Certains publics éprouvent des difficultés considérables pour bénéficier d’un accueil de qualité dans les commissariats et en gendarmerie, comme le révèle un rapport du Défenseur des droits. Certains publics éprouvent des difficultés majeures pour accéder à un accueil de qualité dans les commissariats et en gendarmerie, selon un rapport du Défenseur des droits. Le processus de professionnalisation de cette mission, entamé dans les années 2000 avec des mesures telles que l’adoption de chartes ou la désignation de référents, est jugé insuffisant par les chercheurs du CESDIP qui ont travaillé sur ce rapport pendant deux ans. Le rapport met en avant que les obstacles persistants concernant l’accueil des victimes se font particulièrement ressentir dans la prise en charge des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, en raison de stéréotypes sexistes persistants et de l’orientation privilégiée vers des réponses judiciaires, créant ainsi un décalage entre les besoins des victimes et les actions des forces de l’ordre. Ce déséquilibre peut conduire à une victimisation supplémentaire et engendrer des humiliations pour les victimes. Les services de police et de gendarmerie doivent faire face à des contraintes telles que des ressources matérielles et humaines limitées et inégales, une charge de travail importante, des locaux inadaptés et une sous-estimation de la mission d’accueil dans les formations et par les agents eux-mêmes. Ce contexte rend fragile le processus de professionnalisation de la prise en charge des publics par les forces de l’ordre, allant à l’encontre des principes d’égalité et d’équité dans l’accès aux services publics, selon le Défenseur des droits. Pour la réalisation de ce rapport, les chercheurs se sont basés sur 2500 témoignages, dont 75 entretiens avec des personnes ayant sollicité les services de la police ou de la gendarmerie nationale, 63 entretiens avec des policiers et gendarmes, et 12 autres avec des professionnels accompagnant.

La professionnalisation de cette mission d’accueil, initiée dans les années 2000, «demeure insuffisante», notamment envers les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, les personnes en situation irrégulière ou les jeunes issus des quartiers populaires.





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Un commissariat de police, à Paris, le 5 février 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)
Un commissariat de police, à Paris, le 5 février 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Un rapport du Défenseur des droits met en lumière «des défaillances persistantes» dans l’accueil du public en commissariat et gendarmerie. Selon une étude d’ampleur publiée mardi 4 mars, la qualité de l’accueil reste hétérogène selon les territoires, les services et les publics concernés.

Selon les chercheurs du CESDIP, la professionnalisation de la mission d’accueil des forces de l’ordre reste insuffisante malgré les efforts entrepris depuis les années 2000. Certains publics, tels que les victimes de violences sexistes et sexuelles, les étrangers en situation irrégulière, les jeunes des quartiers populaires et les populations roms, rencontrent encore de grandes difficultés pour bénéficier d’un accueil de qualité.

En particulier, les chercheurs soulignent que les obstacles persistants dans l’accueil des victimes se manifestent principalement dans la prise en charge des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles. Les stéréotypes sexistes et l’accent mis sur l’intervention et la judiciarisation des réponses entraînent un déséquilibre entre les besoins des victimes et les réponses fournies par les forces de l’ordre, pouvant conduire à une victimisation secondaire et à des humiliations supplémentaires.

Les services de police et de gendarmerie font face à des défis tels que des ressources limitées, une charge de travail importante, des locaux inadaptés et une dévalorisation de la mission d’accueil. Malgré les efforts de professionnalisation, des obstacles persistent et vont à l’encontre des principes d’égalité et d’équité dans l’accès aux services publics, déplore le Défenseur des Droits.

Ce rapport, basé sur 2500 témoignages incluant des entretiens avec des usagers, des policiers, des gendarmes et des professionnels accompagnants, met en lumière les lacunes persistantes dans la professionnalisation de l’accueil des forces de l’ordre. Could you please paraphrase this sentence? Could you please rewrite this sentence for me? Can you please rewrite this sentence?

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