reprendre une vie normale après réhydratation et identification de la bactérie, comme l’a expliqué le ministre.
Pour mener à bien l’enquête sanitaire en cours, les autorités ont mobilisé plus de 30 enquêteurs pour remonter la chaîne de contamination, comprendre les événements et prendre les mesures nécessaires, a ajouté le ministre.
Parallèlement à l’enquête sanitaire, une enquête judiciaire a été ouverte le 19 juin dernier pour homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et tromperie sur la marchandise présentant un danger pour la vie humaine, comme l’a précisé le parquet de Saint-Quentin.
Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), à la Brigade nationale d’Enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) et au Service départemental de Police judiciaire (SDPJ) de Saint-Quentin.
Depuis le 12 juin, 18 enfants ont été pris en charge pour des diarrhées glairo-sanglantes. Malheureusement, une jeune fille de 12 ans est décédée des suites du SHU le 16 juin dernier. Au total, huit enfants ont développé le SHU, tandis que les autres ont été testés positifs à la Shigatoxine sans développer le syndrome, selon le communiqué.
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