Au total, dix-huit enfants ont été victimes de graves intoxications alimentaires, avec une petite fille décédée des suites d’un syndrome hémolytique et urémique, une complication grave associée à certaines infections à la bactérie Escherichia coli. Dix-huit cas d’intoxication alimentaire sévère chez des enfants dans l’Aisne, dont un résidant à Saint-Quentin et un autre dans la Marne ayant consommé de la viande de boucherie de Saint-Quentin. Un dernier cas est en cours d’investigations. Six enfants ont développé un syndrome hémolytique et urémique, dont un est décédé. Les autorités mènent des investigations pour identifier l’origine des contaminations, suspendant les activités de six boucheries. Les parents sont appelés à la vigilance en cas de symptômes.

Parmi ces dix-huit cas, une petite fille est morte, après avoir développé un syndrome hémolytique et urémique.





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Huit enfants ont été admis aux urgences de Saint-Quentin (Aisne) en l'espace d'une semaine, mi-juin 2025. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)
Huit enfants ont été admis aux urgences de Saint-Quentin (Aisne) en l’espace d’une semaine, mi-juin 2025. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Une enfant est morte lundi 16 juin à Saint-Quentin, dans l’Aisne, après une intoxication alimentaire sévère, a annoncé la préfecture du département(Nouvelle fenêtre) mercredi. Dix-sept autres cas ont été recensés dans la même zone, selon un bilan donné par le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder, qui affirme que tous sont dus à la bactérie Escherichia coli, sans que la cause de la contamination puisse être immédiatement identifiée. Par précaution, la préfecture a suspendu l’activité de cinq boucheries, dans l’attente de résultats d’analyses. Franceinfo résume ce que l’on sait de la situation sanitaire.

Dix-huit enfants victimes de graves intoxications alimentaires

La préfecture de l’Aisne rapportait, dans un communiqué publié mercredi, que sept enfants âgés de 1 à 12 ans avaient été «pris en charge aux urgences du centre hospitalier de Saint-Quentin» entre vendredi et mercredi, pour une «symptomatologie digestive sévère», soit des «diarrhées glairo-sanglantes». Un huitième cas, présentant ces mêmes symptômes, a été recensé jeudi.

Vendredi soir, trois nouveaux cas ont été identifiés, selon la préfecture.

Un des cas réside dans l’agglomération de Saint-Quentin (Aisne), où les premiers cas ont été signalés, tandis qu’un autre habite dans la Marne mais a consommé de la viande provenant d’une boucherie de Saint-Quentin. Un troisième cas, identifié vendredi soir, est actuellement en cours d’investigation, avec trois nouveaux cas identifiés le samedi.

Tous ces enfants ont présenté des symptômes graves de troubles digestifs (diarrhées sanglantes) depuis le 12 juin, selon la préfecture. Parmi eux, six ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont malheureusement un est décédé. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a annoncé dimanche après-midi que 18 cas avaient été recensés au total, avec six enfants toujours sous dialyse dans les CHU d’Amiens, de Lille et de Reims.

Yannick Neuder a confirmé que les 18 cas avaient été infectés par la bactérie Escherichia coli, provoquant des diarrhées sanglantes avec parfois des complications neurologiques et rénales. Les autorités mènent des enquêtes pour déterminer l’origine des contaminations, avec des analyses en cours pour établir des similarités entre les souches bactériennes. La préfecture a suspendu l’activité de six boucheries par mesure de précaution, en attendant les résultats des analyses.

Le SHU, principalement d’origine alimentaire, survient souvent comme complication d’une intoxication par la bactérie E. coli. Les parents sont appelés à la vigilance en cas de symptômes chez les enfants, et à respecter les mesures d’hygiène pour éviter les intoxications alimentaires. Toutes les recommandations sont disponibles sur le site de Santé publique France. Une enfant est morte lundi 16 juin à Saint-Quentin, dans l’Aisne, après une intoxication alimentaire sévère, a annoncé la préfecture du département mercredi. Dix-sept autres cas ont été recensés dans la même zone, selon un bilan donné par le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder, qui affirme que tous sont dus à la bactérie Escherichia coli, sans que la cause de la contamination puisse être immédiatement identifiée. Par précaution, la préfecture a suspendu l’activité de cinq boucheries, dans l’attente de résultats d’analyses. Franceinfo résume ce que l’on sait de la situation sanitaire. Dix-huit enfants victimes de graves intoxications alimentaires. La préfecture de l’Aisne rapportait, dans un communiqué publié mercredi, que sept enfants âgés de 1 à 12 ans avaient été «pris en charge aux urgences du centre hospitalier de Saint-Quentin» entre vendredi et mercredi, pour une «symptomatologie digestive sévère», soit des «diarrhées glairo-sanglantes». Un nouvel cas avec des symptômes similaires a été signalé jeudi, portant le total à huit. Vendredi soir, trois nouveaux cas ont été identifiés, l’un à Saint-Quentin et un autre dans la Marne après avoir consommé de la viande provenant d’une boucherie de Saint-Quentin. Un dernier cas est en cours d’investigations. Samedi, trois autres cas ont été confirmés.

