Le 21 mars 2025 marque le début de la 31e édition du Sidaction. Pour l’occasion, l’Association de lutte contre le sida a publié une étude réalisée par OpinionWay auprès de jeunes âgés de 15 à 24 ans. Les résultats sont alarmants, car même si trois jeunes sur quatre se déclarent bien informés sur le VIH, les idées reçues et fausses informations continuent de croître. En France, environ 180 000 personnes vivent avec le VIH, dont 10 000 ne sont pas au courant de leur statut. Environ 6 000 nouvelles contaminations sont enregistrées chaque année. Il est crucial de démystifier certaines idées reçues. On ne peut pas contracter le VIH en ayant des rapports sexuels non protégés avec une personne séropositive sous traitement. Lorsqu’une personne séropositive suit correctement un traitement antirétroviral, sa charge virale devient indétectable, ce qui signifie qu’elle ne peut plus transmettre le virus. Le principe «Indétectable = Intransmissible» est soutenu par de nombreuses études scientifiques. Concernant l’idée que le VIH peut être transmis par un baiser, il s’agit également d’une fausse information. La principale voie de transmission est par des rapports sexuels non protégés avec une personne non traitée ou par le partage de matériel d’injection contaminé. Il est faux de croire qu’il existe un vaccin pour empêcher la transmission du VIH. Bien qu’il y ait des traitements efficaces pour vivre avec le virus, aucun vaccin n’a encore été développé pour empêcher sa transmission. Cependant, il existe plusieurs moyens pour éviter la transmission du virus, tels que l’utilisation de préservatifs, la PrEP, le traitement antirétroviral, le TPE en cas de prise de risque, l’évitement du partage de matériel contaminé et le dépistage régulier. Il est important de sensibiliser et de lutter contre les fausses croyances pour mieux prévenir la propagation du VIH. Transmission et dépistage du VIH: démystifier les idées reçues En effet, se faire dépister régulièrement permet de connaître son statut sérologique et d’agir rapidement. Il est important de souligner qu’on ne guérit pas totalement du sida, malgré les avancées médicales. Cependant, il existe des moyens de limiter la transmission du virus, comme le dépistage précoce et le traitement antirétroviral. La rémission d’une patiente après une greffe de moelle osseuse ne constitue pas un traitement généralisable pour tous les patients atteints du VIH. Il est crucial de sensibiliser les jeunes à la vie affective, relationnelle et sexuelle pour lutter contre la stigmatisation liée au VIH. Il est également essentiel de déconstruire les préjugés sur la transmission du virus, notamment en montrant que l’amitié avec une personne séropositive est tout à fait possible. Il est temps de briser les tabous et de promouvoir une société plus inclusive pour les personnes vivant avec le VIH.

42 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans pensent que le VIH se transmet en embrassant une personne…

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De nouvelles analyses mettent en lumière la responsabilité de Tefal dans la pollution autour de Rumilly, en Haute-Savoie. Les résultats obtenus par le BRGM confirment l’impact des boues enfouies par l’entreprise sur la contamination des eaux souterraines par des «polluants éternels». La préfecture recommande désormais aux habitants de ne plus utiliser les puits privés pollués dans la commune. Les analyses du BRGM ont clairement identifié l’ancien dépôt de Tefal comme étant à l’origine de la pollution des eaux souterraines autour de Rumilly. Cette conclusion, présentée aux élus locaux il y a plus de deux mois, souligne pour la première fois la responsabilité de l’industriel français dans la propagation de PFAS dans la région, confirmant les informations révélées lors d’un épisode de l’émission «Complément d’Enquête» diffusé sur France 2. Les investigations ont mis en lumière l’histoire de Tefal et la pratique d’enfouissement de déchets contenant du PFOA, un polluant cancérigène, à Rumilly et ses environs jusqu’à la fin des années 1980. Cette contamination a conduit à des niveaux élevés de PFOA dans les eaux souterraines, nécessitant des mesures de traitement coûteuses pour rendre l’eau potable conforme aux normes sanitaires. Les résultats des analyses du BRGM confirment que les dépôts de Tefal ont effectivement pollué les eaux souterraines, comme observé dans la commune voisine de Sales. Des marqueurs tels que le calcium ont été trouvés, associant l’état actuel des eaux souterraines aux déchets enfouis par l’entreprise dans le passé. La présence importante de PFAS à proximité des anciens dépôts de Tefal, notamment à Pérouses près du plan d’eau de Rumilly, révèle l’étendue de la contamination. Rumilly se classe parmi les communes les plus contaminées par le PFOA en France, selon les données accessibles dans la base publique des eaux souterraines. De nouvelles analyses pointent vers la responsabilité de Tefal dans la pollution autour de Rumilly, où la concentration de PFAS dépasse la norme française pour les eaux souterraines. De récentes études mettent en lumière la responsabilité de Tefal dans la pollution aux abords de Rumilly.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=gn_E3A_PahQ[/embed]

Analyses conducted by the French national geological service, BRGM, confirm the impact of sludge buried by the industrialist on groundwater…

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