Tous les enfants touchés ont présenté des symptômes digestifs graves depuis le 12 juin, avec six développant un syndrome hémolytique et urémique, malheureusement entraînant un décès. Le ministre de la Santé a annoncé un total de 18 cas, avec six enfants toujours sous dialyse dans différents hôpitaux. La source de l’infection a été identifiée comme la bactérie Escherichia coli, provoquant des diarrhées sanglantes avec des complications neurologiques et rénales.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine des contaminations. Les premières analyses n’ont pas permis d’établir de lien entre les enfants infectés, indiquant des sources alimentaires diverses. Les contrôles sanitaires ont confirmé l’absence de contamination de l’eau potable. Par mesure de précaution, la consommation de produits provenant de certaines boucheries a été déconseillée, avec suspension des activités de six établissements.

Le syndrome hémolytique et urémique est une maladie rare d’origine alimentaire, causée le plus souvent par une infection à E. coli. Les symptômes incluent diarrhée sanglante, douleurs abdominales, vomissements et une forme sévère pouvant entraîner une hospitalisation rapide. Les autorités appellent à la vigilance des parents et à des mesures d’hygiène strictes pour prévenir les intoxications alimentaires.

Il est recommandé de se laver les mains avant de cuisiner, de bien laver les aliments, de cuire la viande correctement, de respecter la chaîne du froid, de nettoyer les ustensiles et les surfaces de travail, et de ne pas laisser les enfants consommer d’eau non traitée ou de produits à base de lait cru. Toutes les recommandations sont disponibles sur le site de Santé publique France.

Une situation alarmante

La situation est jugée alarmante par le ministre de la Santé, qui a évoqué un «événement sanitaire grave» et «exceptionnel». Les autorités sanitaires ont mis en place une cellule de crise et les équipes de l’Agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, en lien avec Santé publique France, mènent des investigations pour identifier la source de la contamination et éviter de nouveaux cas.

Une fillette décédée

La préfecture a annoncé le décès d’une fillette de 3 ans, survenu lundi 16 juin. La petite victime avait développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication rare mais grave de certaines infections bactériennes. Le SHU se caractérise par une destruction des globules rouges, des plaquettes et une insuffisance rénale aiguë. Les autres enfants hospitalisés présentaient des symptômes similaires et ont été placés en réanimation.

Le maire de Saint-Quentin a exprimé sa tristesse et sa solidarité avec les familles des victimes, assurant que la municipalité se tenait aux côtés des autorités sanitaires pour faire toute la lumière sur cette affaire. Une réunion de crise a eu lieu en préfecture mercredi après-midi.

Suspicion sur la viande hachée

Les enquêteurs privilégient la piste de la viande hachée comme source probable de la contamination, mais aucune confirmation n’a encore été apportée. Les cinq boucheries dont l’activité a été suspendue fournissent de la viande hachée au centre hospitalier de Saint-Quentin, où les premiers cas ont été signalés.

Des prélèvements et analyses sont en cours pour déterminer la nature de la bactérie en cause. En attendant, les autorités recommandent aux habitants de la région de ne pas consommer de viande hachée, par mesure de précaution.

Mise en garde aux consommateurs

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle aux consommateurs les règles d’hygiène à respecter lors de la manipulation et de la cuisson de la viande, afin de limiter les risques de contamination par des bactéries pathogènes. Il est notamment recommandé de bien cuire la viande hachée à cœur et de respecter les consignes de conservation et d’hygiène alimentaire.

En cas de symptômes inquiétants (diarrhées sanglantes, douleurs abdominales, fièvre), il est conseillé de consulter un médecin rapidement et de signaler toute consommation récente de viande hachée. La vigilance de chacun est essentielle pour éviter la propagation de la maladie et protéger la santé publique.

Un des cas réside dans l’agglomération de Saint-Quentin (Aisne), où les premiers cas ont été signalés, tandis qu’un autre réside dans la Marne mais a consommé de la viande provenant d’une boucherie de Saint-Quentin. Un dernier cas, identifié vendredi soir, est actuellement en cours d’investigations. Samedi, trois nouveaux cas ont été découverts.

Tous les enfants touchés ont présenté des symptômes graves de troubles digestifs (diarrhées sanglantes) depuis le 12 juin, selon la préfecture. Parmi eux, six ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), et malheureusement l’un d’entre eux est décédé. Dimanche après-midi, le ministre de la Santé Yannick Neuder a annoncé qu’un total de 18 cas étaient recensés, avec six enfants toujours sous dialyse dans les CHU d’Amiens, de Lille et de Reims.

Yannick Neuder a confirmé que les 18 cas avaient été infectés par la bactérie Escherichia coli. Il a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une épidémie ni d’un virus, mais d’une bactérie provoquant des diarrhées sanglantes avec parfois des complications neurologiques et rénales.

Des investigations sont en cours pour identifier l’origine des contaminations, avec des analyses biologiques visant à déterminer si les souches bactériennes des enfants sont similaires. Par mesure de précaution, la préfecture a suspendu l’activité de six boucheries, dont quatre à Saint-Quentin, en attendant les résultats des analyses sur la viande. La préfecture a également appelé les parents à être vigilants et à contacter le 15 en cas de symptômes chez leurs enfants.

Le SHU est une maladie infectieuse rare, le plus souvent d’origine alimentaire, entraînant des complications graves. Les autorités rappellent l’importance des mesures d’hygiène pour éviter les intoxications alimentaires, notamment se laver les mains, cuire la viande à cœur et éviter la consommation de produits à base de lait cru.

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